Communiqué de Europe -Ecologie Les Verts
Pourquoi l’Ademe et la région ne financeront pas l’étude sur l’incinérateur de Givet
Ce lundi 14 février, la commission permanente du conseil régional de Champagne-Ardenne a décidé d’annuler la subvention de 30.000 euros pour la réalisation d’une étude de faisabilité portant sur l’implantation d’une unité de production de combustibles issus de déchets décidée le 9 juillet 2007, au motif que le bénéficiaire, la S.A.R.L. Paperpower, n’a pas respecté l’objet de l’opération ni le cahier des charges techniques.
Le projet : une usine doit être construite route de Philippeville à Givet produisant, à partir de déchets de papeterie un combustible qui serait ensuite brûlé pour produire de l’électricité et de la chaleur. Pour cela, 250.000 tonnes de déchet par an seraient nécessaires : 3 fois la quantité de déchets produits par les ardennais.
Ce projet suscite des inquiétudes des deux côtés de la frontière. Pour Christophe Dumont, Conseiller Régional et co-animateur du comité local Europe Ecologie de Charleville-Ardennes, il incarne le modèle de ces investissements réputés verts très en vogue, mais qui posent question tant par leur contenu que par l’itinéraire de leurs promoteurs.
Un collectif de citoyens givetois du nom de vigilance pose depuis plusieurs mois des questions aux autorités locales, questions relayées par les députés wallons et fédéraux et le ministre wallon de l’environnement Philippe Henry relatives à la provenance des déchets, à la composition exacte des déchets et du combustible fabriqué, à la quantité et à la nature des rejets à la sortie des cheminées.
La société BIOENERGIE VAL DE MEUSE et la SARL PAPERPOWER porteuses du projet sont toutes deux dotées d’un capital de 2 euros, avec à leur tête Evert Jaarsma, homme d’affaires hollandais.
En 2003, l’industriel développe, déjà avec le bureau d’études BIALCO le projet « bioénergie Val d’Adour » (Hautes-Pyrénées) identique au projet bioénergie Val de Meuse, sauf qu’il s’agissait de déchets végétaux et qu’il se situait à Maubourguet dans le sud de la France qui n’aboutira pas, le maire refusant de proroger le permis de construire.
Bien que ni Bialco, ni Paperpower, ni Bioénergie Val-de-Meuse n’aient déposé leurs comptes en 2008 et 2009, les sociétés se lancent dans le projet de Givet appâtées par la labellisation « grenelle de l’environnement » qui entraîne pendant 20 ans un tarif de rachat de l’électricité par l’état doublé par rapport au tarif habituel qui ferait rêver nos agriculteurs qui se lancent dans la méthanisation.
Aujourd’hui c’est l’ADEME qui pose des questions, sans réponse des promoteurs du projet, sur l’origine des déchets, ou alors la société répond que ces renseignements sont confidentiels. Ce qui amène la Région à ne pas verser la subvention destinée aux études
Les questions sans réponse et les zones d’ombre du dossier ainsi que les antécédents de ses promoteurs ainsi que sa situation au coeur du futur parc naturel des Ardennes devraient entraîner, pour le groupe local Europe Ecologie Les Verts de Charleville-Ardennes le retrait de ce projet en l’état.
Mais rien ne se fait en ce qui concerne cette quatre voies annoncée, et les routes existantes ne sont pas améliorées.
N’gahane Pierre de l’Autorité. La plus haute autorité de la région Alpes-de-Haute-Provence en France porte bien son prénom. Un prénom choisi par son père avant même sa naissance, le 14 octobre 1963 à Pointe Noire en République populaire du Congo. « Je peux dire que ce nom a agit sur lui », affirme N’gahane Koutouzi Robert. Il se souvient que son fils a toujours occupé des responsabilités. Doyen de la faculté des sciences économiques et de gestion de l’Université catholique de Lille, vice-président de la même université, président de l’association Initiative pour le développement économique de l’Afrique-Lille (Idéal)… rappelle le géniteur du nouveau préfet de la région de Alpes-de-Haute-Provence. N’gahane Koutouzi Robert est d’avis que son fils n’est pas très ordinaire. Il se caractérise déjà par le fait d’être le dernier né de la famille. Un benjamin inattendu. « Après six enfants, j’ai dit à mon épouse qu’on arrête. Elle ne l’a pas entendu de cette oreille », raconte le père. Il n’en croit pas ses oreilles lorsque son épouse lui annonce : « Je suis enceinte ! » Le fait étant irréversible, il s’énerve et finit par se résoudre à attendre la naissance de l’enfant.
A l'initiative du Collectif de Résistance Ouvrière (CRO), des organisations et associations * ainsi que des citoyens sans étiquette se sont réunis le 7 janvier 2011, pour constituer un Comité de Solidarité et de Soutien aux Inculpés du 28 octobre.