En ce quatrième jour de COP21, ce sont toujours les négociateurs qui tiennent la barre au Bourget. Aujourd’hui, quelques petites avancées dans les négociations. France Nature Environnement fait le point.
Money, money money : un pas en avant, un pas en arrière
En matière de financement, le think tank américain « World Ressources Institute », spécialisé dans l’environnement et les questions climatiques revient sur 6 points qui résument assez bien l’essentiel des tenants et aboutissants des discussions :
- la confirmation que les flux financiers en faveur des pays en voie de développement vont se poursuivre,
- la reconnaissance qu’un plus grand nombre de pays contribue à ce financement,
- l’augmentation des budgets pour l’adaptation, terme qui désigne les changements opérés dans des secteurs ou sur des territoires afin que ces derniers puissent faire face aux bouleversements climatiques
- une utilisation plus efficace des fonds pour le climat avec notamment moins d’intermédiaires
- une révision périodique des montants de ces fonds afin d’augmenter régulièrement ces flux financiers.
- un signal politique fort sur le fait qu’il faut rediriger les millions de milliards d’investissements de l’économie mondiale vers la transition écologique et énergétique.
Si l’on pointe le curseur sur la question du financement avant 2020 et ses fameux 100 milliards de dollars par an promis par les pays riches à Copenhague en 2009, les pays riches semblent enfin disposés à faire des efforts. En témoigne l’annonce du président Hollande au sujet de l’aide aux pays africains en début de semaine. Pour les pays riches on s’approcherait du montant de Copenhague. Mais selon les pays les moins avancés, la méthodologie de comptabilisation qui évalue les engagements financiers des pays développés proposée par l’OCDE n’est pas fiable… Le compte n’y serait pas. Malgré ces postures différentes, un compromis semble poindre son nez.
Dans le même temps, les discussions sur les financements post 2020 se poursuivent mais dans une atmosphère beaucoup plus tendue. Les avancées se font attendre.
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