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ardennes - Page 44

  • Mobilisation pour les retraites.

    Dans la France entière, cette journée de manifestations a été un succès.

     

    Le nombre de personnes présentes dans les cortèges est nettement supérieur à celui de la journée précédente. On sent que les gens ne sont pas résignés à subir les choix du gouvernement. Celui-ci va devoir tenir compte de la mobilisation qui s'amplifie.

    Les responsables syndicaux seront plus solides pour demander que soit pris en compte leur position : en particulier une vraie solidarité et une prise en compte sérieuse des métiers pénibles et des carrières longues.

    Dans les Ardennes, le cortège de Charleville regroupait les manifestants de tout le département.

    Il a réuni plusieurs milliers de personnes, nettement plus que lors de la précédente manifestation (probablement près du double).

    Plusieurs dizaines de personnes étaient venus du Vouzinois, en bus ou en voiture particulière.

    Voici quelques clichés pris par notre envoyée spéciale :

     

     

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  • Le 24 juin : un bus de Vouziers pour la manif de Charleville.

    Le gouvernement a encore eu une stratégie de communication subtile pour faire passer sa réforme des retraites.

     

    Il a a bien du finir par annoncer les mesures qu'il propose (impose) : elles sont très injustes et entraînent un sentiment de rejet de la part de la majorité des Français.

    On ne peut pas faire à chaque fois le même coup : Déjà annoncer que des réformes sont nécessaires, puis que que ceux qui s'y opposent sont irresponsables et enfin les choix annoncés sont les seuls possibles.

    Non, il y a des décisions qui favorisent tel ou tel groupe social, des arbitrages sont à faire en fonction de l'analyse que l'on fait de la situation des uns et des autres.

    Pour ce gouvernement c'est clair : ce sont tous les travailleurs qui doivent payer plus et travailler plus, manif-des-retraites.jpgla pénibilité n'est pas reconnue sur un plan collectif, la solidarité ne va pas jusqu'à taxer les super profits.

    Le 24 juin sera une grande journée de mobilisation, et on semble dès maintenant percevoir le début d'une mobilisation.

    Pour Vouziers, un bus sera très probablement affrété pour se rendre à Charleville.

    Nous vous confirmerons cela dès que possible.

     

     

     

    Voici le texte d'appel des syndicats :

     

     

     

    Les organisations syndicales CFDT, CFTC , CGT, FSU, Solidaires, UNSA se sont réunies le lundi 31 mai 2010 pour faire l’analyse de la journée de mobilisation du 27 mai pour l’emploi, les salaires et les retraites et pour envisager les suites.

    Elles portent une appréciation positive sur la dynamique de mobilisation qui a rassemblé les salariés du public et du privé, les retraités, les privés d’emploi, les jeunes alors que les annonces gouvernementales, notamment de reporter l’âge légal de départ en retraite, ont été faites 3 jours avant cette journée.

    Les organisations syndicales rappellent que :

    • la remise en cause de l’âge légal à 60 ans est inacceptable et injuste, en particulier elle fait porter les efforts sur les salariés qui ont commencé à travailler tôt et les travailleurs et travailleuses les plus précaires ;

    • la reconnaissance de la pénibilité est incontournable et ne peut se concevoir à partir d’un examen médical ;

    • la question des nouvelles ressources reste pleine et entière ;

    • La situation de l’emploi se dégrade, notamment pour les jeunes et les seniors, nécessitant une autre politique de l’emploi.

    Les orientations du gouvernement ignorent l’essentiel des exigences formulées par les organisations syndicales.

    Le gouvernement, avec mépris, a affirmé vouloir maintenir le cap sans prendre en compte la mobilisation des salarié(e)s. Il écarte toute idée d’un véritable débat et distille son projet au fil de l’eau. C’est inacceptable.

    Le gouvernement reste campé sur l’allongement de la durée de cotisations et le report de l’âge légal de départ à la retraite. Taxation des hauts revenus et des revenus du capital, harmonisation éventuelle entre le public et le privé… autant d’incertitudes et d’inquiétudes sur ses véritables intentions !

    Rien n’est joué ! Le projet de loi devrait être présenté autour du 18 juin. L’intersyndicale se retrouvera régulièrement tout au long du processus qui court jusqu’à l’automne. Elle précisera ses analyses, continuera à faire connaître ses propositions et affinera ses mots d’ordre. Elle continuera à convaincre les salarié(e)s que leur intervention est indispensable.

    Elles décident et appellent les salarié(e)s du public et du privé, les retraités, les privés d’emploi, les jeunes à une nouvelle journée de mobilisation le 24 juin 2010.

  • Retraites: mobilisation le 24 juin

    Communiqué des syndicats du Cg08 (extraits)

     


    CGT - CFDT .Appel à une nouvelle journée de mobilisation le 24 juin ..... Tous dans la rue pour exprimer notre mécontentement

     

     

    .2705_003_s.jpgLe 27 mai a été une grande journée de mobilisation tant au niveau national que local ....



    C'est pourquoi il faut amplifier ce mouvement .... Rien n'est décidé d'avance , l'histoire a su prouver que lorsque le peuple se mobilise massivement, les dirigeants de notre pays sont obligés de composer avec les désidératas de ceux qui les ont mis à leur place...



    C'est pourquoi la CGT et la CFDT appellent à participer au mouvement du 24 juin. Un mouvement inter syndical, où privé, public, jeunes, retraités seront plus que jamais mobilisés pour dire NON !!!!!!

     

    ENSEMBLES FAISONS BOUGER LES CHOSES !!!!

     

     

    La manifestation partira de la place Ducale à 10h00

  • Ardennes Forge : les indemnités versées

     

    Une victoire pour les ex-salariés d'Ardennes Forge


    Cette société qui a succédé à Thomé-Génot, s'est retrouvée elle-même en liquidation. Les salariés ont gagné aux prud'hommes, avec une indemnité fixée à 900.000 euros à se partager pour les 40 ex-ouvriers.

    La société ayant fait faillite, c'est un organisme les AGS qui doivent se substituer à elle. Mais les AGS, expliquant que dans la situation économique actuelle sa trésorerie était en difficulté, a refusé de verser la somme.

    Il a donc fallu aller au pénal pour obtenir justice, m^me si un appel est possible, c'est une victoire pour les"Ardennes Forge" et c'est une sécurité pour l'avenir de tous les victimes des licenciements abusifs.

     

     

    Voici un extrait du blog des Thomé-Génot:

     

     

    rappel des faits:

     

    201005204bf4a8193aa02-0.jpgContrairement à l'habitude dans ce type de dossier, en effet, invoquant ses propres difficultés financières, l'organisme avait refusé de verser les indemnités fixées par les prud'hommes de Charleville pour « licenciement sans cause réelle et sérieuse » et « travail dissimulé » aux quelque 40 anciens salariés de la société liquidée en juin 2008. Soit un total de 900.000 euros à répartir.

    D'ordinaire, les AGS versent l'indemnité même si un appel est formulé sur le fond. Et l'avocat des salariés conseille alors à ses « clients » de bloquer la somme en cas de décision en appel infirmant la première.

    Ardennes Forge est cette société qui avait tenté de prendre la succession de Thomé-Génot à Nouzonville.

    Une procédure est également en cours au pénal pour détournement de fonds destinés à la formation professionnelle.

    L'appel du tribunal des prud'hommes à rendu son verdict ce matin :

    Les AGS ont été débouté, ils devront payer la somme de 900000 euros aux salariés d'Ardennes Forge.

    De plus, une somme de 120 euros pour chaque salarié pour frais de dossier leurs sont allouée.

  • Pétition pour le maintien de la gratuité des transports scolaires

     

    La pétition pour le maintien des transports scolaires gratuits est en ligne.

     


    Pour la signer, cliquer ici

     

    transport_scolaire.jpg

  • Les Ardennes en difficulté

     

    Les départements subissent une crise financière majeure, qui est la conséquence de l'augmentation de leurs dépenses (aide sociale en particulier) et d'une baisse de leurs revenus.

     

    woinic_ardenne_08_conseil_general_08.jpgLe gouvernement a demandé  un rapport à Pierre Jamet, directeur général des services du département du Rhône, sur ces difficultés.

    Le rapporteur confirme la situation difficile des départements, par un effet "ciseaux" (augmentation des dépenses, baisse des recettes).

    Selon les départements, le bilan est différent : le rapporteur cite une dizaine de cas plus délicats.

    Parmi ceux-ci, on trouve les Ardennes : voici le paragraphe qui leur est consacré:

     

     

    1-2.2.1.4 Département des Ardennes
    Les Ardennes ont un des plus bas revenu médian par unité de consommation (15 141 € en 2007), à peine au-dessus de celui de la Creuse, avec un taux de ménages imposés de 47,2% seulement et un taux de chômage élevé et en forte augmentation, à 12,6% en 2009, car il est victime de la désindustrialisation. En revanche, sa population âgée de plus de 75 ans est relativement faible (9% seulement en 2009).
    Néanmoins, son niveau de dépenses/habitant est supérieur de plus de 10% à la moyenne. Il en est ainsi en particulier des dépenses sociales qui sont 9% plus élevées (491 €/h en 2009) ; ces dépenses sont concentrées sur le RMI, ce que l'on comprend bien, mais également sur l'APA, ce qui reste à analyser, malgré les faibles revenus des bénéficiaires.
    Ses recettes par habitants sont également supérieures à la moyenne, avec notamment un produit fiscal plus élevé du fait d'une forte pression fiscale et des dotations plus fortes liées aux mécanismes péréquateurs existants. Au final, on constate une dégradation progressive assez marquée de la situation financière de ce département dont l'autofinancement a diminué d'un tiers en trois ans, la dette s'est accrue de 60% à 588 €/h et la capacité de remboursement, encore satisfaisante en 2007 (2,4 ans), s'est dégradée en conséquence.
    Comme souvent en pareil cas, l'on constate un niveau de dépenses d'investissement plus de 40% plus élevé à 367 €/h en 2007, sans baisse significative depuis. Or près de 35% de ces crédits ont été consacrés à des subventions d'équipement et moins de 25% à des immobilisations. Il faut prendre en compte des investissements contraints, tels les financements autoroutiers et des engagements par une ligne ferroviaire à grande vitesse.

     

    On a sans surprise la confirmation que le département est pauvre, et que ses habitants souffrent plus qu'ailleurs du chômage et qu'ils ont des rapport_attali_benoit_hure_intervient_au_senat_pour_defendre_les_departements.jpgrevenus particulièrement bas en moyenne.

    Par contre le produit fiscal est élevé, à cause d'une forte pression fiscale : merci à Mr Huré et à ses collègues de l'UMP. (photo ci-contre, le président du conseil général sous les ors du Sénat )

    Les Ardennes perdent en capacité d'autofinancement (qui représente  la possibilité d'investir), et la dette a augmenté de 60% en 3 ans.

    Pour ceux qui connaissent un peu les finances publiques, la situation est grave : le département a besoin d'argent, il est déjà fort endetté et les impôts sont à un taux qu'il est difficile d'augmenter. Où trouver le financement ? Continuer à emprunter mène à terme à la catastrophe, faire payer plus les Ardennais serait inacceptable. Il est possible des diminuer les dépenses, mais pas de réduire le coût de la crise sociale et économique.

    Le rapporteur préconise une aide ciblée de l'Etat, on ne voit pas de solution autre pour les Ardennes.

     

  • Hommage à Jean Ferrat

    ferrat.jpgAvec la disparition de Jean FERRAT, c’est un poète, un artiste de premier plan qui nous quitte. Ses textes et ses chansons marqueront encore pour des décennies la culture française. C’est également au militant de la liberté, de la justice sociale à celui qui a soutenu les peuples qui luttent, souffrent et se battent que les communistes veulent rendre hommage.


    Le PCF des Ardennes organise une soirée à la veille de la journée historique de lutte du premier mai

    Vendredi 30 avril à 20 h 30
    Hôtel de Ville de Mézières
    avec la chanteuse ardennaise Adeline
    lecture de textes et de poèmes par Danielle Villière