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  • Nouvelle loi chasse

    Une nouvelle loi chasse vient d'être adoptée : voici le point de vue de la FNE sur ce texte :


    Le projet de loi, initialement déposé au Sénat par le sénateur Ladislas Poniatowski, contenait plusieurs articles contraires aux droits des Saussier_tableau_de_chasse_.jpgnon chasseurs et à la protection de la nature. Il s’agissait notamment d’imposer un plan de tir à certains propriétaires opposés à la chasse, d’accorder automatiquement l’agrément « protection de la nature » aux fédérations départementales de chasseurs, de légaliser la naturalisation de toutes les espèces « nuisibles », et d’étendre l’usage du grand duc artificiel, un appeau destiné à attirer les corvidés.

    Au mois de mai 2008, France Nature Environnement s’est mobilisée aux côtés de la Ligue pour la Protection des Oiseaux, de la Ligue ROC et de la Fondation Nicolas Hulot. Les associations ont été auditionnées par le rapporteur de la loi et ont proposé des amendements. Au final, les points les plus néfastes de la loi ont été retirés ou amendés, hormis celui concernant le grand duc.

    A l’Assemblée nationale, le gouvernement a proposé et obtenu une procédure de vote conforme. Il était dès lors illusoire d’obtenir d’autres avancées, mais cette procédure garantissait le maintien de celles déjà obtenues et empêchait l’adoption de nouveaux amendements qui auraient
    tableau%20canards%20en%20Argentine.jpgentraîné des retours en arrière. Le texte ayant été voté sans modifications, il ne fera pas l’objet d’une seconde lecture au Sénat.

    France Nature Environnement déplore que ce texte constitue, une fois de plus, une loi de complaisance envers le monde de la chasse, mais sa portée est heureusement amoindrie du fait que les dispositions les plus dommageables ont été retirées. La fédération poursuit son travail de veille parlementaire sur ce sujet, en lien avec les autres associations concernées.

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  • Pêche à la baleine :Greenpeace poursuivi

    Greenpeace a mis en évidence un trafic de viande de baleine au Japon . Les militants locaux ont saisi la police locale, mais l'affaire a été classée très rapidement, et ce sont les militants japonais qui se retrouvent en prison pour vol .

    Arrêtez-moi aussi ! La chasse baleinière en justice, pas ses opposants!

    Paris, le 9 décembre 2008 – Vers 15h, devant l’ambassade du Japon à Paris, une quinzaine d’activistes de Greenpeace ont demandé la fin chasse_baleines1-300x199.jpgdes persécutions politiques contre 2 militants japonais de l’association. Ils ont déployé une banderole en japonais et en français avec le message « Chasse à la baleine en justice ! ». Les activistes, dont certains étaient menottés se sont déclarés « co-accusés » de leurs collègues japonais.

    Au même moment, alors que l’on célèbre le 60ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, les directeurs exécutifs des bureaux de Greenpeace Japon, Allemagne, Pays-Bas, Brésil, Suisse, USA, Nordique, se sont présentés comme co-accusés, au bureau du 1er ministre japonais. Toute la journée, des actions similaires se déroulent sur les 5 continents devant les ambassades japonaises des pays dans lesquels Greenpeace est présent.

    Greenpeace demande la fin immédiate de la persécution politique dont sont victimes au Japon Junichi Sato et Toru Suzuki. En effet, en mai 2008, une enquête menée par Greenpeace avait permis de mettre en évidence un vaste marché noir de viande de baleine volée impliquant l’ensemble des acteurs du programme de la chasse photo_0302_459_306_19763.jpgà la baleine. Les autorités japonaises ont réagit à ce scandale par des poursuites : elles ont arrêté Junichi Sato et Toru Suzuki et perquisitionné le bureau de Greenpeace. Les deux activistes -qui attendent leur procès pour début 2009- sont en liberté sous caution, ce qui les empêche de poursuivre leur campagne contre la chasse à la baleine. Ils risquent jusqu’à 10 années d’emprisonnement.

    Si le premier ministre japonais ne répond pas à leur demande, les « co-accusés » réclament d’être eux aussi arrêtés pour avoir osé protéger les baleines. « Si Junichi Sato et Toru Suzuki sont jugés pour avoir chasse-baleine.jpgdénoncé un détournement de viande et pour s’être opposés au programme de chasse soit disant scientifique du gouvernement japonais dans l’océan austral, le gouvernement japonais doit savoir qu’il devrait tous nous arrêter », a déclaré François Chartier chargé de la campagne océan de Greenpeace France, devant l’ambassade du Japon à Paris. « Ce ne sont pas les activistes de Greenpeace qui doivent être jugés mais ce programme gouvernemental de chasse dans les sanctuaires de l’océan antarctique ».

     

  • un peu de pub !

    Une idée de cadeau (merci à Adèle), même pour soi .

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  • L'EPR en Seine maritime ?

    Sarkozy ayant annoncé un deuxième EPR (centrale atomique de deuxième génération) les élus de différentes régions font la course à l'investiture . Pour Chooz, les élus de droite font le forcing pour défendre l'installation d'une autre centrale .

    Il est quand même curieux que pour un dossier d'importance nationale, des élus défendent avant tout le "développement" de "leur"territoire, et ne semble avoir aucun regard sur l'intérêt général, ou simplement  une interrogation sur l'intérêt du projet .

    Le premier EPR est en construction (avec bien des problèmes) à Flamanville . Ce site était en concurrence avec Penly en Seine maritime . Les élus du secteur de Penly pensent avoir le meilleur dossier . Voici un article qui relate leur action (source CCI de Normandie):

     


    Consensus droite-gauche chez Borloo pour un EPR à Penly

     

    Une délégation d’élus [1] de la Seine-Maritime a rencontré mardi Jean-Louis Borloo, ministre d’Etat de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire pour défendre le site de Penly près de Dieppe, pour la construction du deuxième penly_s.jpgréacteur EPR (European Pressurized Reactor) en France après Flammanville. Annoncée par le président de la République en juillet, la construction d’un nouvel EPR met en concurrence au moins trois sites, Penly en Seine-Maritime, Chooz dans les Ardennes, Cadarache dans les Bouches-du-Rhône et même Flammanville.

    Ardemment défendue par toutes les formations politiques dans la région de Dieppe – à l’exception des Verts et des écologistes – l’argument de Penly repose sur la possibilité de construire un troisième réacteur nucléaire sur un site qui en compte déjà deux, prévu pour en accueillir quatre. Flammanville – qui a la même configuration – avait été préféré à Penly pour le 1er EPR. A Dieppe, on considère que la construction de ce réacteur constituerait une bouffée d’oxygène dans une région où les activités économiques traditionnelles (industrie verrière, automobile, agro-alimentaire, pêche) déjà fragiles, vont souffrir un peu plus de la crise économique. A cela s’ajoute, « une population locale qui a bien accepté les deux premiers réacteurs et qui souhaite poursuivre avec l’E.P.R. », souligne le député UMP Alfred Trassy-Paillogues qui participait à la délégation.

    Selon les participants, le ministre de l’Ecologie et de l’énergie, « a bien reçu » les arguments qui lui étaient présentés. Selon la députée des-militants-de-greenpeace-de-8socialiste Sandrine Hurel, il a même donné des conseils pour affiner le dossier seinomarin.

    Il reste que la décision finale appartiendra au seul président de la République qui a entendu les mêmes arguments chez les concurrents de Penly. Une délégation d’élus et de parlementaires des Ardennes est même allée jusqu’à l’Elysée défendre leur dossier directement auprès de Matthieu Louvot, conseiller technique “énergie“ de M. Sarkozy.

    [1] La délégation était conduite par Antoine Rufenacht et composée des députés Sandrine Hurel (PS), Alfred Trassy-Paillogues (UMP), Sébastien Jumel, maire (PCF) de Dieppe, Patrick Boulier, président (DVG) de l’agglomération Dieppe-Maritime, Jean Bazin, conseiller régional UMP, Gérard Picard, conseiller Général (UMP) du canton d’Envermeu, Daniel Joffroy président de la Communauté de communes du Petit Caux et Jean-Pierre Cacheux, maire de Penly.

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  • se serrer la ceinture

    La crise  qui frappe le monde entier oblige à des sacrifices pour tous . Enfin presque pour tous, si on voit ce qui vient de se passer à l'aéroport Charles de Gaulle . L'événement raconté par "Le Parisien" pourrait être uniquement anecdotique, s'il ne reflétait aussi le gouffre qui sépare la romanee2000.jpgfaçon dont sont vécues les difficultés en haut et en bas de l'échelle sociale .

    Les vendeurs des boutiques d’Aéroports de Paris (ADP) n’en sont pas revenus. Hier, un milliardaire chinois s’embarquait au terminal 2E d’ADP pour prendre son vol vers Pékin. Dans la zone sous douane, il s’est arrêté dans la galerie marchande et s’est offert, à la veille de Noël, plusieurs grands vins pour la somme astronomique de… 46 423 € (plus de 300 000 F).

    Sans le savoir, notre homme a pulvérisé le précédent record de grands crus français que l’on devait déjà à l’un de ses compatriotes qui avait acheté dans une boutique du terminal 2C de l’aéroport Paris-Charles de Gaulle pour 23 000 € de millésimes exceptionnels.
    Hier, le tycoon chinois avait porté son choix sur un jéroboam de côte-du-rhône La Tâche 1991 à 19 990 €. Puis, il a rempli son chariot avec plusieurs Bordeaux dont un Lafite Rothschild 1947 à 9 000 €, un Pétrus 1986 à 8 200 €, un Romanée Conti 2002 à 4 950 € ou encore un Certan 1982 à 390 €. « La vente s’est déroulée en deux fois, a raconté Lynda Chong de la Boutique Aelia. Il a fait un premier achat de 43 083 € puis le passager est revenu après quelques minutes de réflexion et a acheté trois autres bouteilles pour la somme de 3 430 € ». Avant de partir, notre richissime chinois a encore eu le temps de rafler deux Château Palmer 1994, un Château Margaux 1982, un Château Latour 1976 et un Haut Brion 1958.
    Alors que les produits français n’ont plus la cote en Chine depuis que Nicolas Sarkozy a rencontré le dalaï-lama en Pologne, voici un Pékinois qui n’a pas hésité à passer outre pour se payer un joli échantillon du patrimoine oenologique tricolore.

  • Laïcité ; il y a encore du travail

    Notre (très cinéphile) confrère "L'Union" rend compte d'une polémique située à Carignan, et qui concerne la laïcité . Le titre "Peppone et Don Camillo ne sont pas morts" fait directement référence à la série de films italiens des années  60 dont Fernandel était la vedette .camillo.jpg

    Comme le signale le commentaire laissé sur le site de L'Union, la situation n'a rien à voir avec celle du film, puisque celui-ci relatait les conflits d'un maire communiste et du curé d'un village italien, sur le mode de la comédie légère . Passons, on doit comprendre que le journaliste estime que la polémique frise le ridicule, ce qui amène la référence .

    A Carignan, on apprend que le maire a invité ses collègues à rencontrer l'évêque, dans un courrier qu'il corédige avec les abbés de Carignan et de Mouzon .

    Il déclare : "Dans le cadre de ses visites pastorales, il est normal que l'évêque veuille rencontrer les maires. Lorsque les deux curés m'ont demandé de cosigner leur demande de rencontre, je l'ai fait en toute sincérité".

    Qu'un maire, délégataire de l'autorité de l'état, se retrouve co-organisateur d'une visite pastorale, il y a un sérieux problème qui ne relève pas que du comique cinématographique, ou de la manoeuvre politicienne .

    PAPE.jpgPour en rajouter une couche (?), le maire de Carignan se réfère à la définition de la laïcité donnée par .... le pape Benoît XVI . On hésite à comprendre  si ce maire joue à faire l'idiot ou s'il ignore tout de la loi de 1905 ( ART. 2.- La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte ),

    Cette loi assure depuis plus d'un siècle un certain équilibre, qui garantit la pratique de leur culte pour tous les croyants, et met la république en dehors des questions de religion .

    Remettre en cause la loi, en faisant passer ses défenseurs pour ridicules, ou en l'ignorant de bonne foi (!), c'est remettre en cause tout un pan du fonctionnement de la société française et des rapports que peuvent entretenir les citoyens entre eux, quelques soient leurs convictions .

  • la nuit de Noël

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