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crise

  • Capharnaüm, Ultimatum, Réferendum

    Nom d'un petit bonhomme, en voila une bonne devise pour l'UMP.

    Pour les UMP devrait-on dire, depuis la décision de François Fillon de créer un groupe parlementaire autonome. La crise qui dure depuis 10 jours n'est pas terminée, on semble même parti pour continuer le feuilleton encore quelques mois.

    Un réferendum pourrait avoir lieu en décembre ou janvier, et après ?

    Si le non l'emporte, rien n'est réglé, Copé garde sa place de président et la réconsiliation paraît difficile.

    Si le oui l'emporte, c'est reparti pour plusieurs mois d'affrontement  avant la désignation d'un nouveau1989528970.jpg président, avec une issue incertaine.

    Voila une crise majeure qui démontre le manque de culture démocraique pour l'UMP, et qui met en relief l'effet négatif d'un régime présidentiel : le scrutin à peine terminé, les politiques sont déjà engagés dans le scrutin suivant.

    Avec en arrière-plan le chef incontesté qui tire les ficelles avec son aura de perdant aux dernières élections. Il y a cependant un choix politique entre Copé prêt à toutes les compromissions (même très à droite) pour gagner et Fillon qui veut se positionner plus au centre. Un message très brouillé par les alliances opportunistes : Raffarin soutient Copé et Ciotti soutient Fillon!

    La seule conclusion actuelle est que l'UMP ne sait pas fonctionner sans un chef unique et incontesté, la démocratie et le dialogue étant des valeurs qui lui sont étrangères.

  • Communiqué des organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA face au plan d'austérité



    Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, dénoncent fermement les plans d’austérité et de rigueur décidés et imposés par le gouvernement.

    L’austérité en France et en Europe n’est pas la solution à la crise. Au contraire, elle risque d’entraînerimages?q=tbn:ANd9GcQjm5DuT8uRBnhUjsk6swmSXfJrg_us0pFpzB0X463ZXYZh284X la récession.

    Le gouvernement décide de mesures dans le domaine social sans rencontrer ni entendre les organisations syndicales. Il fait porter les efforts sur les salariés, ce qui creuse les inégalités et plonge des milliers de familles dans les difficultés sociales

    Après la taxe sur les complémentaires, les déremboursements, l’instauration de forfaits et franchises, les ponctions sur le budget de l’assurance maladie, la diminution des prestations sociales, le gouvernement s’en prend aux salariés malades, potentiellement « fraudeurs » et « responsables des déficits publics », en instaurant un jour de carence de plus dans le privé et un dans la Fonction publique et en tentant d’opposer les uns aux autres.

    Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA décident d’agir ensemble pour s’opposer à ces mesures et obtenir d’autres solutions. Avec un appel commun, elles s’adresseront aux salariés pour interpeller le gouvernement, les élus et les responsables d’entreprises dans la période du 1er au 15 décembre. Dans ce cadre, le 13 décembre sera un temps fort de mobilisations interprofessionnelles, notamment avec des rassemblements.

    Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, se retrouveront rapidement après le 15 décembre, afin d’en tirer le bilan et d’envisager, ensemble, de nouvelles initiatives en janvier.

     

  • Les peuples ne doivent pas payer la crise de la dette publique !

    Communiqué des Alternatifs

     

    La crise des subprimes en 2007 et 2008 a été surmontée par l’intervention des Etats, qui se sont arton861-8205d.pngmassivement endettés pour venir au secours d’institutions financières défaillantes et relancer le capitalisme globalisé.
    Ces Etats se sont trouvés ainsi fragilisés, et, dès le 5 octobre 2009, une première attaque spéculative a débuté contre la Grèce, elle menace désormais de nombreux pays européens. La perte de la notation AAA par les USA accentue la folie des marchés, bien décidés à imposer leur loi.

     

    Il est vain de vouloir "les rassurer" et de céder aux injonctions des agences de notation, comme tentent de le faire le FMI et l’Union européenne, soutenus en cela par la droite et la social-démocratie, scandaleux d’épargner les vrais responsables de la crise et de frapper les classes populaires par la réduction des budgets sociaux voire une hausse de la TVA

    La crise de la dette réouverte, risque de déboucher sur une profonde récession et une régression sociale massive en Europe.

    Une politique de rupture est la seule alternative :

    • transformation de la Banque Centrale Européenne en un outil financier public sous le contrôle du parlement européen, en lui permettant de participer au financement des budgets des Etats
    • pas de réduction des services et de investissements publics.
    • taxation des transactions financières
    • refus du diktat antidémocratique baptisé ’règle d’or" de l’équilibre budgétaire moratoire sur le remboursement de la dette publique et annulation des dettes illégitimes
    • appropriation sociale du système bancaire sous contrôle populaire et sans indemnisation des actionnaires
    • instauration d’une fiscalité frappant prioritairement le capital, la spéculation et les gros revenus, grossedettegrand.jpgpour rééquilibrer les budgets publics, et engager la reconversion écologique de l’économie et la transformation autogestionnaire de la société.

    La mise en œuvre d’une telle politique exige une puissante mobilisation populaire à l’échelle de l’Europe. Les islandais ont su refuser de payer pour la faillite de leurs banques. Les manifestations en Grèce, celles des indignés espagnols nous montrent le chemin.
    Aider à l’émergence d’une telle mobilisation, puis la soutenir et l’amplifier dans l’unité, c’est le défi qui est aujourd’hui posé à l’ensemble de la Gauche de transformation sociale et écologique.

  • La crise : quelle crise ?

    Le salon Eurosatory se tient à Paris du 14 au 18 juin, c'est l'occasion d'un supermarché des armements.

     

    La France reste très présente sur ce secteur porteur, porteur de mort en particulier. On y retrouve aussi les États-Unis, la Russie, la Chine, IMG_1824.jpgIsrael ,..., que du beau monde. Il y a de l'argent à se faire, le domaine des armes semblant même se dévopper malgré la crise. Il est vrai que toutes ces misères pourraient déboucher sur des révoltes, on n'est jamais assez prudent .

    Voici selon un institut spécialisé les chiffres de progression dans la branche militaire (source Le Monde Diplomatique):

     

    En dépit de la crise, les dépenses militaires mondiales – toutes spécialités – ont atteint un nouveau record pour 2009, selon le rapport de l’Institut de recherche pour la Paix de Stockholm (SIPRI) publié le 2 juin dernier : 1531 milliards de dollars ont été consacrés au secteur militaire (+ 6 % par rapport à 2008, et + 49 % par rapport à l’année 2000), avec comme champions les États-Unis (661 milliards), la Chine populaire (une centaine de milliards), la France (63,9), etc. Les dépenses militaires ont été en hausse en 2009 dans les deux tiers des pays recensés par le SIPRI, la zone Asie-Océanie ayant été la plus active (+ 8,9 %).


    Plus de 1500 milliards de dollars dépensés dans l'année, est-il permis de penser que cet argent aurait pu être utilisé plus utilement?

     

     

     

  • Sauve qui peut

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    Dessin du Canard Enchaîné

    Lien permanent Catégories : humour Imprimer 0 commentaire Pin it!
  • Les droits sociaux en premier

    Communiqué AEDH (L’Association Européenne pour la défense des Droits de l’Homme regroupe les ligues de défense des droits de l’Homme des pays de l’Union européenne.)


    L’AEDH appelle les parlementaires européens à peser sur la Commission européenne et les chefs d’Etat et de gouvernement, afin que les mesures prises pour faire face à la crise économique et au règlement de la situation budgétaire difficile de nombreux Etats membres ne le soient pas aux dépens des plus fragiles et des plus pauvres et des droits sociaux.

    arton20.jpgEn ce début d’année 2010, le traité de Lisbonne entre en application. La Charte des droits fondamentaux reconnaît aux résidents de l’Union européenne des droits sociaux, comme le droit au travail, le droit à la sécurité sociale et à l’aide sociale (y compris au logement), le droit à la santé, le droit d’accès à des services économiques d’intérêt général…. La reconnaissance de ces droits doit être la référence pour accompagner les actions mises en oeuvre par les autorités de l’Union européenne et ses membres, pour réguler les effets de la crise. Il ne serait pas acceptable que des millions de personnes en Europe soient privés de leurs droits sociaux élémentaires alors que 2010 est l’année de la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale.

     

    Des parlementaires européens de divers groupes politiques, ALDE, Verts/ALE et S&D, ont pris l’initiative d’une déclaration écrite sur « la protection des droits sociaux dans le cadre de la lutte contre le crise économique1 ». Nous ne pouvons qu’inciter l’ensemble des parlementaires à signer cette déclaration pour qu’ils signifient clairement, aux chefs d’Etat et de Gouvernement, qui 1072925-1360890.jpgvont se réunir le 11 février à Bruxelles, dans quel sens ils devront prendre des mesures économiques et budgétaires.

     

    L’AEDH fait sienne l’idée que la Commission et les Etats membres doivent « s’assurer que la conditionnalité sociale fasse partie intégrante de l’octroi de toute assistance financière et de tout autre instrument de stabilisation ». Les citoyens de l’Union européenne ne comprendraient pas que l’Europe sacrifie leurs droits sociaux sur l’autel de la régulation économique. Des garanties en matière d’emploi et la protection sociale doivent leur être données.

     

    Bruxelles, le 8 février 2010