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  • Les mesquineries des services académiques de l’Education nationale

    Nous publions ce jour une contribution d'un lecteur de l'An Vert

    Les futurs élèves de 6e du collège Paul Drouot de Vouziers sont allés ce mois de juin s’inscrire dans leur prochain établissement scolaire. Mais tous les parents désireux d’inscrire leurs enfants n’ont pas obtenu de dérogation de la part de l’inspection académique. 5 à 6 élèves supplémentaires auraient pu rejoindre les 84 déjà inscrits, mais les services académiques ont prétexté qu’ « il n’y avait plus de place à Vouziers », sans même prévenir la Direction de l’établissement. Cette affirmation est mensongère, car Paul Drouot a bien évidemment la capacité à accueillir d’autres élèves. L’explication est tristement comptable. Avec 84 élèves en 6ème, le rectorat dotera l’établissement à la rentrée prochaine, des moyens humains pour 3 divisions (classes) de 28 élèves. Ajouter 5 à 6 élèves obligerait l’ouverture d’une 4ème classe. Elles compteraient chacune 22 ou 23 élèves. Ce qui pourrait être confortable pour les élèves et leurs enseignants et faciliter les inclusions d’enfants à besoin particulier n’est visiblement pas optimal pour les services académiques.

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  • Hommage à Eric Troquet mardi 14 avril à Vouziers

    Les obsèques  d'Eric Troquet, proviseur de la cité scolaire de Vouziers, auront lieu jeudi 16 avril à 15h à Fontenay-sous-Bois. Une délégation d’enseignants du collège et du lycée  Vouziers  s’y rendra.

    Localement, un hommage sera rendu au disparu mardi prochain au collège de Vouziers. Vous trouverez ci-dessous le communiqué de la communauté éducative de la cité scolaire.

     

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  • Le collège du Chesne à nouveau menacé

    L'an dernier, le site du Chesne du collège Vouziers-Le Chesne a sauvé in extremis son maintien, mais sans les troisièmes transférées à Vouziers.

    Cette amputation a fragilisé encore un peu plus l'établissement, les parents ayant du mal à faire confiance à un site qui apparaît délaissé. Les moyens mis à disposition par le ministère via le rectorat ne sont pas en augmentation. Et la logique déjà appliquée pousse à proposer la fermeture du site du Chesne, afin de mutualiser les postes disponibles.

    Le prochain Conseil d'Administration du collège sera amené à se prononcer sur cette répartition, en sachant qu'en cas de refus de la proposition du chef d'établissement, un deuxième CA sera convoqué. Et là, refus ou pas de la part du CA, la répartition s'imposera, avec comme conséquence la fermeture du site du Chesne.

    Cette séquence devait avoir lieu avant les élections, mais un report a été très opportunément décidé par les responsables de l'Education Nationale, qui espèrent provoquer moins de réactions en dehors d'une période électorale.

    Malgré tout, les parents d'élèves du Chesne se mobilisent, et appellent à manifester le jour du Conseil d'Administration.

    Nous reproduisons leur appel ci-dessous.

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  • Le Chesne : le Recteur a tranché pour le collège.

    Suite au deuxième refus du Conseil d'Administration d'avaliser la proposition d'emploi des dotations horaires, c'est la proposition du Recteur qui s'impose.

    Nous avons expliqué ce processus dans notre note du 13 juillet, il s'est appliqué de manière inflexible ces derniers jours. Le Conseil d'Administration du collège multi-site Vouziers-Le Chesne a repoussé une deuxième fois la proposition de répartition de la dotation horaire faite par le chef d'établissement. Ce vote a été acquis à une voix de majorité lors de la réunion qui s'est déroulée  vendredi dernier. Le Recteur n'a pas perdu de temps, et dès ce début de semaine, il a fait connaître sa décision :

    Pour la rentrée prochaine, 3 niveaux fonctionneront au Chesne, de la 6ème à la 4ème, avec une classe par niveau. Les troisièmes devront rejoindre le site de Vouziers, avec tous les problèmes de transport que cela implique.

    D'autres problèmes se posent, ou ne vont pas tarder à se poser. La réaction des parents risque d'être négative pour une partie d'entre eux. Des élèves pourraient être inscrits dans d'autres établissements, publics ou privés. Ces départs ne concernaient pas forcément que les troisièmes, car il n'est pas évident d'inscrire ses enfants dans un collège ainsi fragilisé. En effet, le collège va compter moins de 100 élèves, et il va vite se retrouver dans le collimateur, en particulier dans la refonte de la carte des collèges ardennais qui est "en concertation" actuellement.

    Nous avons contacté le Maire du Chesne, Benoit Singlit, qui réagit négativement à cette évolution. Il ne s'explique pas la logique de ce choix, puisque le transfert des troisièmes à Vouziers n'engendrera pratiquement aucune économie. Il s'étonne qu'aucune contre-proposition n'ait été réellement étudiée, alors que les élus locaux et les parents d'élèves étaient partants pour un dialogue. Le Maire du Chesne s’inquiète de la réaction des parents, et aussi du devenir du secteur. Les nouveaux arrivants potentiels verront d'un mauvais œil l'existence d'un collège affaibli par l'absence d'un niveau. La pérennité du collège ne lui semble pas assurée, à court ou moyen terme, malgré une hausse constatée des effectifs dans le primaire. Le Maire déplore qu'aucune logique de territoire n'a été prise en compte, alors qu'une telle décision aura des implications qui vont bien au-delà de l'Education Nationale.

    Un nouveau recours au tribunal administratif semble difficile à quelques semaines de la rentrée. Celle-ci risque d'être difficile, et va surement s'effectuer dans un climat de déception pour le secteur du Chesne.

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    Le bâtiment du collège du Chesne (photo L'An Vert DR)

  • Pour le DASEN des Ardennes : des mots, des mots !! démocratie ??

    Monsieur Patrice Dutot, le Directeur académique des services de l'Education Nationale (DASEN) est devenu une des personnalités les plus connues des Ardennes.

    Il a été au premier plan l'an dernier dans le conflit sur la fermeture des collèges du sud-Ardennes. patrice_dutot2.pngCette bataille qui a connu de nombreux épisodes (manifestations, grève de la faim,...), s'est conclue par un cessez le feu sous l'égide des représentants du ministre de l'Education Nationale, qui s'étaient déplacés à Reims pour l'occasion.

    Dans cette réunion, il a été décidé de créer à la rentrée 2013 un groupe de travail sur  la carte de l’ensemble des collèges ardennais. Ce groupe de travail devait rendre ses conclusions fin décembre 2013, afin que puisse être arrêté un nouveau schéma scolaire.

    Un objectif était clairement fixé, travailler sur la carte de l'ensemble des collèges, et une méthode avait été établie.

    Or début décembre, Monsieur Dutot annonce qu'il a pris une décision, fermer le collège de Buzancy. Il déclare dans les colonnes de notre confrère L'Union : «  Ce n’est pas un scoop, ni une surprise. Il n’y a rien de nouveau. Le dossier était très clair depuis le début, commente Patrice Dutot, le directeur académique. Le processus était déjà entamé et tous les acteurs étaient au courant de l’avenir. Les choses se déroulent sereinement.  ».

    Benoît Pichard, directeur de cabinet de Vincent Peillon, et Bernard Lejeune, directeur de cabinet adjoint, se déplacent de Paris pour une rencontre avec les protagonistes du conflit, en présence du Recteur d'Académie. Il est décidé de mettre en place un nouveau schéma scolaire, ce qui nécessite une concertation élargie.

    Pourtant d'après Monsieur Dutot," tout était clair depuis le début "! Avec le recul on comprend ce qu'il veut dire : tout était clair pour lui, les semblants de concertation en présence des élus et du préfet n'étaient que des mises en scène.

    La démocratie passe par le respect des instances, et Monsieur Dutot annonce une décision qui relève de la compétence du Conseil d'Administration du collège multi-site Buzancy-Grandpré.

    La démocratie passe également par le respect des interlocuteurs et des engagements pris sous le couvert de hauts représentants du ministre.

    Ce passage en force montre la toute puissance d'une technocratie, sûre de sa force, et qui finit par trouver une "fenêtre de tir" pour imposer son point de vue.

    Ne soyons pas étonné de voir de plus en plus de citoyens se désintéresser de la vie de leur territoire, ou rejoindre des partis aux slogans simplistes ("tous pourris").

    Cette décision est une catastrophe pour un canton comme celui de Buzancy. Il se désertifie déjà (1800 habitants au dernier recensement , une densité de 7,1 hab. /kmà comparer aux 102,6 hab. /km pour la France).

    Cette décision est dramatique pour tous ceux qui se sont mobilisés l'an dernier (plusieurs centaines de manifestants présents à Buzancy) et qui ne sont plus prêts de croire avant longtemps au dialogue avec les autorités officielles.

    Mais Monsieur Dutot a gagné, et c'est bien là l'essentiel, qu'importe alors qu'avec ses mots il ait contribué à affaiblir notre démocratie.

     

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    Manifestation à Buzancy en février 2013 (Photo L'An Vert D.R.)


  • Lettre ouverte au ministre de l'Education Nationale

    Nous publions une lettre ouverte du collectif ardennais "sauvons nos écoles" qui présente ainsi son action :

    Le 21 mai 2013 s'est crée à Poix-Terron le collectif 08 "Sauvegardons nos écoles". Il regroupe des associations de parents d'élèves (autonomes ou institutionnelles), des parents d'élèves, des élus des territoires, des enseignants des 1er et 2nd degrés, et des citoyens représentants tous les différents sites ardennais touchés par la réduction des moyens mise en oeuvre par le ministère de l'Education Nationale.
    Un courrier collectif a été adressé le lundi 26 mai 2013 au ministre de l'Education Nationale. Il pose 3 exigences sous forme d'ultimatum avant une radicalisation du mouvement contestataire à partir du 1er juin 2013. Ce courrier est une lettre ouverte qui a pour but d'être publiée/diffusée auprès de vos lecteurs, auditeurs, téléspectateurs.
    Sans réponse du ministère au 31 mai 2013, le collectif tiendra une conférence de presse à 11 heures à la mairie de Le Chesne samedi 1er juin 2013 afin d'exposer publiquement la stratégie de lutte qui se veut évènementielle et médiatique.

     

     

    Collectif 08 « Sauvegardons nos écoles »

    Mairie

    5, rue Petite Ville

    08390 SY

     

    à

     

    Monsieur le Ministre de l'Education Nationale

    Ministère de l'Education Nationale
    110 rue de Grenelle
    75357 PARIS SP07

     

    Lettre ouverte au Ministre

     

     

     

    Monsieur le Ministre de l'Education Nationale,

     

     

     

     

    Vous avez, dès votre prise de fonction, inscrit votre action dans le cadre des orientations définies par le Président de la République, faisant de l'école l'une des priorités nationales de son mandat et par conséquent de l'action du gouvernement. Dans ce cadre, vous avez annoncé la recréation sur cinq ans de 60 000 postes supprimés par la précédente majorité et souhaité l'apaisement des tensions induites par des choix avec lesquels vous avez manifesté la volonté de rompre, en incitant notamment vos cadres à instaurer un dialogue social réel et efficace avec tous les partenaires de l'Ecole de la République.

     

    Si ces orientations nationales ont bien été entendues de tous, force nous est malheureusement de constater qu'elles n'ont pas, à ce jour, trouvé leur concrétisation dans le département des Ardennes dont nous vous invitons à regarder de plus près la situation ainsi que les méthodes employées par les autorités du Rectorat de l'académie de Reims pour y conduire leur action.

     

    De fait, si nous pouvons comprendre que, dans l'effort entrepris pour reconstruire les moyens d'éducation sacrifiés par vos prédécesseurs, les académies dont le solde démographique est déficitaire ne soient pas, en particulier dans ce premier temps, prioritaires, nous ne comprenons pas en revanche, ce qui peut, au regard des choix précités, justifier la mise en œuvre à marche forcée, depuis plus d'un an maintenant, par les autorités du Rectorat de l'académie de Reims représentées par le Directeur académique des services de l'Education Nationale des Ardennes, d'un véritable processus de désertification accélérée de notre département, ressenti comme une provocation dans un territoire marqué par les conditions particulières que lui crée sa forte ruralité, d'une part, et d'autre part sinistré par les ravages causés, sur un paysage industriel déjà fragilisé, par une crise économique sans précédent.

     

    Site de Le Chesne et son contexte :

    Voici plusieurs mois , il a été décidé de fermer le collège de Le Chesne (chef-lieu de canton) pour regrouper tous les élèves à Vouziers. Cette décision a tout de suite été dénoncée par les parents d'élèves, les élus et acteurs locaux. En effet, l'intérêt de l'enfant par le temps de transport qu'il induit, n'est aucunement pris en compte. Sans parler des conséquences économiques dramatiques pour ce canton.

     

    Site de Buzancy/Grandpré et son contexte :

    En 2000, la proposition du Recteur de mettre nos collèges en multi sites (Vouziers/ Le Chesne et Buzancy /Grandpré) a été acceptée afin de maintenir un service public sur nos territoires. Aujourd’hui, tout est remis en question de façon arbitraire par les instances rectorales et académiques. Pourtant, la densité de population, certes basse, est stable. Si un établissement scolaire de ce type venait à fermer, cela ne ferait qu’accélérer de nouveau la désertification. Notre collège est un tremplin pour la vie sociale et le dynamisme économique en milieu rural.

     

    Site de Bazeilles et son contexte :

    Le Lycée de Bazeilles (ville péri-urbaine de 3 000 habitants) est un établissement polyvalent où cohabitent depuis plus de 20 ans des filières générales avec des filières hôtelières. C'est un lycée à taille humaine dans un cadre rural. Adossé à la ville de Sedan, tourné vers la ruralité, il dessert tout le Nord-Est des Ardennes, soit un bassin de population de 40 000 habitants. Le supprimer c'est signifier que désormais un seul lycée d'enseignement général et public est suffisant pour 60 000 habitants.

     

    Enfin, à Givet, véritable presqu'île française en territoire belge, le projet de mutualisation de la filière littéraire du lycée de cette ville avec celui d'un établissement (le lycée de Revin) distant de plus de 30 kilomètres, impliquant des déplacements d'élèves particulièrement longs dans des conditions de circulation problématiques, constitue, en ignorant définitivement les contraintes géographiques, un défi au plus élémentaire bon sens, et met gravement en péril à court terme l'existence même de la série littéraire dans l'ensemble de la vallée de la Meuse, en même temps que la pérennité du lycée de Givet.

     

    Cette triste liste n'est pas exhaustive.

     

    Face à ces menaces, élus, parents d'élèves, enseignants, représentants d'organisations syndicales et citoyens, dont nous sommes, engagés depuis des mois dans une mobilisation de longue haleine pour la défense de leurs écoles et de l'offre de formation dans ce territoire, se sont trouvés confrontés à un dialogue en trompe-l’œil et finalement à la plus complète surdité du représentant académique de l'Education Nationale des Ardennes, à leurs interpellations et à leurs arguments, mais encore et de surcroît, à l'emploi de moyens inacceptables pour parvenir à ses fins : l'utilisation, notamment, du lien de subordination pour faire pression sur des citoyens élus de base, sur des partenaires de l'Education Nationale, sur des enseignants parents d'élèves, sur des enseignants. En sorte que, pour toutes ces raisons, Monsieur le Directeur académique des services de l'Education Nationale des Ardennes, a cessé d'être, à nos yeux, un interlocuteur crédible.

     

    Vous l'aurez compris, Monsieur le Ministre, il nous faut retrouver au plus vite la sérénité et la confiance en l'Institution que nous avons perdues.

     

    Pour ce faire, nous vous demandons sans délais :

     

    - la suspension de tous les projets de fermeture, de transfert ou de mutualisation des sites, filières et séries susmentionnés visés par les projets du Directeur académique des Ardennes pour la prochaine rentrée, ainsi que la restauration des conditions d'un dialogue social apaisé et constructif, propice à l'élaboration de décisions réellement concertées, entre les autorités du Rectorat de l'Académie de Reims et les usagers, élus et personnels engagés dans la défense de ces établissements;

     

    - la réhabilitation d'un des intervenants extérieurs de l'Education Nationale, le Docteur Deswaene, élu de notre territoire, évincé sans justification;

     

    - la levée des menaces qui pèsent sur un certain nombre d'enseignants également parents d'élèves.

     

    Ces trois conditions sont un préalable indispensable pour envisager le mois de juin sur une confiance retrouvée.

     

    Nous nous permettons enfin d'insister sur « l'exception territoriale » que représente notre département avec sa forte ruralité, ses difficultés socio-économiques aggravées par le contexte actuel, et l'excentration géographique atypique de sa pointe. Il va de soi que nous attendons une prise en compte de cette situation particulière et que nous serons très attachés à ce que les termes d'équité et d'égalité entre les territoires prennent tout leur sens dans la future redistribution des cartes que nous attendons de votre intervention.

    C'est dans cet esprit que nous attirons votre attention sur le fait que le solde démographique déficitaire de notre académie ne saurait à lui seul justifier qu'elle ne connaisse rien, dans les rentrées à venir, du bénéfice de la reconstitution des moyens d'éducation que vous avez engagée. L'ampleur des destructions de postes d'enseignants accomplies par le précédent gouvernement est en effet telle, et vous le savez, qu'elle est allée bien au-delà de ce que l'ajustement des moyens à une démographie déficitaire pouvait justifier. Aussi la recréation, même dans un volume modeste, d'heures et de postes d'enseignement secondaire dans notre région, apparaît-elle comme la condition nécessaire pour que le Rectorat de l'académie de Reims ne soit pas en permanence contraint à une politique de redéploiement des moyens telle, que les créations nécessaires en un lieu de l'académie, se fassent toujours aux dépens de territoires déjà en souffrance, et conduisent à en ignorer les spécificités et les besoins propres.

     

    En conclusion, acculés par un brouillage des cartes permanent opéré par le D.A.S.E.N., nous vous demandons d'accéder à nos requêtes d'ici au 31 mai 2013. Sans réponse de votre part, nous saurons prendre nos responsabilités en envisageant un mode d'action qui, tout respectueux qu'il sera des personnes, des fonctions et de la légalité républicaine, ne manquera pas de donner au conflit que nous portons à votre connaissance un tour d'une exceptionnelle gravité.

     

    Nous vous prions d'agréer, Monsieur le Ministre de l'Education Nationale, nos plus respectueuses salutations.

     

     

    A Douzy, le 26 mai 2013, les signataires :

     

    Pour le Lycée de Bazeilles

    Sophie PERRIN, représentante Parents d'élèves

    Nicolas HANNIER, enseignant représentant du SNES

    Emmanuel JACQUEMIN, élu

     

    Pour le Collège de Buzancy

    Véronique BOULARD-GEOFFROY, présidente de l'association de Parents d'élèves

    Bruno JUILLET, Maire de Belval-Bois-Des-Dames

    Françis POTRON, Maire de Bar-Les-Buzancy

     

    Pour le Collège de Le Chesne

    Gérard DEGLAIRE, Maire de Le Chesne, Président du S.I.V.O.M.

    Elodie GARDAN, présidente de l'association autonome de Parents d'élèves

    Bruno DESWAENE, intervenant auprès de l'Education Nationale, Maire de Sy

     

    Pour le Lycée de Givet

    Sébastien RIO, président de l'association du Collectif de vigilance Scolaire de la Pointe des Ardennes

    Kathy CHAVATTE, Présidente Union Locale F.C.P.E.

    François JANVIER, enseignant

    Judith GEORGES, enseignant

    Frédéric THIBAULT, enseignant représentant du SNES

     

  • Le Chesne : une manifestation pour le collège

    Ce premier mai, les habitants et élus de Le Chesne et des environs se sont mobilisés pour la défense du collège.

    Le rassemblement s'est fait à 14 h devant le bâtiment du collège, qui est administrativement un des sites du regroupement Vouziers-Le Chesne.

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    Pourtant aucun élu de Vouziers n'était présent et pratiquement aucun parent d'élève du chef lieu d'arrondissement n'avait non plus fait le déplacement. Cette absence traduit le côté artificiel du multi-site créé, chaque site conservant une spécificité forte. Et la population de Le Chesne continue de considérer que la ville compte un collège et que celui-ci doit rester ouvert.

    Une quinzaine d'élus étaient présents, avec parmi eux deux élus nationaux : le sénateur Marc Laménie et le député Jean-Luc Warsmann.

    Près de 200 personnes ont formé le cortège, ce qui est largement en-dessous de ce que la grande manifestation de Buzancy avait rassemblé. De nombreuses banderoles et panneaux rappelaient l'exigence de maintenir le collège, insistaient sur la défense de la ruralité ou dénonçaient le comportement du Dasen (Directeur académique des services de l'éducation nationale).

    La manifestation s'est dirigée vers le centre de Le Chesne, la circulation ayant été interrompue par la gendarmerie.

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    Les manifestants ont bloqué un moment tout passage au niveau du pont sur le canal, sans créer de retenue considérable en ce jour férié.

    Les élus présents se sont réunis un peu plus tard, pour définir une position commune : ils vont demander une entrevue au Préfet des Ardennes, afin que soit respectés les engagements pris par le Dasen et le Recteur sur ce dossier des collèges ruraux.

    La manifestation s'est terminée sans incident notable. On peut juste signaler que les participants ont fait Le Chesne, collège,collèges rurauxinterrompre une partie de football qui se déroulait sur le stade municipal,sans qu'aucune violence ait été à déplorer.

    Le dossier de l'avenir des collèges ruraux n'est manifestement pas réglé : quelle suite sera donnée à cette journée de mobilisation ? Les habitants de Le Chesne devront-ils faire plus fort pour que les choses bougent ? Les élus vont-ils reprendre la main et être reçu par le Préfet ?

    Beaucoup de questions se posent encore alors que le temps passe et que la fin de l'année scolaire n'est plus si éloignée, et qu'il sera difficile de rester mobilisé pendant les grandes vacances.

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