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solidarité - Page 9

  • Cercle de silence

    Si vous considérez que les étrangers en situation irrégulière sont traités en France de façon inhumaine et intolérable.

    Si vous voulez agir.
    NON aux expulsions violentes des étrangers !
    NON aux charters vers un pays en guerre !
    NON à l’escalade aveugle de la répression !

    Qu'il s'agisse du démantèlement de la jungle de Calais, de l'expulsion de trois clandestins afghans ou de l'ouverture d'un débat sur l'identité nationale, les dernières décisions du ministre de l'Immigration font penser à une offensive calculée et électoraliste. Après avoir vainement tenté de faire croire que la répression s’exerçait uniquement à l’encontre des passeurs, dans une conférence de presse, Monsieur Besson dévoile en partie ses intentions : ce sont bien les migrants qui sont l’objet des persécutions. L’objectif consiste à exercer sur eux une pression maximale pour les dissuader de rester en France. Cette politique brutale s’applique sans discernement, au détriment des droits les plus élémentaires des personnes et en violation des dispositions de la « Convention européenne de sauvegarde des droits de l’Homme » et de la « Convention de Genève relative au statut des réfugiés » de 1951.

    Dix jours après l'expulsion de France des trois clandestins afghans, Nicolas Sarkozy a obtenu du Conseil de l’Europe que soit examinée la possibilité d'organiser des vols charters européens pour expulser des immigrés, une façon de banaliser les expulsions.

    Le cercle de silence est une action non violente contre le traitement inhumain infligé aux étrangers en situation irrégulière. Il est organisé par un collectif d’associations et d’organisations  dans de nombreuses villes en France.



    Cercle de silence

    Le Samedi 28 novembre 2009 de 15h00 à 16h30

    Rue Piétonne à Charleville-Mézières (08)

    Intersection rue Bourbon et rue de la République

     

     

    Avec le soutien des organisations suivantes :

     

    amnesty-international.jpglogo_ccfd.jpg

    pe63_resf.jpgcimade.jpg ligue_des_droits_de_l_homme-d1cd6.jpg

  • Délinquants de la solidarité : Lettre ouverte à Eric Besson

    Le courrier de réponse des organisations engagées dans les rassemblements des « délinquants solidaires » adressé le 11 mai à Eric Besson, ministre de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale, et du développement solidaire.

     

    Monsieur le Ministre,

    Vous avez envoyé un courrier très critique à nos organisations engagées dans les rassemblements de « délinquants solidaires » du 8 avril, ensans-papiers.jpg considérant que nous avions procédé à des affirmations infondées.

    Vous savez combien l’action de nos associations, largement soutenue par les Français, est essentielle pour la dignité des personnes, quelles que soient leur condition et situation administrative. Aussi, le mode de relation agressif que vous semblez vouloir instaurer avec les associations qui interviennent sur les questions de précarité nous paraît préoccupant.

    Vous nous avez dit que vous n’aviez pas d’autre objectif que la lutte contre les filières de passeurs et l’exploitation d’une misère qui s’est mondialisée. Pourtant, nous persistons à affirmer que la rédaction de l’article L 622-1 du Code de l’entrée et du séjour des étrangers est en contradiction avec vos dires, en ce qu’elle ne distingue nullement entre les passeurs qui exploitent la détresse des migrants, et les citoyens agissant par humanité et pour la défense des droits fondamentaux, que vous avez choisi d’appeler indifféremment « aidants ».

    De même, l’article L 622-4 du même code ne met pas à l’abri de l’incrimination les citoyens, particuliers et associations car ce texte ne permet l’aide que dans les situations extrêmes, les cas de danger de mort etc., situations rarement atteintes lorsque les secours sont de nourriture, d’habillement, d’hébergement …

    Vous savez fort bien que des actions judiciaires ont été engagées ces derniers temps, à l’encontre de militants de causes humanitaires au seul motif qu’ils avaient porté secours à des personnes sans papiers. Vous ne pouvez ignorer, en tant que ministre en charge de ces sujets, que des salariés de structures d’accueil associatives pratiquant pour des personnes en grande difficulté l’accueil inconditionnel, que le Président de la République avait qualifié de principe intangible, sont aujourd’hui l’objet de poursuites.

    Vous n’ignorez pas non plus les nombreuses interpellations, mises en garde à vue de simples citoyens pour des actes de simple secours à des personnes démunies, au seul motif que ces personnes sont sans papiers.

    Vous n’ignorez pas enfin que des condamnations ont été prononcées sur le fondement de l’article L 622-1 à l’encontre de personnes qui se sont contentées d’accueillir, accompagner, héberger pour des motifs de simple solidarité humaine, des personnes sans papiers en situation de détresse.

    1370706718.jpgContrairement à vos dénégations répétées, l’article L 622-1 du CESEDA permet aux parquets d’engager des poursuites contre des « délinquants de la solidarité ». Nous observons d’ailleurs que votre gouvernement n’a jamais fait connaître aux parquets son interprétation restrictive des textes, comme c’est pourtant l’usage, par la voix du garde des sceaux.

    Même quand les poursuites ne se terminent pas par une condamnation, le mal est fait, l’intimidation crée des dégâts, engendre des traumatismes et des réflexes de peur d’être poursuivi, destinés à prévenir et empêcher toute aide aux personnes sans papiers. C’est ce que nous dénonçons, c’est ce que vous défendez, en refusant de changer la loi.

    Nous demandons, pour mettre un terme à la confusion, que la loi soit mise en conformité avec la directive européenne qui distingue entre ceux que motive la solidarité humaine et ceux qui exploitent l’inhumanité du sort réservé aux sans papiers.

    C’est une erreur de penser que l’on dissuadera des populations de venir en France ou de passer par la France pour aller en Angleterre, en montrant qu’on fait la chasse à ceux qui leur apportent ponctuellement des secours. Leur détermination va bien au-delà de cette « démonstration ».

    En espérant que la vérité des faits aura été entendue et comprise, nous vous prions de croire, Monsieur le Ministre, à nos sincères salutations.

  • non au délit de solidarité



    En 1960, le Manifeste des 121 pour le droit à l’insoumission
    pendant la guerre d’Algérie

    En 1971, le Manifeste des 343 salopes
    pour la dépénalisation de l’avortement,

    En 2009, le manifeste des 144.


    144 personnalités dans tous les domaines (Yolande Moreau, Raymond Aubrac, Cavanna, Boris Cyrulnik, Edgar Morin, Sege Portelli, René Petillon Ariane Mnouchkine, Isabelle Adjani, Robert Guediguian, Jacques Rancière voir la liste ci-dessous) signent un texte, où ils affirment avoir aidé des sans papiers ou être prêts à le faire et demandent l’abrogation de l’article L622-1.

    Dans la lancée de cet appel, Siné Hebdo organisera les Etats Généraux de la Solidarité.
    ABROGEONS LA LOI
    QUI CRIMINALISE L’ENTRAIDE

    L’article L 622-1 du CESEDA (Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile) permet de poursuivre « toute personne qui aura, par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l’entrée, la circulation ou le séjour irréguliers d’un étranger en France ». Ce texte offre la possibilité au procureur de requérir une peine de cinq ans de prison et 30 000 euros d’amende à l’endroit des contrevenants. Pour le législateur, le passeur appointé et le simple citoyen sensible au sort de rescapés qui fuient la pauvreté ou la violence de leurs pays sont donc condamnables au même titre. En vertu de ce principe, gardes à vue et perquisitions se multiplient chez des particuliers et des associations « aidants ». C’est bien l’entraide humaine qui est pénalisée. Or ce qui est légal peut être immoral, l’histoire de France l’a déjà prouvé. Cette loi contredit l’idée de justice en criminalisant la fraternité revendiquée par la République, et punit la solidarité.

    Nous, signataires de ce texte, affirmons avoir aidé des sans-papiers ou être prêts à le faire. Considérant que ceux qui défendent cette loi justifient son maintien en expliquant qu’elle n’est jamais appliquée, nous demandons purement et simplement son abrogation.

     

    Isabelle Adjani actrice - Chrisophe Alévêque humoriste - Isabelle Alonso écrivain - Mouss et Hakim (Zebda) chanteurs - Diego Aranega dessinateur - Pierre Arditi comédien - Ariane Ascaride comédienne- Raymond Aubrac ancien résistant - Clémentine Autain journaliste - Jean-Pierre Bacri acteur - Christian et Olga Baudelot sociologues - Guy Bedos humoriste - Véra Belmont cinéaste -une-sine-hebdo-23.jpg Miguel Benasayag philosophe et psychanalyste - Charles Berling comédien- Jane Birkin artiste - Evelyne Bloch-Dano écrivain - Jacques Bonnaffé comédien- Frédéric Bonnaud journaliste - Jacques Bouveresse philosophe - Jean-Pierre Bouyxou journaliste - Rony Brauman médecin - Zabou Breitman metteur en scène - Véronique Brocard journaliste - Carali dessinateur - Sylvie Caster écrivain - Cavanna écrivain, journaliste - Monique Chemillier-Gendreau professeur de droit - Patrice Chéreau metteur en scène - Jean-Michel Claverie chercheur - Jean-Yves Clément éditeur - Jean-Louis Comolli cinéaste- Pierre Concialdi économiste Philippe Corcuff sociologue - Boris Cyrulnik éthologue - Nathalie De Molling RESF - Régis Debray écrivain- Jean-Michel Delarbre RESF - Benoît Delépine auteur- Michel Delorme éditeur - Jean Douchet cinéaste - Licia Eminenti cinéaste - Jean-Baptiste Eyrault DAL - Loïc Faujour dessinateur - Georges-Yoram Federmann psychiatre - Pascale Ferran cinéaste - Gérard Filoche inspecteur du travail - Antonio Fischetti journaliste - Dan Frank écrivain - Jean-Michel Frodon directeur “Cahiers du cinéma” - Gérard Fromanger artiste - Susan George politologue - François Gèze éditions La Découverte - Denis Gheerbrant cinéaste - Dominique Grange chanteuse - Robert Guédiguian cinéaste - Gisèle Halimi avocate - Marc Held architecte - Daniel Innerarity philosophe - Jiho dessinateur - Hélène Jimenez directrice de l’ACRIF - Pierre Jolivet réalisateur - Isabelle Jonquois avocate - Marcel-Francis Kahn professeur de médecine - Elizabeth Kapnist réalisatrice - Nacer Kettane directeur Beur FM - Tina Kieffer journaliste - Alain Kirili sculpteur - Jean-Marie Laclavetine écrivain - Annie Lacroix-Riz historienne - Jean-Yves Lafesse humoriste - Dominique Lagorgette linguiste - Olivier Landau cinéaste - André Langaney généticien - Hervé Le Bras démographe - Lefred-Thouron dessinateur - Augustin Legrand Enfants de Don Quichotte, comédien - Lindingre dessinateur - Léa Longeot architecte - Ariane Lopez-Huici photographe - Loup dessinateur - Robert Maggiori philosophe - Rémi Malingrey dessinateur - Dominique Manotti romancière - Pierre Marcelle journaliste - Francis Marmande journaliste - Maurice Maschino écrivain - Gus Massiah président du CRID - Bruno Masure une-sine-hebdo-35.jpgjournaliste - Daniel Mermet producteur radio - Betty Mialet éditrice - Miss-Tic artiste - Ariane Mnouchkine directrice Théâtre du Soleil - Joëlle Mnouchkine traductrice - Malika Mokeddem écrivaine - Marie-José Mondzain philosophe - Henri Montant journaliste - Jeanne Moreau comédienne - Yolande Moreau comédienne - Edgar Morin anthropologue - Georges Moustaki chanteur - Michel Onfray philosophe - Christophe Otzenberger cinéaste - Aline Pailler journaliste - Gilles Perrault écrivain - René Pétillon dessinateur - Ernest Pignon-Ernest artiste - Bruno Podalydès réalisateur - Denis Podalydès comédien - Didier Porte humoriste - Serge Portelli magistrat - Jean-Bernard Pouy écrivain- Sylvia Preuss-Laussinotte enseignante-chercheuse - Olivier Py directeur Théâtre de l’Odéon - Serge Quadruppani écrivain- Maurice Rajsfus écrivain- Philippe Ramette artiste - Jacques Rancière philosophe- Patrick Raynal écrivain - Jean-Marc Raynaud éditeur - Robin Renucci comédien - Denis Robert écrivain - Christian Salmon écrivain- Siné dessinateur - Catherine Sinet journaliste - Antoine Spire journaliste - Bernard Stiegler philosophe - Gilles Susong philosophe - Éric Tanguy compositeur - Jacques Tardi dessinateur - Bertrand Tavernier cinéaste - Philippe Texier magistrat - Lilian Thuram footballeur - Tignous dessinateur - Dominique Tricaud avocat - Fred Vargas romancière - René Vautier cinéaste - Vladimir Velickovic peintre - Marina Vlady comédienne - Loïc Wacquant sociologue - Jean-Louis Weil avocat - Willem dessinateur France

  • Non au délit de solidarité

    La pétition : Modifier la loi pour supprimer le délit de solidarité


    Mercredi 8 avril 2009, dans 92 villes en France, nous avons été près de 20 000 à nous présenter, affirmant avoir, un jour, aidé un homme ou une femme sans-papiers en difficulté. Nous avons été 20 000 citoyens décidés à rester des « aidants » et nous exigeons que le délit de solidarité soit supprimé de notre législation
    - Voulez-vous signer la pétition sur le site des délinquants solidaires ? Cliquez ici

     

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    Supprimons le délit de solidarité !

    Le 18 février 2009, à 7H45, une bénévole des « Restos du coeur » et de « Terre d’errance » est placée en garde à vue. Il lui est reproché d’avoir aidé des personnes en situation irrégulière, notamment en rechargeant leurs téléphones portables, en donnant de la nourriture et des habits aux migrants présents dans la région de Calais.

    Dans tout le pays, de nombreux exemples similaires touchent aussi bien des associations, des structures agréées par l’Etat, leurs agents et les bénévoles dans les missions qu’ils assument au quotidien, que des femmes et des hommes qui agissent par des gestes d’humanité pour que des personnes dans la détresse retrouvent leur dignité.

    Ces cas sont emblématiques du climat d’intimidation visant à dissuader toute aide, tout geste de solidarité et de fraternité, y compris familiale, envers des étrangers en situation irrégulière. La France que nous aimons est celle qui met en avant la solidarité et la fraternité plutôt que la peur des étrangers.

     

     

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    Aujourd’hui, la loi punit toute personne qui aurait, par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter, l’entrée, la circulation ou le séjour irréguliers d’un étranger en France (Article L622‐1 du Code d’Entrée et de Séjour des Etrangers). Aucune distinction n’existe entre des réseaux de passeurs qui prospèrent sur la détresse humaine et les associations, ainsi que les personnes qui agissent par solidarité et pour le respect des droits fondamentaux.

    Nous, associations, syndicats, partis politiques et citoyens signataires déclarons que nous avons soutenu, soutenons ou soutiendrons des étrangers en situation irrégulière pour préserver leurs droits, leur dignité ou leur intégrité physique. Nous demandons à être solidairement poursuivis pour ce délit et le déclarerons d’abord le 8 avril, devant les palais de justice et les préfectures. La fraternité érigée aux frontons de toutes les mairies de France ne doit plus être réprimée.

    Plusieurs initiatives venant de députés et de sénateurs le permettent dans les prochaines semaines. C’est notamment le cas, dès le 30 avril, lors d’un débat à l’Assemblée nationale.

     

     

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    - Nous exigeons que le délit de solidarité soit supprimé de notre législation.

    - Premiers signataires : ACASEA / Action Consommation / ADDE (Avocats pour la Défense Des Droits des Etrangers / ADN (Association pour la démocratie à Nice) / Agir Ensemble pour les Droits de l’Homme / ANPASE / Association Toits du monde – Orléans / ATTAC / ATD Quart Monde / Cimade / CLARA / Collectif SDF Alsace / Collectif Les Morts de la Rue / Comede / Emmaüs France / EMDH / Famille d’accueil du Gard / FASTI/ Fédération Sud Education / FNARS / Forum Réfugiés / France Terre d’asile / FSU/ Gisti / Groupe Gauche démocrate et républicaine assemblée nationale / Groupe socialiste, radical et citoyen à l’Assemblée nationale / Homosexualités et Socialisme / ICEM ‐ pédagogie Freinet / Information Solidarité Réfugiés / La Pastorale des Migrants / L’Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie / Les Alternatifs / Les Verts / Le CRAN / Ligue des Droits de l’Homme / Médecins du Monde / Migration santé Alsace / MPEF / MRAP / NPA / Osiris / Parti Communiste Français / Parti de Gauche / Parti Socialiste / Réseau Chrétien immigrés / RESF/ Revue Mouvements / Ré‐So / SALAM Nord‐Pas‐de‐Calais/ SOS Racisme / Sud Education / Syndicat des avocats de France / Syndicat de la Magistrature / Syndicat de la médecine générale / Terre d’asile / Terre d’errance / Terre des hommes / Union syndicale de la psychiatrie / Union syndicale Solidaires /

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  • délit de solidarité

    Ce jour se sont déroulées dans plusieurs villes de France des manifestations pour protester contre le délit de solidarité . Ces derniers temps plusieurs personnes ont été inquitées pour avoir aidé de immigrés . Il existe un article de loi (voir ci-dessous) qui réprime l'aide directe ou indirecte à l'entrée, à la circulation ou au séjour irrégulier d'un étranger en France. Eric Besson affirme que ce texte vise les passeurs et uniquement eux. S'il est de bonne foi, qu'il arrête les mesures contre les aidants, et qu'il fasse modifier le texte de cet article pour le moins ambigu.

    photo_1239200980786-1-0.jpgVoici le compte-rendu de l'AFP sur cette jounée :



    Environ un millier de personnes (1.100 selon la police) se sont réunies mercredi place Saint Michel à Paris à l'appel d'un collectif d'associations dont Emmaüs, la Cimade et le Secours catholique pour demander que l'aide aux sans-papiers ne soit pas considérée comme un "délit de solidarité".

    Le collectif a lancé un appel à manifester dans 90 villes de France sur le thème "si la solidarité devient un délit, nous demandons à être poursuivis pour ce délit!"

    Place Saint Michel, de nombreux bénévoles et militants associatifs arboraient sur leurs vêtements la formule "Aidant, je suis prêt à être poursuivi!".

    Le collectif d'associations récuse le fait que dans la loi de finances, figure un objectif chiffré d'interpellation d'"aidants" aux étrangers en situation irrégulière. L'objectif fixé est de 5.000 pour 2009 et de 5.500 pour 2011.

    Pour les associations, il s'agit d'une "atteinte au droit de solidarité". Selon le ministre de l'Immigration Eric Besson, le terme "aidants" désigne "des personnes participant activement aux filières d'immigration clandestine".

    Les associations récusent également l'article L622-1 du Ceseda (Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile) qui punit de 5 ans d'emprisonnement et d'une amende de 30.000 euros "toute personne qui aura, par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l'entrée, la circulation ou le séjour irréguliers d'un étranger en France".

    Martine Aubry, première secrétaire du PS, était venue, accompagnée de plusieurs députés socialistes affirmer que "la solidarité ne doit pas ALeqM5i0a4zj-338yFFXCpn_XoQRNVAj8gêtre un délit". "C'est non seulement notre rôle mais notre devoir d'être présent et surtout de relayer le débat à l'Assemblée nationale", a-t-elle ajouté devant la presse.

    Une proposition de loi socialiste visant à supprimer le "délit de solidarité" avec les étrangers en situation irrégulière est passée dans la matinée devant la Commission des lois mais a été rejetée. Elle sera cependant inscrite à l'ordre du jour de la journée parlementaire qui lui est réservée, le 30 avril.

  • La solidarité n'est pas un délit

    Voici un appel commun d'organisations humanitaires et de défense des droits de l'Homme : Elles dénoncent le fait que la solidarité avec des personnes en situation irrégulère puisse être considérée comme un délit . Sous Hortefeux comme sous Besson, la chasse aux sans-papiers continue, avec des objectifs chiffrés et une vision comptable des choses. Mais il s'agit d'êtres humains, envers qui la solidarité doit rester un droit et un devoir.


    Aujourd’hui, en France, il est devenu criminel d’accueillir, d’accompagner, ou seulement d’aider une personne en situation irrégulière… Nous Sauvons_La_Solidarite_Logo.jpgsommes tous concernés : parce qu’ avant d’être « sans-papiers », ces hommes, ces femmes et ces enfants sont des personnes en difficulté, isolées et démunies et il est de notre devoir de citoyen de les aider dans la dignité et le respect dû à chaque être humain.


    Voulez-vous télécharger le tract d’appel ? Cliquez ici

    Le 18 février 2009, à 7 h 45 du matin, la police frappe à la porte une bénévole aux Restos du cœur et à l’association Terre d’errance. Depuis deux ans et demi, cette femme organise les dons de nourriture et d’habits pour les migrants qui errent autour de Calais dans l’espoir de passer en Angleterre. Elle recharge aussi leurs portables. Les policiers lui on dit : « on vient vous chercher pour vous mettre en garde à vue, pour flagrant délit d’aide aux personnes en situation irrégulière ».

    L’interpellation le 16 février 2009 d’Hamid, un sans-papier accueilli par la communauté Emmaüs de Marseille Pointe-Rouge, s’est transformée le 17 février 2009, en opération policière dans cette communauté. Ainsi, sur décision du parquet de Marseille une perquisition a eu lieu dans la dite communauté Emmaüs aux fins de recenser la présence d’éventuels compagnons sans papiers. Dans le même cadre, Kamel un responsable de la communauté a été mis en garde à vue pendant 6 heures le 17 février.

    Ces faits s’ajoutent à une liste déjà longue de militants associatifs ou de citoyens ordinaires poursuivis pour avoir manifesté leur solidarité ou agi avec humanité à l’égard de migrants privés du droit au séjour. Alors demain, quels gestes du quotidien seront punis pour remplir les objectifs du Ministère de l’immigration ? Votre médecin sera-t-il interpelé pour avoir soigné un sans-papier malade, ou votre facteur pour lui avoir distribué son courrier ? L’instituteur de vos enfants sera-t-il inquiété pour avoir appris à lire à un enfant dont les parents sont en situation irrégulière ?

    Nous sommes tous concernés : parce qu’ avant d’être « sans-papiers », ces hommes, ces femmes et ces enfants sont des personnes en difficulté, isolées et démunies et il est de notre devoir de citoyen de les aider dans la dignité et le respect dû à chaque être humain.

    Alors si la solidarité devient un délit, nous demandons à être poursuivis pour ce délit !

    Premières Associations Partenaires :
    Emmaüs France / RESF / Fédération Entraide Protestante / Cimade / Comede / Gisti / FASTI / UNIOPSS / Secours Catholique/LDH

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  • Marché de Noël associatif

    Comme tous les ans, Le FJEP-Centre Social organise un marché de Noël associatif à Vouziers dans ses locaux rue du Champ de Foire .

    Cette manifestation regroupe des associations et structures qui sont dans le domaine de la solidarité, avec bien entendu des sections du FJEP-CS346515-0006.jpg?t=3284 lui-même .

    Les bénéfices des ventes vont aux actions développées par les participants, que vous pouvez donc aider en faisant vos achats de Noêl sur place . Les objets en vente sont fabriqués par les membres des associations, ou viennent de loin : ils sont originaux et de qualité, à découvrir sur place jusqu'à 17 h 30 ce jour (dimanche 7 décembre 2008), rue du Champ de Foire à Vouziers .

     

     




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    Pain et chocolat, association d'insertion

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    à déguster


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    le stand du "point compté"


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    Le sous-préfet devant le stand de "Amitiés Vouziers-Civol"


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    Artisanat africain


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    L' Association de sauvegarde du patrimoine vouzinois présente ses productions .