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amnesty international - Page 20

  • L’avortement et la contraception : des soins de santé urgents et essentiels

    Publié Amnesty International le 05.05.2020

    La pandémie de Covid-19 qui s’étend à tous les pays du monde pousse les systèmes de santé au bord de la rupture. De nombreuses personnes sont ainsi confrontées à des difficultés d’accès à l’avortement et à la contraception.

    Face à l’ampleur de la crise sanitaire, les gouvernements sont dans l’obligation de prendre des décisions difficiles quant à l’attribution de leurs ressources limitées. Si dans certains pays l'avortement et la contraception restent accessibles, les restrictions de déplacements, les mesures de distanciation sociale, les pertes d’emploi et les pénuries de médicaments créent de nouveaux obstacles et diminuent l’accès à ces services. Dans des pays comme au Népal et en Afrique du Sud, les prestataires de services d’avortement et de contraception ont été forcés de réduire leurs activités.

    3 millions de grossesses non désirées supplémentaires

    Les services de santé sexuelle et reproductive doivent rester disponibles et accessibles pendant et après la pandémie. Chaque jour, une grossesse sur quatre dans le monde se termine par un avortement. Mais en raison de lois restrictives, tout le monde n’a pas accès à cette procédure en toute sécurité.

    Les recherches montrent que lorsque les femmes se voient refuser l’accès à la contraception et à l’avortement sécurisé, le taux de mortalité maternelle augmente. Cela comprend les décès en couches et ceux provoqués par des avortements dangereux.

    L’ONG Marie Stopes International (MSI), qui fournit des services de contraception et d’avortement dans 37 pays, a averti des conséquences potentiellement dévastatrices du Covid-19 sur la santé maternelle. Elle estime que dans les pays où elle intervient, les perturbations liées au Covid-19 pourraient entraîner 3 millions de grossesses non désirées supplémentaires, 2,7 millions d’avortements dangereux supplémentaires et 11 000 décès liés à des grossesses supplémentaires.

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  • Covid-19 en Europe : L’accès à l’avortement doit être garanti

    Publié le 09.04.2020 par Amnesty International.

    Alors que la Pologne s’apprête à débattre d’une loi draconienne qui restreindrait encore l’accès à l’avortement Nous sommes 100 organisations à réclamer des mesures urgentes pour garantir ce droit fondamental menacé en Europe.

    Malgré la pandémie, les gouvernements européens ont la responsabilité de garantir, sans attendre, l’accès à l’avortement en temps voulu et en toute sécurité pour les femmes et les jeunes filles en Europe.

    L’accès à l’avortement en souffrance

    Dans de nombreux pays européens, le manque de mesures gouvernementales destinées à garantir l’accès aux services, produits et informations essentiels en matière de santé sexuelle et reproductive pendant la pandémie est particulièrement préoccupant. Les femmes et les filles sont soumises à des restrictions considérables de leur accès aux services essentiels de santé sexuelle et reproductive, particulièrement en ce qui concerne les soins d’avortement, les soins post-avortement et la contraception d’urgence.

    En effet, de nombreux hôpitaux et cliniques ont réduit au strict minimum les services de santé reproductive ou les ont fermés en raison notamment de la pénurie de soignants et des réaffectations de personnel. Dans de nombreux endroits, il est extrêmement difficile de bénéficier de services cliniques habituels.

    En outre, les obstacles engendrés par des lois sur l’avortement très restrictives et des formalités administratives onéreuses rendent l’accès sûr à ces soins de santé essentiels extrêmement difficile.

    Ces restrictions affectent de manière disproportionnée les membres de groupes marginalisés, comme les femmes vivant dans la pauvreté ou souffrant de handicaps, les femmes roms, les migrantes sans papiers, les adolescentes et les femmes qui risquent d’être ou ont été victimes de violences familiales et sexuelles. Ces restrictions engendrent également des risques injustifiés d’exposition au COVID-19 pour les femmes et les filles et leurs familles, ainsi que pour le personnel soignant.

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  • Afrique 2019 le courage des populations face à la répression

    Communiqué d'Amnesty International le 06.04.2020

    Dans toute l’Afrique subsaharienne, des manifestants ont bravé des tirs et les coups pour défendre leurs droits. Face aux conflits et la répression qui perdurent, ils ont fait preuve d’un courage immense. Bilan d'un an d'enquête en Afrique.

    En 2019, nous avons vu l’incroyable pouvoir du peuple s’exprimer lors de manifestations de grande ampleur organisées dans toute l’Afrique subsaharienne. Du Soudan au Zimbabwe, de la République démocratique du Congo (RDC) à la Guinée, des personnes ont bravé une répression brutale pour défendre leurs droits.

    Dans certains cas, ces manifestations ont abouti à des changements importants : après la chute d’Omar el Béchir, qui dirigeait le Soudan de longue date, le nouveau régime a promis des réformes favorables aux droits humains. De la même façon, à la suite de manifestations, une série de réformes relatives aux droits humains ont été lancées par l’État éthiopien. Malheureusement, d’autres changements nécessaires sont bloqués par des gouvernements répressifs, qui continuent à commettre des violations en toute impunité.

    Répression violente orchestrée par l’État

    Dans toute la région, des défenseurs des droits humains ont été persécutés et harcelés pour s’être opposés ouvertement aux autorités. Le Burundi, le Malawi, le Mozambique, l’Eswatini (anciennement Swaziland), la Zambie et la Guinée équatoriale ont intensifié la répression du militantisme en 2019.

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  • Covid-19 : l’urgence d’une protection des mineurs isolés

    Publié le 07.04.2020 par Amnesty International.

    Alors que la pandémie persiste, de nombreux mineurs isolés vivent une situation dramatique. Malgré les mesures prises par le gouvernement, ils continuent d’être laissés sans protection.

    Ensemble avec une centaine d’associations et de syndicats, nous avons interpellé le Premier Ministre pour demander une protection effective des mineurs isolés. L’épidémie de Covid-19 renforce immanquablement les risques rencontrés par ces jeunes dont l’état de santé est déjà fragilisé.

    En effet, les quelques mesures prises ces derniers jours et les recommandations adressées aux Conseils départementaux ne suffisent pas à préserver les enfants qui se trouvent à la rue lors des différentes étapes de leur parcours. En violation de la loi, certains départements continuent de leur refuser l’accueil provisoire d’urgence lorsqu’ils se présentent pour demander une protection. Des ordonnances de placements provisoires prises par les juges des enfants ne sont pas exécutées. Les enfants et adolescents dont la minorité a été contestée avant la crise se retrouvent contraints à survivre dans la rue, dans des campements ou des squats et exposés ainsi à tous les dangers.

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  • Covid-19 : ensemble malgré tout !

    Communiqué d'Amnesty International le 18.03.2020.

    Rester chez soi. C’est le mot d’ordre face à la crise sanitaire mondiale du COVID-19. Un mot d’ordre qu’il est essentiel de respecter, au nom de nos valeurs et de la solidarité. 

    Des règles strictes ont été énoncées par le gouvernement français et de nombreux autres gouvernements, et un dispositif de confinement a été mis en place pour lutter contre l’évolution de la pandémie.  

    La situation actuelle mobilise légitimement toute notre attention. C’est une situation inédite à laquelle nous devons nous adapter individuellement et collectivement. La priorité d’Amnesty International est aujourd’hui d’assurer que la santé et la sécurité de tous et toutes soient protégées et notamment celles de ses équipes salariées et bénévoles. 

    Cette crise nous montre à quel point nous sommes tous liés les uns aux autres, et pourquoi nous devons nous soutenir mutuellement. C’est dans de telles périodes de crise que des choses nouvelles peuvent émerger ! Nous nous devons d’être créatifs, mobilisés, et solidaires !! 

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  • En Syrie, la guerre dure depuis 9 ans

    Le 15 mars 2020, le conflit syrien fête ses 9 ans. Un triste anniversaire pour des millions de civils qui manquent toujours cruellement de perspectives d’avenir. Notre rapport annuel dresse un portrait sombre de la situation dans le pays.

    Les civils : premières cibles du conflit

    En 9 années, la population civile syrienne n’a majoritairement connu que la guerre et en a payé le prix fort. 500 000 personnes sont mortes depuis le début du conflit en 2011.

    Selon l’ONU, 100 000 personnes auraient été victimes de détention arbitraire ou de disparition forcée, la plupart aux mains du gouvernement syrien. Plus de 6,5 millions de personnes, dont 40% d’enfants ont été forcés de changer de lieu de résidence et de survie en Syrie. Il s’agit du plus grand nombre de personnes déplacées de force, à l’intérieur de leur pays, dans le monde. Près de six millions de personnes ont également été contraintes de quitter le pays du fait de la guerre et des persécutions.

    Facteur aggravant, les forces gouvernementales restreignent l’accès aux services d’aide humanitaire des Nations Unies dans toute la Syrie. Selon l’ONU, en 2019, les forces gouvernementales n’ont pas donné leur feu vert pour environ la moitié des demandes d’autorisation de missions humanitaires dans le pays. La même année, la Russie et la Chine ont également opposé leur véto au Conseil de sécurité de l'ONU contre l’acheminement de l’aide vers les zones sous contrôle de l’opposition.

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  • L'ONU dresse la liste des entreprises liées aux colonies israéliennes

    Publié le 17.02.2020 par Amnesty International.

    L’ONU vient de publier une base de données répertoriant plus de 100 entreprises impliquées dans les colonies israéliennes illégales. Un grand pas en matière de responsabilisation.

    Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme (HCDH) a publié le 12 février un rapport sur les entreprises engagées dans des activités particulières liées aux colonies israéliennes en Cisjordanie. C’est le Conseil des droits de l’homme de l’ONU qui l’avait chargé de cette mission en 2016. Ce rapport répertorie plusieurs entreprises du numérique spécialisées dans le tourisme, dont Airbnb, TripAdvisor, Expedia et Booking.com. D’après nos recherches, elles favorisent le tourisme dans les colonies et contribuent à leur existence et à leur expansion.

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