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nucléaire - Page 12

  • EPR finlandais : rien ne va plus.

    L'EPR finlandais devait être le prototype de ce nouveau type de centrale nucléaire.

     

    Les difficultés que rencontre AREVA pour sa construction vont jusqu'à remettre en cause son existence future. L'entreprise française est en conflit avec ses partenaires locaux, et les choses ne vont pas en s'arrangeant entre eux.

    A force de retards, l'équilibre financier est totalement perturbé. De provisions pour pertes en nouvelles provisions, le coût final va se trouver doublé par rapport aux estimations.

    Et dire que certains dans les Ardennes demandaient la construction d'une centrale de ce type à Chooz.

    L'EPR ne tient pas la route sur les délais, ni sur son prix de revient. Quand à l'aspect technique et sécurité, les doutes sont toujours forts, mais on n'est pas prêt d'avoir la preuve de son bon ou mauvais fonctionnement.

     

    Voici un extrait d'un article des Echos :

     

    ALeqM5hBvVTjIC9HN81bWattu5exy6A94A?size=s2Le premier EPR coûtera décidément cher à Areva. Le champion français du nucléaire a annoncé hier soir qu'il avait passé des provisions complémentaires de 550 millions d'euros au premier semestre sur ce réacteur de troisième génération en Finlande. Au total, le groupe s'attend maintenant àperdre 2,3 milliards d'euros sur ce contrat. Lors de la signature en décembre 2003 avec son client TVO, Areva tablait sur un projet d'un montant de 3 milliards d'euros. On va donc vers un doublement du coût. A l'époque, le groupe tricolore visait également une exploitation commerciale à la mi-2009. Aujourd'hui, il évoque un démarrage de l'installation en 2012, mais il se refuse à s'engager sur un délai ferme.

    Changement de comportement


    Le groupe présidé par Anne Lauvergeon reproche à son client de ne pas traiter les documents dans les délais prévus par le contrat. Il estime que TVO met onze mois à valider ces documents, contre deux mois prévus initialement. L'année dernière, les deux parties avaient convenu des mesures d'accélération des démarches, mais Areva estime qu'elles n'ont pas « été mises en oeuvre » par son client. « Ce comportement ne correspond pas aux pratiques habituellement observées lors de la construction de centrales clefs en main et occasionne des délais et des coûts supplémentaires », affirme Anne Lauvergeon. TVO rejette ces accusations.

  • Trop de nucléaire.

    Il y a trop de centrales nucléaires en France, et les projets de construction sont trop importants.

     

    Ce message n'est pas tout à fait surprenant: il y a longtemps que nous disons que le parc nucléaire français est surdimentionné. Et Edf fait du forcing après pour vendre son électricité (voir la promotion du chauffage électrique).

    Comme les centrales vieillissent, le gouvernement prépare la relève.  Sarkozy a décidé de construire un EPR (centrale nouvelle génération), puis un deuxième. Les risques liés à ces nouvelles centrales ne sont pas maitrisés, et leur construction pose de gros problèmes technologiques. Les conséquences sont des retards importants, et des coûts de construction qui dépassent les prévisions.

    Le journal économiques "Les  Echos" voit les choses du côté des investisseurs, mais son analyse rejoint celle des anti-nucléaires : trop de centrales, trop coûteuses. Voici un extrait de leur article :

     

    On a le sentiment qu'on reproduit les mêmes erreurs que dans les années 1970-1980 : on « prévoyait » en 1975, sous la pression du lobby stopeprpenly.gifnucléaire, une consommation de 1.000 TWh en 2000 (contre 474 TWh en réalité) d'où le surdimensionnement du parc nucléaire, d'une douzaine de tranches, qu'on a connu.

    Et ce n'est pas la perspective d'une percée du véhicule électrique (« Les Echos » du 26 décembre 2008) qui risque de changer la donne : si l'objectif ambitieux de 1 million de véhicules électriques en 2020 était tenu, pour 10.000 km/an par véhicule, cela ne représenterait que 2, 5 TWh/an de consommation supplémentaire, moins d'un quart de la production d'un EPR, 0,5 % de la consommation nationale …

    On comprendrait mal dans ces conditions que le débat national sur le nouvel EPR de Penly, qui va s'ouvrir, se borne à des considérations locales et ne soit pas l'occasion de revenir sur les prévisions de demande et la pertinence des choix d'investissement. Et puis, dans la période actuelle, ne vaudrait-il pas mieux investir dans la réhabilitation thermique des bâtiments dont le contenu en emplois par million d'euros dépensé est au moins 5 fois supérieur à celui d'une centrale nucléaire.

    Les investisseurs éventuels qui s'intéressent à l'EPR de Penly seraient bien inspirés de ne pas trop se fier à ces « prévisions » officielles, mais de faire sérieusement leurs calculs de rentabilité en fonction de perspectives plus réalistes.

  • Les Allemands opposés au nucléaire

    Les Allemands  devraient abandonner le nucléaire en 2020.


    Depuis longtemps, une forte opposition au centrales nucléaires existe dans ce pays, qui est à la pointe pour les énergies renouvelables et les économies d'énergies.

    Le choix de sortir du nucléaire est un enjeu politique important, et A Merkel, chef de file de la droite allemande reviendrait bien sur la décision de ne plus faire de centrales nucléaires.

    L'Allemagne a été victime d'incidents répétés dans ces centrales( comme la France l'an dernier), et l'opinion publique semble de plus en plus opposée à leur maintien.

     

    Voici un article d'Antenne 2 sur ce sujet



    image_46887621.jpgUne centrale nucléaire du groupe RWE a été mise hors ligne vendredi suite au déclenchement d'un système de sécurité

    Située dans le nord-ouest du pays, la centrale dite d'Emsland a été automatiquement déconnectée du réseau à 3h00 vendredi.

    Début juillet, une série d'incidents dans une centrale nucléaire opérée par une filiale du groupe public suédois Vattenfall avait déjà mis l'Allemagne en émoi. La chancelière Angela Merkel avait   vivement critiqué l'opérateur.

    "Nous cherchons à savoir ce qui a activé le système de sécurité", a déclaré un porte-parole de RWE Power, filiale spécialisée dans l'électricité du géant de l'énergie RWE. "Nous estimons pour l'instant que la déconnexion ne durera pas plus de deux jours", a-t-il ajouté.

    Berlin doit officiellement fermer progressivement d'ici 2020 ses centrales nucléaires. Cet engagement pourrait être abandonné si Mme Merkel parvient lors des législatives de septembre à se débarrasser de ses actuels partenaires de coalition sociaux-démocrates, et à former une coalition avec les libéraux, qui sont eux pro-nucléaire. 

    L'opinion publique a toutefois été ébranlée par les récents incidents Selon le sondage bihebdomadaire Politbarometer réalisé pour le compte de la chaîne ZDF et paru vendredi, une majorité des Allemands (55%) est désormais favorable à un abandon de l'énergie nucléaire d'ici 2020. Il y a un an, ils n'étaient que 40% en faveur d'un tel calendrier.

     

     


     


     


     

  • Hausse des tarifs à EDF : le prix d'un naufrage

    EDF souhaite voir ses tarifs augmenter de 20%. C'est un aveu d'échec de son choix du tout nucléaire.

     

    L'entreprise vient de procéder à un emprunt pour résoudre ses problèmes financiers et continuer à investir dans le nucléaire. Dans la même 3502346.pnglogique, EDF demande aux pouvoirs publics d'autoriser une augmentation de tarif de 20% sur 3 ans. Le mythe d'une électricité nucléaire bon marché a du plomb dans l'aile.

    Voici un communiqué de Greenpeace à ce sujet.

     

     


    — Paris, le 9 juillet 2009 - La hausse des prix de l'électricité va permettre à EDF de boucher les trous d'une stratégie basée uniquement sur le prétendu « renouveau » du nucléaire. Pour Greenpeace, cette hausse est tout à fait inadmissible. Les français ne doivent pas payer le prix de la volonté d'EDF d'implanter des réacteurs EPR partout dans le monde. Cette stratégie 100% nucléaire est très coûteuse, dangereuse et complètement inutile.
    « En période de crise sociale, énergétique et climatique, EDF ne trouve rien de plus malin à faire qu'imposer aux français le prix d'une stratégie hasardeuse et dangereuse, basée uniquement sur le développement du nucléaire ! s'indigne Yannick Rousselet, chargé de campagne nucléaire à Greenpeace. Contrairement à ce qu'il essaie de nous faire croire par ses campagnes de publicité incessantes et très chères, le groupe EDF ne parie que sur le développement du nucléaire, en France et à l'international. Cette stratégie irréfléchie est extrêmement coûteuse : elle est en train de ruiner l'ex-entreprise publique et de compromettre gravement toute possibilité de lutter efficacement contre les changements climatiques ! Il est temps pour M.Gadonneix de retrouver la raison et de changer fondamentalement de cap et de se tourner vers les renouvelables et les économies d'énergie ! »

    20 milliards d'euros... en fumée ?
    EDF a investi 15 milliards l'année dernière pour racheter British Energy et 4,5 milliards dans la prise de participation de Constellation, un groupe énergétique américain. Pour Steve Thomas, professeur de politique énergétique de l'école de commerce de l'Université de GreenwichGreenpeace, ces lourds investissements sont autant de pari sur le renouveau du nucléaire dans ces deux pays. Or, ce renouveau est hypothétique ; il se pourrait bien que dans ces deux pays, aucun projet de nouveau réacteur n'aboutisse.
    Le troisième pari d'EDF se trouve en Chine. Là aussi, le pari est pour le moins hasardeux : les futurs réacteurs basés sur le modèle EPR, s'il y en a, seront construits par la Chine elle-même.

    la-centrale-nucleaire-francaise-de-dampierre_3921_w560.jpgParmi les autres conclusions du rapport de Steve Thomas « AREVA et EDF : perspectives commerciales et risques dans le secteur de l'énergie nucléaire » :
    - Le renouveau du nucléaire est tributaire de l'aide du gouvernement français via son agence de garanties de crédits à l'exportation, la Coface. Sans l'aide du contribuable français, ni Areva, ni EDF ne seront en mesure de commercialiser ses réacteurs EPR.
    - Du fait de leurs stratégies aventureuses, les deux groupes ont atteint un endettement record.
    - Le nombre de commandes qui se concrétisent en comparaison de celles qui sont annoncée à grand renfort de communication tapageuse, est très faible. Le nombre d'EPR vendu par Areva devrait donc se limiter à quelques unités ces dix prochaines années.
    - Les opérations « sûres » des deux groupes sur le marché français sont en perte de vitesse. La encore, ces groupes font reposer leurs choix risqués sur le contribuable français et les citoyens.

    « EDF oublie de préciser à ses abonnés que ses centrales nucléaires fonctionnent très mal, qu'elles ont le taux de disponibilité le plus faible du monde, qu'elle est obligée d'importer de l'électricité à prix d'or et qu'il va falloir qu'elle dépense rapidement des énormes sommes d'argent pour démanteler ses installations et gérer des millier de tonnes de déchets nucléaires, ajoute Yannick Rousselet. Le temps béni où EDF pouvait cacher ses finances réelles est révolu ! Nous allons tous enfin constater que le nucléaire est un très mauvais choix ! »

    En investissant l'équivalent du prix d'un EPR dans les renouvelables, la cogénération et les économies d'énergie, on peut produire 2 fois plus d'électricité et créer 7 fois d'emplois pérennes. C'est vers cette stratégie que devrait se tourner EDF.

  • Les nomades du nucléaires

    France-info a enquêté sur les travailleurs intérimaires du nucléaire.


    Voici un extrait de leur reportage:

     

    On les appelle “les nomades du nucléaire”, ils vont de ville en ville, pour décontaminer les centrales, au gré des “arrêts de tranche”, les périodes durant lesquelles les réacteurs sont arrêtés pour changer le combustible et pour assurer les travaux de maintenance. _Ils connaissentcentraletxt1.jpg toutes les centrales de France : Golfech, dans le Tarn-et-Garonne, Gravelines dans le Nord, Cattenom en Moselle, Chinon en Indre-et-Loire ou encore Chooz dans les Ardennes. Souvent sur les routes, ces agents intérimaires parcourent 40.000 à 70.000 kilomètres par an. Ils jugent leurs indemnités de déplacement si faibles (en moyenne 60 euros par jour pour l’hôtel et les trois repas) qu’ils séjournent le plus souvent dans des gîtes, dans des foyers Sonacotra ou bien au camping (tentes ou caravanes).
    Certains, pour économiser et rapporter de l’argent à leur famille, dorment dans leur voiture. Bien souvent, ces nomades du nucléaire sont donc obligés de se contenter du confort le plus sommaire.

  • L' Europe sans nucléaire

    Le nucléaire  ou la mise en place d'énergies renouvelables : c'est aussi un des enjeux des élections européennes.


    Le lobby pro-nucléaire est bien représenté à Bruxelles. Elle tente de brouiller le message sur le réchauffement climatique, en faisant passer le nucléaire pour une "énergie propre". Le développement de la fillière nucléaire est incompatible avec des objectifs de développement durable (production la plus proche possible de la consommation, utilisation d'énergies renouvelables, priorité à la réduction de consommation,...)

    Voici un communiqué de "sortir du nucléaire" qui interpelle les candidats aux européennes.

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    Le nucléaire contre les crises climatique et économique ? Une illusion !

    Les derniers rapports sur le climat prévoient d’ici à la fin du siècle une augmentation inquiétante de la température moyenne du globe, une hausse d’un mètre du niveau de la mer, la multiplication des tempêtes, sécheresses et inondations… En décembre 2009, les délégations réunies à la conférence internationale de Copenhague devront adopter les mesures nécessaires pour éviter le pire scénario.
    L’industrie nucléaire entend tirer parti de cette crise pour mettre fin à sa traversée du désert.

    Cette traversée du désert est liée notamment aux catastrophes de Three Mile Island (1979) et Tchernobyl (1986), ainsi qu’au risque de prolifération des armes atomiques. A grand renfort de communication dans les médias français et européens, elle présente la construction de nouveaux réacteurs comme une solution miracle. Pourtant, le nucléaire est une énergie très marginale, qui contribue fort peu à la lutte contre le dérèglement climatique et entrave de fait les vraies solutions.

    Confrontée à de graves difficultés financières, l’industrie s’efforce de faire passer le nucléaire pour un ingrédient indispensable de la relance économique, voire d’une "croissance verte" !

    Elle passe sous silence les coûts et les subventions pharaoniques liés à la construction des réacteurs et à leur futur démantèlement, tout comme les risques considérables (rejets radioactifs, accidents, terrorisme) et le problème irrésolu des déchets. Grâce à cette stratégie agressive, le nucléaire a de nouveau le vent en poupe en Europe, contre toute logique. Certains gouvernements évoquent de nouveaux programmes nucléaires ; d’autres, comme l’Italie, la Suède et la Belgique, envisagent de mettre fin à leur programme de sortie du nucléaire. En Allemagne, la coalition gouvernementale se déchire sur cette question.

    A cette fin, le lobby pro-nucléaire monte à l’assaut des institutions européennes.

    Le Conseil de l’Union européenne, qui réunit les chefs de gouvernement et les ministres de tous les Etats de l’Union européenne, rechigne à couv_doc_europeenne_2009_web.jpgprendre les mesures qui permettraient de lutter efficacement contre le dérèglement climatique… et certains de ses membres aimeraient faire étiqueter le nucléaire comme "énergie propre" !
    La Commission européenne, qui élabore les directives, apporte un soutien actif et à peine voilé à la relance du nucléaire en Europe. Très ouverte aux lobbies, elle s’est faite le relais des industriels du nucléaire, qui sont devenus ses interlocuteurs privilégiés.

    Énergie et climat, sûreté nucléaire, financement des programmes de recherche : les décisions correspondantes se prennent de plus en plus au niveau des institutions européennes.

    Face à cette offensive pro-nucléaire, le Parlement européen, seul organe démocratiquement élu, peut tenter de faire barrage. Les projets de lois de l’Union européenne sont soumis au vote et aux propositions d’amendements des députés européens ; on leur doit l’objectif de 20 % d’énergies renouvelables dans la consommation énergétique européenne d’ici 2020. Mais eux aussi sont désormais courtisés par le lobby nucléaire...

    C’est pourquoi nous devons impérativement, avant les élections du 7 juin prochain, interpeller les futur-e-s député-e-s, quelle que soit leur couleur politique. En leur envoyant les cartes postales (à commander ou à télécharger), vous leur rappellerez avec force que le nucléaire n’est pas une solution aux défis qui attendent l’Europe !

  • Quelle justice pour S. Lhomme ?

    Cela fait 3 ans que la justice enquête sur Stépane Lhomme, porte-parole de "Sortir du Nucléaire". Il est accusé de compromission du secret de la défense nationale, pour avoir révélé qu'une centrale type EPR n'était  pas conçue pour résister à la chute d'un avion de ligne.


    Cette information mérite pourtant d'être connue des citoyens qui devront vivre près d'un EPR.

    Le réseau "Sortir du nucléaire" lance une campagne de soutien à son porte parole:


    non_nous_n_allons_pas_nous_ta.gifEn novembre 2003, le Réseau "Sortir du nucléaire" révèle qu'il détient un document confidentiel défense issu d'EDF qui reconnaît que, contrairement à ce que prétendent les autorités françaises, le réacteur français EPR n'est pas conçu pour résister à un crash d'avion de ligne (voir notre dossier Document confidentiel défense). Ce document a été évoqué à de nombreuses reprises dans la presse, et a jeté le trouble sur le débat public officiel organisé en 2005 et 2006 sur le réacteur EPR : la Commission nationale du débat public a même censuré (voir ici, page 90) la contribution de "Sortir du nucléaire" qui évoquait le fameux document.


    En mai 2006 et mars 2008, Stéphane Lhomme, porte-parole du Réseau "Sortir du nucléaire", a été placé en garde à vue par la DST (aujourd'hui DCRI), sur réquisition du Parquet de Paris... section antiterroriste. Accusé de "compromission du secret de la défense nationale", alors qu'il n'a fait que son devoir de citoyen, Stéphane Lhomme risque 5 ans de prison et 75 000 euros d'amende.


    Depuis mai 2006, Stéphane Lhomme est visé par une "enquête préliminaire" bien curieuse puisqu'elle court... depuis plus de trois ans : une 31-04-stephane.jpgdurée tout à fait hors norme. Les conséquences principales de ce "sur-place" judiciaire sont l'impossibilité d'accéder au dossier et le fait de garder sur la tête une "épée de Damoclès" de 5 ans de prison.


    Le 4 avril 2008, le vice-procureur Alexandre Plantevin, sollicité à plusieurs reprises par l'avocat du Réseau "Sortir du nucléaire" Me Busson, avait enfin répondu, assurant que l'accès au dossier serait possible "sous quinzaine", dès que la DST aurait "transmis les derniers actes effectués". Or, plus d'un an après, malgré d'autres relances, rien n'a changé.


    Aussi, le 4 mai 2009, Réseau "Sortir du nucléaire" a saisi Laurent Le Mesle, Procureur général près la Cours d'appel de Paris. Nous soutenons cette démarche, demandons la clôture de l'enquête préliminaire et, surtout, demandons un classement "sans suites" en faveur de Stéphane Lhomme.

    Par ailleurs, toujours dans cette affaire de document confidentiel défense, EDF aurait mis en place des opérations illégales d'espionnage (*) de Stéphane Lhomme et du Réseau "Sortir du nucléaire", lesquels se sont constitués parties-civiles. Nous demandons là aussi à ce que toute la vérité soit faite.