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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 942

  • 19 mars : un car pour Charleville

    Après la mobilisation très importante du 29 janvier, la journée du 19 mars s'annonce également comme un temps fort . Les organisations syndicales ont réussi à préserver leur unité : toutes ont jugé largement insuffisantes les réponses de Sarkozy à l'urgence sociale. Les P1030403_72.jpgmouvements exceptionnels outre-mer (Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion) montrent qu'une convergence  peut s'opérer sur des revendications concrètes . En Guadeloupe, ce sont des dizaines de syndicats, associations et groupements qui composent le LKP. Celui-ci a fini par obtenir les 200 euros demandés pour les plus bas salaires, mais la mobilisation ne se relâche pas pour que l'accord s'applique réellement .

    La situation dans le monde et en France ne s'est pas arrangée depuis janvier, avec les annonces de licenciements, de chômage partiel, de faillites d'entreprises. Il y a fort à parier que la journée du 19 mars sera une réussite, et que sans réponse adaptée du gouvernement, la protestation pourrait prendre un autre visage, encore plus énergique .

     

    Dans les Ardennes, une manifestations est organisée Place Ducale à 10 heures. Pour y participer, un car partira de Vouziers, à 8 heures 45, derrière la Mairie . Ce car est affrété par la section locale du PS, mais il possible à chacun de l'utiliser pour se rendre à la manifestation . Une participation financière, dont le montant est libre sera demandée à ceux qui l'emprunteront .

    Le retour est prévu après la manifestation, pour être à Vouziers en tout début d'après-midi.

  • Nuit de la chouette

     

    Nuit de la Chouette à Nocturnia


    RDV samedi 14 mars

    323.jpgAu pays de la hulotte, découvrez la vie des chouettes et des hiboux. A la nuit tombée, l’équipe d’animation de Nocturnia vous propose une balade au milieu des ombres, des bruits et des odeurs du crépuscule. Vous pourrez écouter et peut-être observer, émerveillés, la chouette hulotte, le hibou moyen-duc, l’effraie des clochers ou la chevêche d’Athéna. L’occasion également d’apercevoir et d’entendre les autres habitants de la forêt. La proximité de la pleine lune (11 mars) devrait encore faciliter l’observation des chouettes et des hiboux.

    Avant la sortie, l’équipe de Nocturnia vous propose de participer à la création de nichoirs (à partir de 15 heures).

    Animation gratuite - réservation obligatoire

  • Stop à la traite des êtres humains



    La traite des êtres humains est une violation des droits humains : un communiqué de Amnesty International



    Dans toute l'Europe, des femmes, des hommes, des enfants sont victimes de la traite des êtres humains à des fins d'exploitation dans divers secteurs, notamment les travaux domestiques, l'agriculture, la production, la construction et l'hôtellerie, ou à des fins d'exploitation sexuelle.

    stop_traite_200_145.gifCes personnes sont soumises à un ensemble de violations de leurs droits fondamentaux, notamment :

    - le droit à l'intégrité physique et mentale
    - le droit à la liberté et à la sécurité de la personne
    - le droit de ne pas être réduit en esclavage, de ne pas être soumis à des pratiques s'apparentant à de l'esclavage
    - le droit de ne pas être soumis à des actes de torture ou autres traitements cruels, inhumains ou dégradants
    - le droit d'avoir une vie de famille
    - le droit de circuler librement
    - le droit à la vie privée, aux meilleurs soins de santé possibles et à un logement présentant toutes garanties de sûreté et de sécurité.

    C’est leur dignité même qui est violée.
    Certaines ne survivent pas à cette accumulation de violations des droits humains.

    Quant aux autres, il arrive que leur sort soit signalé aux autorités. Mais loin d'être considérées comme des victimes d'un crime odieux, comme des personnes dont les droits ont été violés, elles sont traitées comme des criminels ou des migrants en situation irrégulière qu’il faut expulser le plus rapidement possible.

    Lorsque les autorités engagent des poursuites contre les trafiquants, les victimes de la traite sont instrumentalisées par l’appareil judiciaire. valise_traite_400_283.gifLes répercussions psychologiques, médicales et sociales des épreuves subies par ces personnes, ainsi que les causes sous-jacentes (y compris les facteurs qui les incitent à quitter leur pays et les attirent au lieu de destination), sont rarement prises en compte.
    L’aide qui est parfois offerte aux victimes de la traite est le plus souvent tributaire de leur coopération aux poursuites engagées contre les trafiquants. Une telle coopération les place souvent, elles et les membres de leur famille, à la merci de représailles.
    Il est très rare que les victimes de la traite obtiennent justice, sous forme de réparation, d’indemnisation, de restitution et de réadaptation, pour les atteintes aux droits fondamentaux dont elles ont fait l’objet.
    Les personnes étrangères n'ayant pas obtenu un permis de séjour dans le pays où elles se trouvent sont le plus souvent renvoyées dans leur pays sans aucune considération des menaces qui pèsent sur elles. À leur retour, elles risquent d’être de nouveau soumises à la traite ou victimes de violences de la part des trafiquants ou d’autres personnes.

    La Convention du Conseil de l'Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains en 2008 est une avancée.
    Cette Convention est entrée en vigueur en février 2008. Il faut maintenant qu’elle soit mise en œuvre.

  • 8 mars: quelques chiffres

    En complément de la note précédente, quelques chiffres tirés du"Monde" :


    • 13702.jpg40 milliards d'heures : c'est le temps passé au cours d'une année par les femmes d'Afrique subsaharienne pour chercher de l'eau : l'équivalent d'une année entière de travail de la population active française. (Fonds de développement des Nations unies pour la femme, Unifem)
    • Les femmes assurent les 2/3 des heures de travail dans le monde et ne perçoivent qu'un dixième des revenus. (ONU)
    • 70 % des 130 millions d'enfants non scolarisés dans le monde sont des filles. Il n'est donc guère étonnant que 64 % des 867 millions d'adultes qui ne savent pas lire aujourd'hui soient des femmes. (Banque mondiale, Programme des Nations unies pour le développement)
    • 58,5 % des bacheliers français étaient des filles en 2007. Elles ne représentent plus que 42 % des élèves dans les classes préparatoires aux grandes écoles, toutes disciplines confondues. (Education nationale)
    • 26 % des élèves en écoles d'ingénieurs en France sont des filles. Leur salaire d'embauche, à la sortie de l'école, est inférieur de 7,5 % à celui des hommes. (Insee, CNISF)
    • 15 % des directeurs de recherche dans l'Union européenne, toutes disciplines confondues, sont des femmes . Ce taux n'est plus que de 9 % dans les disciplines scientifiques et techniques. (Commission européenne)
    • 21 % : C'est l'écart de salaire moyen entre hommes et femmes dans le monde . Cet écart est de 17,4 % dans l'Union européenne, de 27 % en France . Il est de 15 % pour les PDG américains, à secteur et taille de firmes comparables en 2008. (Commission européenne, Observatoire des inégalités, Corporate Library)
    • Les femmes représentent 8,8 % des membres des conseils d'administration dans les entreprises du CAC 40. (Capitalcom)
    • 60 % de femmes dans le gouvernement finlandais. La Finlande est le seul pays de l'Union européenne qui compte plus de femmes que d'hommes au gouvernement. Le pays européen qui compte le moins de femmes ministres est la Hongrie (6,25 %). La QO-29-01-08-JM-2.JPGFrance arrive en cinquième position (41,18 %). Le taux moyen, pour les 27 pays de l'Union s'établit à 25,5 %. (Fondation Robert-Schuman)
    • 18,4 % de femmes parlementaires dans le monde. En Union européenne, le taux moyen est de 24 % dans les 27 Parlements nationaux. La Suède est au premier rang (46,70 %), Malte au dernier (8,7 %). La France se classe 24e , (18,54 %). (Unifem, Fondation Robert-Schuman)

     

  • féminisme et Sainte Vierge

    Il y a un média que l'on ne cite peut-être pas assez souvent, il s'agit du site nationspresse.info. Nous avons remarqué un de leur article sur le féminisme, et en cette veille de 8 mars, nous vous le faisons découvrir : c'est le vrai texte, en intégralité et sans avoir rien rajouté . Est-il utile de vous préciser que ce site se définit comme proche du F.N.

    Rappelons les propos de Monseigneur Vingt-Trois qui lui ont valu d'être reconnu comme "macho de l'année" : Interrogé le 6 novembre à Radio Notre-Dame sur le rôle des femmes dans la célébration des offices, le cardinal-archevêque avait répondu :

    «Le plus difficile, c'est d'avoir des femmes qui soient formées. Le tout n'est pas d'avoir une jupe, c'est d'avoir quelque chose dans la tête».

    Voici donc le texte de nationspresse qui répond à la remise du prix:


     

    cardinal23-219x300.jpgLe groupuscule féministe « Les chiennes de garde » vient de décerner le premier prix du « macho de l’année » à Monseigneur André VINGT-TROIS, l’Archevêque de Paris. Au cours d’une manifestation, bien médiatisée bien sûr, ils ont affiché la photo du prélat en la huant !

    Ces attaques contre l’Eglise sont inadmissibles et insupportables !

    L’Eglise n’a aucune leçon à recevoir de ce genre de groupuscules.

    L’Eglise respecte toutes les femmes comme tous les hommes. Elle les déclare non égaux mais complémentaires dans la Création et la procréation qui est leur vocation commune. Il n’y a qu’à voir le culte que voue l’Eglise envers de très nombreuses Saintes et en particulier envers la Très Sainte Vierge Marie qu’elle proclame l’Immaculée Conception pour faire taire ces accusation débiles et mensongères de machisme et sexisme !

    L’Eglise protège la femme alors que ces groupuscules font d’elle une esclave des temps modernes au service des phantasmes de tous les détraqués sexuels.

    « Les chiennes de garde » feraient mieux de cesser d’aboyer et devraient décerner leurs prix de machisme à ceux qui ont libéralisé le divorce, la pornographie et qui ont légalisé le crime abominable de l’avortement !

    A l’heure où nos gouvernants veulent donner toujours plus de droits aux familles contre-nature, seule l’Eglise assure à la femme comme à l’homme sa dignité et son honneur.

    Alexandre SIMONNOT

  • hôpital de Vouziers: le déménagement continue

    Il y a au moins une chose que l'on peut reconnaître à la direction de l'hôpital de Vouziers, c'est qu'elle a de la suite dans les idées. Oh, pardon, on ne dit pas hôpital de Vouziers mais groupe hospitalier sud-Ardennes (GHSA) . Ce groupement a été créé entre les hôpitaux de Rethel et Vouziers, 0000222794-0_w_230_h_230.jpget a été présenté comme la seule façon de sauver l'activité du site de Vouziers.

    Nous n'allons pas revenir sur les fermetures successives de la maternité, de la réanimation, de la chirurgie. Ces piliers du fonctionnement du centre hospitalier local fonctionnaient tous jusqu'en 1993. Depuis....

    Ces fermetures étant actées (?), d'autres décisions sont prises qui soulèvent l'inquiétude :

    Une partie des pensionnaires du V80 est déménagée à Rethel. Ce sont les patients considérés comme les plus lourds : on nous explique que Rethel est mieux équipé pour les recevoir . C'est sûr que Rethel est mieux équipé, quand un scanner est installé, la question ne se pose pas, il va à Rethel .

    Il reste donc à Vouziers des services qui ne demandent pas de gros équipements techniques : médecine, personnes âgées dépendantes, hospitalisation à domicile . Des consultations sont encore possibles, mais voici la dernière information : les endoscopies ne seront plus réalisées à Vouziers . Le gastro-entérologue effectuait jusqu'à maintenant des examens de l'estomac (gastroscopie) ou du gros intestin 250_URGENCES150405.jpg(coloscopie) sur place . Cela n'est plus possible, car il faut une anesthésie et il n'y a plus de médecins anesthésistes sur place (c'est sûr, il n'y a plus de chirurgie ! la fermeture d'un service entraîne la suppression d'un autre).

    Donc tout cela est bien logique. Si on accepte la logique que l'on nous impose, car il ne s'agit même pas du débat sur les petits hôpitaux. Ce qui est imposé l'est au sein du groupement hospitalier, où le déséquilibre entre les deux sites se creuse de plus en plus.

  • Guadeloupe ; l'accord signé

    Après pratiquement deux mois de grève générale, l'accord mettant fin au conflit a été signé en Guadeloupe . Les revendications du LKP allaient bien au-delà des 200 euros d'augmentation, même si l'attention s'est concentrée sur ce point .

    domota_porte_parole_lkp_1.jpgLe LKP, qui est un collectif regroupant des syndicats, des associations et une grande partie des mouvements guadeloupéens, est le gagnant de ce conflit : il a su montrer sa force et sa détermination qui reposent sur le soutient de la population locale .

    Les problèmes de fond de l'île ne sont pas pour autant résolus : le système en place repose sur des monopoles (commerce, transport, agriculture, ...)qui sont contrôlés par quelques personnes . La Guadeloupe fonctionne encore dans un modèle colonial,où pratiquement tout ce qui est consommé sur place vient de la métropole, alors que les exportations n'ont pas d'autres direction que la France métropolitaine : cela crée une dépendance complète et permet pas un réel développement dans la région (les Caraîbes).

    Voici l'avis de RFI sur la fin du conflit :

    C’est un texte qui a mis du temps à être rédigé, corrigé, pour être enfin signé. Ces dix-sept pages de rapport contiennent des décisions rangées par catégories : le logement, l’éducation ou encore le transport. On y apprend, entre autres, que les bailleurs sociaux s’engagent à geler les loyers en 2009, que le centre hospitalier de Pointe-à-Pitre doit être reconstruit avec 500 millions d’euros de budget prévisionnel financé par l’Etat ou que les bâtiments publics auront un double fléchage en français et en créole.

    Cent soixante-cinq articles au total qui abordent la vie courante des afp-photo-175465.jpgGuadeloupéens comprenant la mesure la plus commentée : la prime de 200 euros pour les bas salaires avec un financement public pendant un an de 150 euros. Cette mesure reviendra complètement à la charge des patrons dans 3 ans. Pour le moment, c’est le cas seulement des employeurs qui ont signé : ils sont une minorité, un point qui provoque la polémique dans l’île.