Le dialogue indirect entre le journaliste de notre (très objectif) confrère "l'Union" et le président de la 2C2A a tourné à la farce lors du conseil de communauté de jeudi .Farce dans le sens de pièce de théâtre bouffonne (et parfois cruelle), car ces deux là n'en sont pas à se faire des petites plaisanteries . La preuve en est dans les mots utilisés dans le compte rendu publié dans le journal de ce jour : " contrevérités", "malhonnête", "travestir le sens de l'article", "insultant", "manipulation", "manifestation paranoïaque", ...
Cette échange a pour origine les propos d'un délégué communautaire rapportés par l'Union avant le conseil de communauté de jeudi . voir l'article
Il émettait des critiques sur certains aspects du fonctionnement de la 2C2A . Lors du conseil de communauté, de nombreuses allusions ont été faites à ce sujet .
De là vient la réaction du journaliste, qui met en avant son droit à la critique et au commentaire qui n'est pas fait uniquement pour faire plaisir .
Le ton a monté vite car deux pouvoirs se sont trouvés opposés : le pouvoir légitime d'un élu et celui tout aussi légitime d'un rédacteur de presse .
Il semble que plusieurs faits objectifs ont rendu cette confrontation "explosive" (on n'est pas encore en Corse !) :
Les difficultés de la 2C2A, en particulier dans la gestion de Nocturnia . La situation financière délicate (déficit d'exploitation considérable) a obligé la nouvelle équipe dirigeante à prendre des mesures, et elle admet mal que l'on critique ses nouveaux projets .
L'Union a le monopole de la presse locale, et ses compte-rendus prennent pratiquement valeur de document officiel . Quand un article prend un angle particulier et un point de vue subjectif, il est mal vécu par les personnes dont il est question .
Nous n'avons ni la compétence, ni l'envie de donner raison à l'un plus qu'à l'autre . Mais les deux protagonistes ont besoin l'un de l'autre, et on peut parier que d'ici peu ce différent sera oublié .