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palestine - Page 6

  • Contraindre Israël à respecter les résolutions de l’ONU

    Communiqué du Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens

    La résolution 2334 du 23 décembre 2016 adoptée par le Conseil de sécurité de l’ONU (avec le vote positif de la France) a condamné la colonisation de la Palestine par Israël, les activités de peuplement de Territoires palestiniens y compris à Jérusalem-Est.

    Le Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et israéliens (CNPJDPI) se félicite de ce vote dont l’importance se mesure à la réaction du gouvernement de Benyamin Netanyahou qui annonce déjà son intention de ne pas appliquer la résolution.

    C’est dans ce cadre que la campagne menée par le Collectif demandant la suspension de l’accord d’association UE/Israël prend toute sa place.

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  • Enfances brisées : les mineurs palestiniens dans le viseur de la répression israélienne

    Alors que le Comité des Nations unies contre la torture rend ses conclusions sur Israël vendredi 13 mai, au sein de la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine, l’ACAT, l’AFPS, la Ligue des droits de l’Homme et le Yes Theater publient un rapport intitulé « Enfances brisées » sur les multiples violations des droits de l’Homme dont sont victimes les mineurs palestiniens aux mains des forces armées et de police israéliennes. Entre torture et mauvais traitements, simulacre de justice et impunité des forces de l’ordre, les associations dressent un bilan désastreux de la détention des enfants palestiniens.

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  • L’appel au boycott des produits israéliens : une expression citoyenne qui doit rester libre

    Communiqué LDH

    Une circulaire datant de 2010 de la ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie, a invité les procureurs à entamer des poursuites contre les citoyens appelant au boycott des produits israéliens (campagne Boycott Désinvestissement Sanctions – BDS). Depuis, des femmes et des hommes sont régulièrement poursuivis pour une action citoyenne pacifique, et ces atteintes à la liberté d’expression sont régulièrement cautionnées publiquement par les plus hautes autorités de l’Etat.

    Ainsi, le 16 février 2016, les groupes PS et LR du Conseil de Paris ont fait adopter deux vœux condamnant l’expression d’appel au boycott. Le 7 mars 2016, au dîner annuel organisé par le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), le Premier ministre, Manuel Vals, déclarait que l’appel au boycott des produits israéliens était « une discrimination fondée sur l’appartenance à une nation ». Le 8 mars 2016, une jeune militante manifestant pour les droits des femmes qui portait un tee-shirt BDS s’est fait arrêter au beau milieu de la manifestation.

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  • Ce n'est pas la détention administrative d’extrémistes qui arrêtera la violence des colons israéliens

    Communiqué de la Plateforme Palestine

    La mise en détention administrative pour traiter les cas de colons violents est une mesure de communication prise par les autorités israéliennes afin de calmer les critiques. Cette mesure, jusqu’alors imposée aux seuls Palestiniens, est présentée comme une réponse ferme à la violence de colons suite à l’incendie criminel dans lequel un bébé de 18 mois, Ali Dawabsheh, et son père ont péri brûlés vifs, dans le village de Douma en Cisjordanie, mais surtout suite à l’assassinat d’une jeune Israélienne pendant la Gay Pride.

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  • Palestine.

    Colonies israéliennes en Palestine : Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a condamné aujourd’hui la décision israélienne de construire 300 nouveaux logements en Cisjordanie et 500 à Jérusalem-Est.
    01 août 2015   

     

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  • Jérusalem : le terreau de la violence

    Communiqué LDH

    L’escalade meurtrière des violences commises à Jérusalem n’est que la conséquence annoncée de la situation que connaissent cette ville et l’ensemble des territoires occupés. L’assassinat de civils n’est, à l’évidence et quelles qu’en soient les raisons, jamais acceptable. La LDH les condamne et s’incline devant toutes ces victimes.

    Elle rappelle avec force que c’est sur le terreau du désespoir que naît la haine de l’Autre.

    La poursuite de la colonisation, le refus de reconnaître un Etat palestinien, le déni de vie que supporte le peuple palestinien depuis des décennies, les tergiversations de la communauté internationale d’imposer une solution conforme aux droits de chacun, voici ce qui fait le lit de la violence et ne fera que renforcer ceux qui refusent la paix.

    La LDH appelle le gouvernement français à reconnaître l’Etat palestinien et à saisir les pays membres de l’Union européenne, ainsi que le Conseil de sécurité de l’ONU, afin d’imposer une solution conforme au droit international.

     

    Paris, le 19 novembre 2014

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  • Conflit à Gaza : Israël visait des habitations civiles délibérément

    [05/11/2014] Larges extraits d'un article d'Amnesty Intenational

     Les forces israéliennes ont tué des dizaines de civils palestiniens dans des attaques menées contre des maisons abritant des familles lors de la dernière opération israélienne dans la bande de Gaza.

    Notre nouveau rapport décrit huit cas dans lesquels des habitations à Gaza ont été prises pour cible par les forces israéliennes, sans avertissement, causant la mort d'au moins 111 personnes dont au moins 104 civils, pendant l'opération Bordure protectrice en juillet et août 2014.  

    Le rapport montre que les forces israéliennes ont eu recours à des bombardements aériens pour détruire des habitations, tuant parfois des familles entières.

    UNE PRATIQUE COURANTE

    Les forces israéliennes ont violé les lois de la guerre en menant une série d'attaques contre des habitations civiles, faisant preuve d'une froide indifférence face au carnage qui en résultait.

    Notre rapport dénonce la pratique courante des attaques de maisons par les forces israéliennes, qui ont témoigné d'un mépris choquant pour les vies des civils palestiniens en ne les avertissant pas et en ne leur laissant aucune chance de s'enfuir.

    Le rapport contient de nombreux témoignages de survivants qui décrivent l'horreur d'avoir eu à creuser frénétiquement dans les décombres et la poussière de leurs maisons détruites, à la recherche des corps de leurs enfants et de leurs proches.

    LE DROIT INTERNATIONAL HUMANITAIRE VIOLÉ 

    Dans plusieurs des cas décrits dans ce rapport, nous avons pu identifier de possibles cibles militaires. Cependant, dans tous les cas, la dévastation en termes de vies civiles et de biens détruits était clairement disproportionnée par rapport aux gains militaires des attaques.

    Quand bien même un combattant eût été présent dans l'une de ces maisons, cela ne dispensait pas Israël de son obligation de prendre toutes les précautions possibles pour protéger la vie des civils pris dans les combats. Les attaques répétées et disproportionnées contre des habitations montrent que les tactiques militaires actuelles d'Israël sont inadaptées et en totale contradiction avec les principes du droit international humanitaire.

    Dans l'attaque la plus meurtrière évoquée dans le rapport, 36 membres de quatre familles, dont 18 enfants, ont été tués lors du bombardement du bâtiment al Dali, un immeuble de trois étages. Israël n'a pas indiqué pourquoi ce bâtiment avait été pris pour cible, mais Amnesty International a identifié la présence possible de cibles militaires à l'intérieur. 

    La deuxième attaque la plus meurtrière visait semble-t-il un membre des brigades al Qassam, la branche armée du Hamas, qui se trouvait devant la maison de la famille Abu Jame. Cette maison a été complètement détruite et 25 civils, dont 19 enfants, ont été tués. Quelles qu'aient été les cibles visées, ces deux attaques étaient manifestement disproportionnées et, en vertu du droit international, elles auraient dû être annulées ou reportées dès lors qu'il est apparu de manière évidente que ces bâtiments abritaient tant de civils. 

    DES CIVILS VISÉS EN TOUTE IMPUNITÉ

    Les autorités n'ont donné aucun argument justifiant ces attaques. Dans certains des cas évoqués dans le rapport, il n'est pas possible de trouver une cible militaire apparente. Les attaques étaient semble-t-il dirigées directement et délibérément sur des civils ou des biens de caractère civil, ce qui constitue un crime de guerre.

    Dans tous les cas sur lesquels notre organisation s’est penchée, aucun avertissement préalable n'a été donné aux habitants des maisons visées. Les prévenir aurait pourtant clairement permis d'éviter des pertes excessives parmi les civils. 

    Il est tragique de penser que ces décès de civils auraient pu être évités. Il est de la responsabilité des autorités israéliennes d'expliquer pourquoi elles ont délibérément choisi de raser des maisons entières pleines de civils, alors qu'elles avaient clairement l'obligation légale de limiter les dommages infligés aux civils et les moyens de le faire.

    (...)

    Dans l'attaque la plus meurtrière évoquée dans le rapport, 36 membres de quatre familles, dont 18 enfants, ont été tués lors du bombardement du bâtiment al Dali, un immeuble de trois étages. Israël n'a pas indiqué pourquoi ce bâtiment avait été pris pour cible, mais Amnesty International a identifié la présence possible de cibles militaires à l'intérieur. 

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    La deuxième attaque la plus meurtrière visait semble-t-il un membre des brigades al Qassam, la branche armée du Hamas, qui se trouvait devant la maison de la famille Abu Jame. Cette maison a été complètement détruite et 25 civils, dont 19 enfants, ont été tués. Quelles qu'aient été les cibles visées, ces deux attaques étaient manifestement disproportionnées et, en vertu du droit international, elles auraient dû être annulées ou reportées dès lors qu'il est apparu de manière évidente que ces bâtiments abritaient tant de civils. 

    IL EST TOUJOURS IMPOSSIBLE D'ACCÉDER A GAZA 

    Israël continue d'interdire aux organisations internationales de défense des droits humains, dont Amnesty International, de se rendre à Gaza, et l'organisation a dû mener ses recherches pour ce rapport à distance, avec le soutien de deux personnes travaillant sur le terrain à Gaza. Les autorités israéliennes ont aussi annoncé qu'elles ne coopéreraient pas avec la commission d'enquête mise en place par le Conseil des droits de l’homme des Nations unies.

    Ce refus de permettre aux observateurs indépendants des droits humains de se rendre à Gaza donne l'impression que les autorités israéliennes cherchent à dissimuler des violations ou à échapper à la surveillance internationale. Pour prouver son engagement à l'égard des droits humains, Israël doit coopérer pleinement avec la commission d'enquête des Nations unies et autoriser immédiatement les organisations de défense des droits humains comme Amnesty International à se rendre à Gaza.

    LIRE / TÉLÉCHARGER  LE RAPPORT