Communiqué LDH
La Ligue des droits de l’Homme se félicite de la relaxe prononcée par la cour d’appel de Montpellier à l’encontre des trois militants s’inscrivant dans la campagne dite « Boycott-Désinvestissement-Sanctions » (BDS) ayant fait l’objet de poursuites pour incitation à la haine raciale. Il leur était reproché d’avoir appelé au boycott des produits exportés par Israël dans le cadre d’une dénonciation de la colonisation, le 15 mai 2010, dans un magasin Carrefour.
Comme pour d’autres affaires similaires, la Ligue des droits de l’Homme réaffirme que ces poursuites étaient non seulement injustifiées mais extrêmement choquantes, l’acte de ces militants ne pouvant une seule seconde être considéré sérieusement comme une incitation à la haine antisémite. Plus généralement, la LDH refuse que toute critique de la politique des gouvernants israéliens et tout acte d’opposition aux graves violations des droits de l’Homme, dont ces gouvernants se rendent coupables depuis des années, soient taxés d’antisémitisme : cet amalgame est non seulement insultant pour les citoyens qui émettent ces critiques mais extrêmement dangereux, y compris pour la lutte contre la haine antisémite que la LDH mène depuis son origine même.
Appliquer le droit international, c’est bien sûr respecter les droits du peuple palestinien, aujourd’hui victime d’un déni d’existence par les autorités israéliennes et la communauté internationale. C’est, d’ores et déjà, appliquer à la lettre la loi de l’Union européenne et permettre à chacun de distinguer entre les produits fabriqués en Israël et ceux fabriqués dans les colonies qui peuvent légitimement faire l’objet d’un boycott.
La cour d’appel de Montpellier confirme ainsi le refus de la justice d’être instrumentalisé. La LDH renouvelle sa demande qu’il soit retiré les circulaires dite Alliot-Marie du 12 février 2010 et Mercier du 15 mai 2012 enjoignant au Parquet d’engager systématiquement des poursuites.
Paris, le 20 mai 2014

des heures de grande écoute et suivies tous les jours par des millions de téléspectateurs, dans lesquelles les candidats se voient remettre ces machines comme prix (« Questions pour un champion », « Des chiffres et des lettres », « Slam »...).
législatif. Par ailleurs, les 13 pays qui ont interpellé Catherine Ashton n’indiquent pas la portée que devra avoir cet étiquetage, ni le type de produits concernés. Il est certain que tous les produits issus des colonies devront être étiquetés, pas seulement les produits alimentaires et cosmétiques. La France, comme l’a fait la Grande Bretagne en 2009, peut agir de manière indépendante en proposant aux grandes enseignes françaises une directive demandant l’étiquetage différencié. C’est le sens de la campagne engagée par la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine en direction des parlementaires français.
Israël doit prendre des mesures urgentes afin d'éviter d'autres morts et blessures provoquées illégalement. Les manifestations de Palestiniens contre l'occupation israélienne se sont encore intensifiées cette semaine, la colère ayant été attisée par les conditions de détention des détenus et prisonniers politiques palestiniens, et notamment par la mort en détention de Maysara Abu Hamdiyeh, un prisonnier palestinien atteint d'un cancer qui était détenu par Israël depuis 2002.