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Dites "33"
Pour éviter la grippe, il est conseillé d'éviter les regroupements.
Ce qui est assez difficile quand on est membre d'une compagnie de CRS. Ces représentants de l'ordre ont l'habitude de vivre et de travailler groupés.
La CRS 23 de Charleville revient du Sud-Ouest, où elle a croisé une autre compagnie qui compte dans ses rangs un ou des cas de grippe H1N1.
Notre (de bonne compagnie) confrère "L'Union" relate les faits, et l'inquiètude qui existe parmi les hommes et leur famille.
Après Charleville... Reims ?
Hier, en fin d'après-midi, on a appris que « plusieurs personnels de la 23 ne se sentaient pas bien et souffraient des maux de tête ».
L'un d'eux, sur le conseil du médecin de l'administration, est allé faire faire des analyses médicales dont le résultat devrait être connu aujourd'hui.
Pour Jean-Luc Blondel, secrétaire général de la préfecture contacté hier, l'heure n'est pas à la psychose ni à la panique mais à la vigilance. Selon lui, c'était la meilleure solution de ramener les gardiens dans leurs foyers et, le cas échéant, de les soigner au milieu des leurs, en prenant les précautions nécessaires.
Mais, cerise sur le gâteau (régional), la CRS 23 a été relevée à Anglet par la CRS 33 de Reims...On peut penser que les solides gaillards entrainés à des batailles rangées sauront combattre ce virus qui semble actuellement peu virulent.
Notons comme notre quotidien local que la relève est assurée par la CRS 33 de Reims, on reste presque en famille. Mais les hommes de cette compagnie auront au moins un avantage : ils seront surentrainés quand un médecin leur demandera de dire "33".
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Besoin de vacances
Dessin du Canard Enchaîné -
Auxon (10) : le projet d'enfouissement enterré
Le conseil municipal d'Auxon doit se réunir ce soir, mardi 11/08.
Ce doit être l'occasion de confirmer le choix de la majorité des conseillers et de la population de refuser l'implantation d'un centre de stockage de déchets nucléaires. Voici un article de FR3, et des liens avec des videos de la station régionale sur cette affaire.
interview d'un adjoint au maire d'Auxon
Auxon dit Non aux déchets nucléaires
La démission du maire résulte d'un désaccord avec ses habitants sur un projet d'enfouissement de déchets FA-VL.
Jean-Louis Caillet (DVD), en désaccord avec son conseil municipal, a remis sa démission au Préfet la semaine dernière.
Le conseil municipal d'Auxon devrait voter ce mardi soir le retrait du projet de construction d'un centre de stockage de déchets radioactifs sur la commune. Ce vote intervient un mois après le retrait de la candidature de la commune de Pars-lès-Chavanges.
Ce sera le dernier conseil municipal du maire d'Auxon, Jean-Louis Caillet (DVD), qui a remis sa démission la semaine dernière au Préfet de l'Aube (voir plus bas).
Lors de la phase de l'appel à candidature, la commune avait répondu favorablement à l'ANDRA à l'issue d'un vote en conseil municipal.
Depuis, la commune a été retenue par l'Agence Nationale pour mener plus avant les études techniques de faisabilité du projet. Une annonce qui a suscité la colère dans la commune, de la population mais aussi des conseillers municipaux qui avaient à l'époque voté en faveur de la candidature d'Auxon (10).
C'est ce revirement qu'accepte mal Jean-Louis Caillet qui déplore que ses conseillers "retournent [ainsi] leur veste". -
Incident à la centrale de Gravelines (suite)
Nous vous avons informés hier d'un incident à la centrale de Gravelines .
Voici les constats et les conclusions de la FNE sur ce sujet:
Dans la nuit de samedi à dimanche, un incident grave s’est produit à la centrale nucléaire de Gravelines, dans le département du Nord. Réaction de FNE.
Autorité de sûreté nucléaire : communication ou information ?
Un incident nucléaire s’est produit à 3 h 45 dans la nuit de samedi à dimanche à la centrale de Gravelines, dans le département du Nord. Il est survenu lors du déchargement du combustible situé au coeur du réacteur n°1, en arrêt pour une opération de maintenance. Un assemblage constitué de 264 « crayons » qui contiennent le combustible nucléaire est resté accroché aux structures internes supérieures au cours des opérations d'enlèvement.
L’incident n’a été dévoilé que lundi soir par l’Autorité de Sûreté Nucléaire. Sébastien Genest, président de France Nature Environnement, réagit : « L’ASN nous apprend avec plus de 30 heures de retard qu’un accident nucléaire s’est produit sur le site de Gravelines. De plus, l’ASN confond information et communication. Plutôt que des paroles rassurantes et des accidents systématiquement classés de niveau 1, nous préférerions qu’une expertise contradictoire et indépendante des installations nucléaires soit enfin réalisée. »
Un incident grave et minimisé
Cet incident technique a ensuite été qualifié par la direction de la centrale de Gravelines, citée par La Voix du Nord, d'« exceptionnel » et de « délicat ». « Cet incident est grave, » explique Jean Séname, membre de la Commission Locale d'Information de la Centrale Nucléaire de Gravelines et président de l’Adelfa. « Déclarer, comme l'a fait le directeur adjoint du CNPE de Gravelines que la chute éventuelle de cet assemblage serait sans incidence réelle sur la sécurité des personnels et de la population n'est que pure supputation. »
Jean Séname, également membre du directoire du réseau risques industriels de FNE, suit au plus près cet évènement. Il raconte : « Nous avons été prévenu dimanche soir par la centrale. Les représentants de l’Adelfa siégeant du CLI ont demandé en urgence la tenue d’une réunion du bureau de cette instance réglementaire. Ce mardi matin, je me suis rendu sur le site de Gravelines avec une équipe de journalistes. La direction de la centrale a refusé de répondre à leurs questions. Cela en dit long sur l’esprit de transparence qui y règne. »
La démocratie écologique une fois de plus irradiée
« Le fait que cette information soit diffusée par l’ASN, composée de directeurs juridiquement irresponsables et inamovibles, et non par un ministre responsable devant le Parlement, démontre une fois de plus que le nucléaire n’est pas compatible avec la démocratie », souligne Arnaud Gossement, porte parole de la fédération.
FNE s’était battue au Parlement contre le vote de la loi du 13 juin 2006, appelée - non sans ironie - « transparence et sécurité nucléaire ». FNE en demande toujours l’abrogation pure et simple, ainsi que la création d’un mécanisme de contrôle citoyen et démocratique de la filière nucléaire.
Réduire la part du nucléaire, vite !
Pour France Nature Environnement, cet accident rappelle que l’énergie nucléaire fait peser des risques intolérables sur notre sécurité et notre environnement. FNE déplore que le lobby nucléaire se soit battu pour échapper aux engagements du Grenelle de l’environnement et pour ne pas siéger lors de la table ronde sur les risques industriels organisée en début d’année. -
Un incident dans une centrale nucléaire
Un incident, décrit comme "significatif" par l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire), s’est produit dimanche à la centrale nucléaire de Gravelines, dans le Nord. Cet incident serait toutefois "sans conséquence pour le personnel" de la centrale et n’aurait pas entraîné de rejets dans l'environnement. Selon la préfecture du Nord, il n’y aurait " aucun risque de pollution".
Incident de niveau 1
L’accident a eu lieu lors des opérations de déchargement du combustible du réacteur numéro 1 de la centrale. "Un assemblage combustible est resté accroché aux structures internes supérieures au cours de ces opérations alors interrompues, avant l'évacuation du bâtiment réacteur et son isolement", indique l’ASN dans un communiqué.L’ASN classe cet incident au niveau 1 de l’échelle INES, numérotée de 0 à 7. EDF travaillerait actuellement "à la préparation des opérations de remise en place de l'assemblage dans sa position normale". Un incident de même nature s’est produit en septembre dernier à la centrale nucléaire exploitée par EDF au Tricastin, dans la Drôme.
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Nagasaki, 64 ans plus tard.
64 ans plus tard, des personnes souffrent encore dans leur chair des conséquences de la bombe atomique de Nagasaki.
A Nagasaki, où a explosé la deuxième bombe atomique américaine, une cérémonie a marqué cet anniversaire. Il reste des survivants à ce bombardement d'un type nouveau qui a fait plusieurs dizaines de milliers de victimes (principalement des civils). Si les États-Unis s'étaient retrouvées dans le camp des vaincus, l'utilisation délibérée d'une telle bombe en visant une ville aurait été considérée comme un crime de guerre.
Mais les Américains ne se sont jamais excusées pour les deux bombes atomiques larguées sur le Japon (plus de 200 000 morts).
Le président Obama envisage la disparition des armes nucléaires, mais estime qu'il ne le verra pas de son vivant. Espérons qu'il ne verra pas non plus une nouvelle utilisation d'une telle arme.
Voici un article du nouvelobs.com qui relate la cérémonie de Nagasaki :
Le maire de Nagasaki a appelé dimanche 9 août à l'interdiction mondiale des armes nucléaires, à l'occasion du 64e anniversaire de l'explosion de la bombe atomique américaine, qui avait fait environ 80.000 morts dans cette ville japonaise en 1945.
"Nous, êtres humains, avons aujourd'hui deux chemins devant nous", a déclaré le maire de Nagazaki, Tomihisa Taue, lors d'un discours prononcé peu après 11h02, soit l'heure à laquelle une bombe à plutonium américaine a rasé la ville le 9 août 1945. "Si l'un peut nous mener à un monde sans armes nucléaires, l'autre nous emmènera vers l'annihilation et nous fera souffrir une nouvelle fois de la destruction connue à Hiroshima et Nagasaki il y a 64 ans", a-t-il ajouté. L'attaque sur Nagasaki avait eu lieu trois jours après celle qui avait fait 140.000 morts à Hiroshima. Le Japon avait capitulé le 15 août, mettant fin à la deuxième Guerre mondiale.Photo AFP
Hiroshima, avant et après le bombardement américain du 6 août 1945.