Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

changement climatique - Page 13

  • Qui est responsable du changement climatique ?

    I181208cf-small-500x280.jpg

    Dessin de Chapatte

  • L'Affaire du siècle bat des records

    Entretien avec Marie Toussaint, présidente de Notre affaire à tous, extrait de l’article de Politis

    L'appel L'affaire du siècle qui accompagne le recours déposée par quatre ONG devant l’État pour inaction climatique rencontre un énorme succès avec plus de 1,5 million de signatures récoltées en 48 heures. Comment interprétez-vous cette réponse citoyenne en plein mouvement des gilets jaunes et après une Cop 24 décevante ?

    Marie Toussaint : Plus de 1,5 million de signatures, c'est une vague civique. Une vague pour le climat, mais pas seulement. Si notre démarche est tant soutenue, c'est parce qu'elle répond à une aspiration citoyenne profonde. Qui dit qu'il y en a assez d'agir au quotidien, de voir des collectivités agir, certaines entreprises agir, quand l'Etat lui-même nous fait défaut. Il y a une lassitude face aux concertations nationales ou internationales aboutissent sur des opérations de communication, en repoussant sans cesse les actes et mesures nécessaires. La volonté de changement est très puissante. C'est un message fort envoyé aux États partout à travers le monde. C'est une réappropriation démocratique. Les gens reprennent leurs affaires en mains. Nous pouvons faire advenir, par le bas, un monde de justice climatique. Nous ne nous laisserons plus faire et nous voulons pouvoir choisir notre avenir plutôt que de le subir.

     

    Lire la suite

  • Urgence climatique : mettons l’État sur le banc des accusés

    Parce que l’urgence climatique impose un électrochoc, la Fondation pour la Nature et l’Homme (FNH), Notre Affaire à Tous, Oxfam France et nous-mêmes avons décidé d’assigner l’État en justice pour inaction face aux changements climatiques, et non-respect de ses obligations internationales, européennes et françaises.

    Malgré l’urgence, l’État ne tient pas les objectifs (insuffisants) qu’il s’est fixés

    Alors que les causes du dérèglement climatique sont connues depuis les années 1960, les gouvernements français successifs ont toujours reporté à plus tard les décisions courageuses qui permettent d’éviter la catastrophe. Les COP se succèdent, et la France ne se donne pas les moyens d’aller plus loin sur le climat.

    L’État français s’est pourtant engagé à tout faire pour contenir les changements climatiques en dessous de 2°C et si possible 1,5°C, avec la ratification de l’accord de Paris en 2016 et les différents accords européens sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique. La France a pris un retard conséquent. D’aveu public, elle n’atteint pas ses objectifs sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Les inégalités face au changement climatique s’aggravent.

    Lire la suite

  • Marches Climat, mobilisons-nous le 8 décembre

    Communiqué LDH

    La Ligue des droits de l’Homme (LDH) appelle à participer aux manifestations qui auront lieu partout en France ce 8 décembre, dans le cadre des Marches pour le climat. La LDH réitère à cette occasion qu’elle est et sera vigilante et active pour que soit prise en compte la triple justice économique, sociale et environnementale. Elle appelle les gouvernements à faire de l’urgence climatique un point de renouvellement des pratiques démocratiques, économiques et sociales.

    Le mot d’ordre de cette Marche climatique est « il est encore temps » mais, le temps étant compté, il faut de l’ambition, du courage et des actes.

    Les COP, aujourd’hui la COP24 (24e Conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques) se suivent et se ressemblent. Les intentions et ambitions ne sont pas à la hauteur des enjeux climatiques, pire, a minima elles ne sont pas même respectées par les Etats signataires : l’augmentation de la production des gaz à effet de serre est repartie ces dernières années, après la sortie de la crise de 2008.

    La mise en place d’une société décarbonée est urgente, vitale, même, au sens fort, et elle doit être faite avec et pour les populations.

    Lire la suite

  • 2018 l’a montré : la crise climatique est déjà là

    Publication de Greenpeace le 1 décembre 2018 (extraits)


    L’année 2018 a rappelé au monde entier que les conséquences de la crise climatique sont déjà là. Il y a moins de deux mois, un rapport spécial du GIEC rappelait l'urgence de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C et l'ampleur des efforts nécessaires pour relever ce défi. Dans quelques jours, les gouvernements se rendront aux négociations climatiques de la COP24 à Katowice, en Pologne. Ils doivent absolument accélérer sur la question climatique. Quels sont les enjeux de cette COP ? Où en est la France sur le climat ?
    2018 l’a montré : la crise climatique est déjà là
    L’année 2018 devrait figurer au 4ème rang des plus chaudes jamais enregistrées. Elle a été marquée par des événements météorologiques extrêmes : feux de forêts meurtriers, typhons, tornades et inondations, canicules répétées en Europe, etc. Partout dans le monde, les conséquences des changements climatiques se font déjà sentir.
    La dégradation de la Grande Barrière de Corail et la fonte de l’Antarctique qui se sont poursuivies ces dernières années sont également des rappels alarmants du péril que nous courons d’ores et déjà avec une simple hausse de la température de 1°C au-dessus des niveaux préindustriels.
    La France n’est pas épargnée : à titre d’exemple, entre 1949 et 2010, la température moyenne a augmenté de 1,2°C dans les Pyrénées, une hausse de 30% de plus que la moyenne mondiale de 0,85°C.

    De façon générale, depuis 1900, la France a déjà subi une hausse du mercure de 1,5°C. Et les conséquences sont déjà très visibles : les glaciers fondent, il y a moins de neige en moyenne montagne, le sud de la France est frappé par des inondations meurtrières, tandis que des puits d’eau douce deviennent salés et des sols de plus en plus secs, etc.
    Or, comme l’Organisation Météorologique Mondiale l’a rappelé le 29 novembre, si les tendances actuelles à la concentration des gaz à effet de serre se poursuivent, la température moyenne à la surface du globe pourrait augmenter de 3 à 5 degrés Celsius d’ici la fin du siècle. L’indignation que suscite ce décrochage et ces évènements extrêmes doit absolument se transformer en action.

    (...)

    Lire la suite

  • Rassemblement pour le climat ce vendredi

    Le collectif "il est encore temps" lance un appel au rassemblement pour le climat ce vendredi 23 novembre, à l'occasion du "Black Friday".


     

    Un collectif d'associations, citoyens, médias a vu le jour récemment pour alerter et agir face à l'urgence climatique et l'érosion de la biodiversité. Le nom de ce collectif ? "Il est encore temps", sous entendu .... d'agir pour le climat et la biodiversité.

    L'excès de consommation et l'obsolescence programmée vont à l'encontre des enjeux de sobriété énergétique, d'économie des ressources naturelles et de protection de l'environnement.

    A l'occasion de la folie consumériste du "Black Friday", le collectif "il est encore temps" organise un rassemblement pour le climat, "le Climate Friday", ce vendredi 23 novembre partout en France. A Charleville-Mézières, le rassemblement aura lieu place Ducale à 17h00.

    Faites que ce vendredi, "l'être" l'emporte sur "l'avoir" ... et les jours suivants aussi !

    Lire la suite

  • le Tour Alternatiba est arrivé à Bayonne après 4 mois de mobilisation !

    Bayonne, le 6 octobre, à 18h30 – Après 4 mois de mobilisation, les vélos à trois et quatre places  du Tour Alternatiba ont achevé leur périple au milieu de la foule réunie à Bayonne pour l’occasion. Alors que Valérie Masson-Delmotte, membre du comité scientifique du GIEC, a confirmé, en duplex depuis la Corée du Sud, que le rapport 1,5 °C a été accepté par tous les pays du monde, le bilan du Tour Alternatiba révèle  la détermination citoyenne à agir contre le dérèglement climatique, à mettre en œuvre dès aujourd’hui les alternatives concrètes permettant de l’enrayer, et à s’opposer aux projets et politiques climaticides.

    Pari réussi haut la main pour le Tour Alternatiba : pendant près de 4 mois, les triplettes et quadruplettes symboles de l’effort collectif pour la transition écologique et sociale ont sillonné la France et quatre pays frontaliers sur 5800 kilomètres. Parti de Paris le 9 juin, le Tour Alternatiba s’est achevé à Bayonne à 17h, au milieu d’une foule venue de partout pour l’accueillir, après avoir mobilisé des dizaines de milliers de personnes sur son passage . Déjà 3 500 personnes ont été comptabilisées lors de cette première partie de journée, un grand concert gratuit devant se tenir à partir de 19h .

    Chacune des 200 étapes fut en effet l’occasion de fédérer les porteurs locaux des alternatives concrètes permettant de lutter contre le dérèglement climatique. Projets d’énergie citoyenne 100 % renouvelable, épargne solidaire, monnaies locales, agriculture biologique, locale et paysanne, solidarité avec les migrants, transports alternatifs, projets de métamorphose écologique et sociale du territoire,… : qu’elles soient individuelles ou collectives, les alternatives concrètes sont présentes partout.

    Lire la suite