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sarkozy - Page 3

  • Toi, électeur de la République

    Toi, électeur de la République, tu détiens par ton bulletin de vote le pouvoir de choisir le prochain président qui a par la constitution actuelle une place essentielle dans la vie politique du pays.

     

    Toi, électeur de la République, tu as subi cinq longues années de présidence Sarkozy au cours desquelles il a conduit une politique de destruction des valeurs de solidarité et de partage.

     

    Toi, électeur de la République, tu as vécu cette campagne où Sarkozy s'est positionné tellement à droite que ses thèses sont devenues des copies de celles du FN.

     

    Toi, électeur de la République, tu a du subir les François Copé,  Eric Besson, Nadine Morano et autres Frédéric Lefebvre, pourrais-tu humainement  les supporter cinq ans de plus.

     

    Toi, électeur de la République, tu as vu l'école, socle de notre culture commune, dotée de moyens largement insuffisants, et  tu as vu la formation de ses enseignants réduite à néant.

     

    Toi, électeur de la République tu te souviens d'un candidat signant le pacte écologique et qui devient un président élu qui  finalement déclare "L’environnement, ça commence à bien faire "

     

    Toi, électeur de la République tu as entendu Nicolas Sarkozy, «  premier magistrat de France », critiquer la supposée faiblesse de la justice et les juges, tout en se préservant lui-même de toute action judiciaire.

     

    Toi, électeur de la République tu as assisté à la généralisation du critère financier dans le domaine de la santé, qui a fait renoncer de plus en plus de personnes à des soins de base indispensables.

     

    Toi, électeur de la République tu as été insulté dans tes choix et tes combats par un chef de clan qui a cru devoir honorer les "vrais travailleurs" et pouvoir se gausser du fait que "désormais, quand il y a une grève, personne ne s'en aperçoit".

     

    Toi, électeur de la République tu as constaté une utilisation abusive et intolérable de la laïcité qui a été détournée pour servir d'attaque contre les musulmans, tout en insistant sur les racines chrétiennes du pays.

     

    Toi, électeur de la République tu n'es peut-être pas d'accord avec l'ensemble des propositions du candidat d'opposition, mais n'oublie pas que si au premier tour on choisit, au deuxième tour on élimine, et sans état d'âme.

     

    Toi, électeur de la République, dimanche prochain tu dois faire battre Nicolas Sarkozy et voter François Hollande

     

  • La méthode Sarkozy illustrée

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    Dessin du Canard Enchaîné

  • Le Pen compatible avec la République, Sarkozy conciliant avec le FN

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  • Battre le candidat des droites

    Communiqué LDH

    La Ligue des droits de l’Homme se félicite du haut niveau de participation au premier tour de l’élection présidentielle.

    Elle y voit la volonté du peuple français de restituer à la politique son rôle primordial, sans céder aux injonctions de se plier aux intérêts économiques.

     

    La LDH constate l’ampleur du désaveu qui frappe le Président sortant. Ce qui a été sanctionné, c’est un quinquennat au service des puissants, caractérisé par des choix aggravant les injustices sociales, légitimant la xénophobie d’Etat, multipliant les atteintes aux droits et aux libertés, enfermant les citoyens dans une société de surveillance et dans une démocratie limitée. En s’en prenant à tout-va à diverses catégories de la population, parce qu’au chômage, selon leur origine, et même selon leur religion, en désignant des boucs émissaires et en attisant les peurs et les haines, Nicolas Sarkozy a légitimé les idées du Front national, qui s’en trouve plus fort que jamais.

     

    Parce que notre pays ne peut continuer à se livrer, à lui-même, une guerre civile froide, parce que sa défaite est une étape nécessaire, il faut, le 6 mai 2012, barrer la route à Nicolas Sarkozy.

     

    Mais, infliger une défaite au candidat sortant ne suffira pas à répondre aux angoisses et aux espoirs que traduit le premier tour des élections présidentielles. Ce sera au nouveau président de la RépubliquePlacide--Sarkozy.jpg d’impulser une autre politique qui, dépassant l’alternance institutionnelle, ouvre la voie à une réelle alternative politique.

     

    Rétablir un fonctionnement démocratique des institutions en supprimant le cumul des mandats, en assurant l’indépendance de la justice et en élisant les membres du Conseil constitutionnel, ainsi que les autres Autorités indépendantes, à une majorité des deux tiers du Parlement.

     

    Bannir la xénophobie d’Etat en régularisant les sans-papiers qui étudient, vivent et travaillent ici, en ouvrant enfin un réel débat sur l’immigration, en accordant aux étrangers non européens le droit de vote et d’éligibilité aux élections locales, et faire reculer le racisme en cessant de stigmatiser des catégories entières de population en raison de leur origine ou de leur religion.

     

    Restituer aux citoyens leurs libertés en réformant profondément la justice pénale, en abolissant les lois d’exception, en rétablissant la justice des mineurs dans toute son exceptionnalité, en limitant les fichiers et leur usage à des fins proportionnées, contrôlables et à la finalité établie.

     

    Reconstruire des services publics qui soient à la disposition de tous et auxquels tous doivent avoir accès, lancer un plan d’action pour l’hébergement d’urgence et le logement social, construire une justice fiscale et sociale qui assure la progressivité de l’impôt et la redistribution des richesses.

     

    Construire une autre Europe, aux institutions démocratiques, dégagée du dogme de la concurrence, et ouverte sur le monde.

     

    La LDH, au cours des mois à venir, portera ces revendications comme autant de conditions nécessaires pour que notre société cesse de produire de l’injustice et de l’exclusion, pour que se construise l’espoir d’une société plus solidaire et plus libre.

  • Union nationale ou démocratie.

    L'assassinat de sept personnes par un homme se réclamant de l'islamisme radical, est un fait horrible que nous avons condamné clairement dans une note dès le 19 mars.

     

    Pour autant, l'appel à une "union nationale" est totalement inapproprié, voire indécent. Ce crime terrible reste heureusement isolé, et la France n'est pas en guerre. ( Même si son armée participe à des opérations de guerre sur différents fronts). L'union nationale a pour principal but de rendre impossible tout débat et toute critique, l'auteur de tels propos devenant un mauvais Français. Cette logique de guerre a étéimages?q=tbn:ANd9GcTHnXs3wKLR1E5q3DoDSZAfTFR76MmWLMV_int1W7oOp1jlOjf9 poussée à l’extrême lors du conflit mondial de 1914-1918: où les soldats qui ont osé dénoncer l'absurdité de certains ordres ont été fusillés sans autre forme de procès.

     

    Il est vrai que nous avons un grand chef à la tête de l’État, et que le combat lui va si bien! Surtout pour faire oublier son bilan et sa politique, qui sont rejetés par une majorité de Français. Alors il tente de reprendre son habit de grand homme d’État, mais en a-t-il l'envergure ? Ses propositions à chaud pour répondre au drame que la France vient de vivre  ne sont pas à la hauteur. Elles arrivent comme toujours sans concertation, sans vision d'ensemble et sonnent plus comme un constat d'échec de 10 ans aux affaires que comme la vision éclairée d'un grand homme politique.

     

    L'union nationale c'est le chef qui pense, parle et agit au nom de tous, c'est l'opposé de la démocratie. Mettre en avant ces notions en période électorale montre un mépris profond pour le débat et pour les institutions républicaines. Il était nécessaire de respecter une période de deuil et de recueillement. La tentative de Nicolas Sarkozy de se draper dans le drapeau national pour marginaliser ses adversaires à l'élection présidentielle montre qu'il est capable d'utiliser toutes les circonstances pour tenter de garder son siège actuel.

     

    On peut lire sur ce même thème l'éditorial de Politis

     

  • Vérité insondable

    Dans la même journée, deux sondages annoncent des tendances inverses pour les deux candidats mesurés en tête des prochaines présidentielles.

     

    Pour l'IFOP, Nicolas Sarkozy progresse et passe devant Hollande au premier tour.

    Pour la Sofres, Hollande conforte son avance de premier tour et Sarkozy recule.

    Ces deux instituts de sondages sont parmi les plus anciens et sont considérés comme sérieux. Mais les sondages.jpgsondages sont loin d'être une science exacte, surtout avec des échantillons de personnes interrogées assez faible (autour de 1000). Les sondeurs eux-mêmes estiment la marge d'erreur pour un résultat de 30% à 2,5% ( soit entre 27,5 et 32,5 ). Il faut donc interpréter avec prudence les chiffres donnés, surtout pour un seul sondage. Il est possible de se faire une idée en tenant compte de plusieurs études, dans ce cas la marge d'erreur diminue. Mais les sondages ne sauront jamais combien disent la vérité et combien bluffent, c'est une marge d'erreur supplémentaire. Pour effacer cet inconvénient, les instituts vérifient les votes aux élections passées, un décalage avec la réalité constatée et les réponses faites entraîne une correction. Mais ce redressement est un peu du pifomètre. Tout ceci explique les différences observées dans les publications.

    Faut-il alors ne pas tenir compte des sondages ?

    images?q=tbn:ANd9GcSSG36vRhtXBtbRIq3TEnEV05HzgjoiG2DBchYB6w_D1kQDnY8UPour celui qui a des convictions réelles, une montée ou descente des chiffres ne changera pas sa campagne. D'autres s'appuient sur une campagne marketing, où il est important de faire des coups de pub. Sarkozy président avait une cellule sondage importante, et son ami Buisson en a bien profité.

    Les tendances lourdes et de long terme ont une signification plus réelle que des variations minimes  à quelques jours près. Pour le deuxième tour, tous les sondages donnent Sarkozy largement battu. Ce qui ne préjuge pas du résultat du mois de mai , en donnant cependant une information : le rejet du président sortant est très fort actuellement dans l'opinion.