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nucléaire - Page 14

  • Enfouissement des déchets nucléaires : le débat continue

    Notre(pas encore enterré) confrère "L'Union" rapporte les débats que continue de susciter le projet d'enfouissement des déchets nucléaires . Dans la région, aucune communes des Ardennes n'a répondu positivement, mais dans la Marne plusieurs ont fait acte de candidature .

    La proximité du centre de Bure dans la Meuse fait qu'il existe localement un mouvement d'information indépendant de l'Andra, agence qui gère ces problèmes pour le gouvernement .(voir le site de Bure ).

    Au sein de conseils municipaux qui ont voté pour accueillir éventuellement un centre d'enfouissement, le débat n'est pas clos. Ainsi à Maurupt, il anucleaire-tue-avenir.gif été décidé de consulter les habitants par référendum. C'est une bonne chose, mais comme il a été dit au conseil municipal, cela aurait pu être fait avant de prendre position . Le vote de confirmation parmi les élus a donné 7 "pour" et 6 "contre", ce qui laisse présager un scrutin serré pour la population de la commune marnaise. (vote prévu le 29 mars)

    A trois kilomètres de là, à Pargny sur Saulx, un débat a eu lieu à l'initiative des opposants. Une centaine de personnes ont assisté à cette soirée pour entendre des arguments qui étaient absents dans les documents officiels : tout à été fait pour présenter sous un jour favorable ce projet qui engage un territoire pour des centaines de milliers d'années.

    Quand on leur présente des arguments, les populations locales sont interessées et se sentent concernées.

    Comment sur un sujet si important a-t-on pu demander aux communes de s'engager sans véritable débat contradictoire ?

    Manifestement la tentative de passage en force ne se passe si bien que cela pour l'Andra. Les compensations financières annoncées apparaissent de plus en plus pour ce qu'elles sont : un moyen de masquer les véritables enjeux et de ne pas parler des risques de ce projet .

  • Mox attaque

    Greenpeace a mis en lumière un transport très important de combustible nucléaire entre la France et le Japon : la moitié de la planète à parcourir, avec des tonnes de produit très dangereux . Greepeace dénonce les conditions de ce transfert :

     

    FranceCherbourg / Paris, mercredi 4 mars. Dans la nuit de mardi à mercredi, la première partie du plus important convoyage de plutonium jamais effectué au monde a eu lieu entre l’usine Areva de La Hague et le port de Cherbourg. L’imposant convoi de 5 camions et de dizaines de véhicules d’escorte a quitté l’usine de retraitement à 3h 30, pour arriver au port à 5h15. Greenpeace avait disposé des observateurs tout au long du parcours de 20 kilomètres pour protester et témoigner de l’évolution du convoi. Un second transport de même cherbourg-paris-le-4-mars-2.jpgtype aura lieu la nuit prochaine.

    Les navires de PNTL (Pacific Nuclear Transport Limited) arriveront quant à eux à Cherbourg jeudi pour embarquer les 1800 kilos de plutonium contenu dans les 65 assemblages de MOX et les convoyer vers le Japon.

    « Areva nie le fait que le plutonium issu de réacteur dit « civil » puisse être utilisé à des fins militaires. L’ahurissant dispositif policier déployé pour ce premier convoi en est un démenti évident ! Le Mox est une matière extrêmement dangereuse et proliférante !, déclare Yannick Rousselet chargé de Campagne nucléaire à Greenpeace France. Prétendre, comme le fait Areva, que le Mox n’est pas dangereux parce qu’il a un usage civil revient à dire que la dynamite ne pose pas de problème transvessel.jpgpuisqu’elle peut servir à creuser des tunnels !...»

    « Par cette action de protestation, Greenpeace veut montrer le côté obscur de l’énergie nucléaire, ajoute Yannick Rousselet.De nombreux citoyens dans tous les pays savent maintenant que cette dangereuse cargaison va traverser la planète pendant les deux mois qui viennent ! Nous allons continuer à faire la lumière sur la suite de ce transport et montrer ce qu’Areva et l’Etat français veulent cacher aux populations. »

  • Marche de Bure à Chooz

    Nous vous avons informés de la marche qui doit relier Bure à Chooz . Voici la carte du trajet et des étapes prévues .

    Une étape sera donc organisée à Vouziers le 21 avril prochain, avant de rejoindre Le Chesne .

    Vous pouvez participer à une ou plusieurs étapes de cette marche contre le nucléaire. Voir le site de Bure

     

    Marche1-dc7f4.jpg
  • marche de Bure à Chooz

    Venez marcher un jour, deux jours ou plus !

    Cette marche est organisée par les associations Sortir du nucléaire 08 et CDR 55 (collectif meusien contre l’enfouissement des déchets bure-stop-g.gifradioactifs). Elle partira le lundi 13 avril 2009 de Bure dans l’extrême sud meusien, lieu pressenti pour un enfouissement éternel de déchets atomiques à 500m sous terre, et se terminera le dimanche 26 avril 2009 à Chooz à l’extrême nord des Ardennes, lieu emblématique puisqu’on y trouve 2 centrales nucléaires , Chooz A en cours de démantèlement et Chooz B en activité.

    Elle traversera les régions Lorraine et Champagne Ardenne, où de nombreuses communes ont été approchées ces derniers mois pour accepter, contre accompagnement financier et promesses d’emplois, l’implantation d’un centre d’enfouissement de déchets nucléaires appelés FAVL. Il faut savoir qu’il existe aujourd’hui dans la Marne à Moronvilliers (à l’est de Reims) une base militaire où le C.E.A.(Commissariat à l’Energie Atomique) pratique des essais utilisant de l’uranium et dans l’Aube, deux stockages en surface de déchets atomiques, Soulaines et Morvilliers (tout près de Brienne le Château).

    Cette marche a pour but de mettre en lumière les aberrations du nucléaire, énergie développée sur des leurres : leurre d’une électricité bon marché, leurre d’une indépendance énergétique, leurre d’une maîtrise technologique, leurre d’une industrie créatrice d’emplois et enfin leurre d’une solution à l’effet de serre. Alors que la réalité est tout autre : mode d’énergie imposée sans démocratie, importation d’électricité lors des « pics » de consommation (été comme hiver), technologie coûteuse et fragile (les accidents du Tricastin de l’été 2008 l’ont prouvé), contamination chooz-centrale-nucleaire-08.jpgdes régions entières par des déchets sciemment oubliés, production de déchets ingérables qui vont finir au fond de la terre, contamination lente et irréversible de l’air, de la terre et de l’eau, ...

    Cette marche permettra d’aller à la rencontre des habitants et élus des villages et villes traversés et d’apporter une autre information.

    Tous les détails des étapes de la marche (entre 10 et 20 km par jour), l’organisation et l’hébergement sur www.burestop.org

  • Enfouissement des déchets : des réactions

    L'Andra a sollicité de nombreuses communes pour créer un site d'enfouissement de déchets nucléaires  de faibles activités et de longue vie .

    Dans les Ardennes, à notre connaissance, aucune commune ne s'est portée candidate .nucleaire-enfouissement-yucca.jpg

    Par contre, dans la Marne et dans la Meuse plusieurs communes ont répondu positivement à la proposition de l'agence chatgée des déchets nucléaires .

    L'appel à candidature de l'Andra présentait de gros défauts : c'est l'agence elle-même qui présentait les arguments, sans qu'un avis contradictoire soit donné aux élus et à la population . On se doute que les conditions d'un choix objectif n'étaient pas remplies . Les habitants de ces communes ont le plus souvent été tenus à l'écart, comme si une décision d'une telle importance pouvait se faire sans eux .

    Les autorités de l'état ont parfois appuyé le dossier, mais elles ont oublié la dimension intercommunale d'un tel choix . Les communauté de communes n'ont pas été consultées, alors qu'elles ont la compétence de l'aménagement du territoire : si un site d'enfouissement se crée, les communes voisines en subiront également les conséquences .

    Les conditions de cette consultations des communes entraînent maintenant des réactions :

    Dans la Marne un collectif de communes, voisines de sites potentiels, a réagi . Voici un extrait du journal de la Marne :


    183901-246482.jpgUn collectif d'une dizaine de petites communes de l'Argonnais (Marne) hostiles à l'implantation d'un site d'enfouissement de déchets nucléaires chez elles seront reçues vendredi au ministère du développement durable, a indiqué jeudi leur représentant.Le ministère a confirmé la tenue de cette rencontre.
    Ces localités, qui représentent au total quelque 1.500 habitants, s'inquiètent tout particulièrement de la candidature des trois communes voisines désireuses d'accueillir le site d'enfouissement, a expliqué Nicolas Lerouge, maire de Braux St-Rémy et représentant du Collectif d'élus argonnais.
    Selon lui, les communes de St-Ménehould, Mafricourt et Massige se sont portées volontaires; toutes appartiennent à la même communauté de communes que la sienne.

     

    Toujours dans la Marne, des habitants s'inquiètent du choix de leurs élus, et demandent des explications :

     



    110 personnes ont assisté à la réunion publique contre l'enfouissement de déchets nucléaires à Blesme, Scrupt ou Maurupt.

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    «On a élu des gens à la mairie mais, même seulement pour être volontaire à l'accueil de déchets nucléaires, j'aurais voulu être consultée ! » La salve nourrie d'applaudissements qui a accueilli les propos d'une participante suffisait à dépeindre l'atmosphère de la salle des fêtes de Blesme. Une bonne centaine de personnes avaient fait le déplacement pour la réunion publique organisée par le Collectif contre l'enfouissement des déchets radioactifs, le Cedra, et l'Association des élus meusiens et haut-marnais opposés à l'enfouissement des déchets radioactifs, l'AEMHM, à l'initiative de quelques habitants. A l'ordre du jour, évidemment, la candidature de Blesme, Maurupt-le-Montois et Scrupt à l'accueil d'un site de stockage de déchets radioactifs de faible activité à vie longue.
    « On a de gros doutes, moi je suis prête à déménager si cette implantation se confirme », a lancé Mme Simon, à l'origine avec son époux d'une première lettre ouverte il y a une quinzaine de jours, au terme de l'exposé des représentants du Cedra et de l'AEMHM. « J'ai 69 ans et j'espérais que quelqu'un se lèverait à ma place, mais il n'y a eu personne. Alors maintenant que nous sommes tous réunis, que fait-on ? » Le maire de Blesme, Claude Doyen, présent dans la salle, a alors été interpellé par plusieurs de ses concitoyens de façon très claire : « Allez-vous, oui ou non, revenir sur votre position et revoter ? » Réponse de l'intéressé : « J'ai accepté la réunion de ce soir et j'ai voté la délibération de candidature en croyant bien faire. Maintenant, au terme de cette réunion, j'aimerais entendre un autre son de cloche pour me faire une opinion. Et de toute façon, on consultera la population si notre candidature est retenue"

     

     

  • le nucléaire a de chauds partisans

    Benoît Huré est un chaud partisan de l'implantation d'une deuxième centrale nucléaire à Chooz .

    Nous avons dénoncé dans une note du 20 janvier la pollution que constitue le réchauffement des eaux de la Meuse par le fonctionnement de la centrale existante . Avec 2 centrales, le problème serait pire . Le débit de la Meuse (photo : la vallée de la Meuse)s'est déjà montré insuffisant pour évacuer le surplus de DamesMeuseHN360x240.jpgchaleur, obligeant à un arrêt de la centrale .

    Une "solution" technique est envisagée : elle viendrait d'un bassin de rétention, qui permettrait de relarguer de l'eau en période de sécheresse .

    F. Potron a parlé de ce bassin dans son commentaire du 24 janvier, puisqu'il est envisagé de situer ce lac artificiel dans le secteur Beaumont en Argonne, Vaux en Dieulet, Sommauthe . "L'Union"(notre toujours vert confrère) évoque la question dans un article de ce jour .

     

    Benoît Huré est un grand responsable politique: il est sénateur

    Quand il envisage un projet, il tient compte de toutes les conséquences qu'il entraînera . Pourtant concernant le bassin de rétention(lié à l'EPR qu'il réclame pour Chooz) , il déclare : « C'est une réponse technique, mais elle n'est pas à l'ordre du jour ».

    L'EPR serait à l'ordre du jour, mais pas les aménagements qu'il nécessite ??

     

    197.jpgBenoît Huré est un grand démocrate : il est membre de l'UMP .

    Ce n'est pas le genre à prendre les Ardennais pour des idiots . Pourtant, concernant un aménagement qui n'est pas à l'ordre du jour, il sait déjà dans quel secteur il pourrait se situer, il sait que son coût est inférieur à un aménagement de bord de mer, il sait que le conseil général pourrait participer au financement .

     

    Benoît Huré est un grand Ardennais: il est président du Conseil Général

    Pourtant il oublie de prendre l'avis des habitants du secteur (Beaumont en Argonne, photo ci-dessus): aujourd'hui il serait trop tôt pour en parler, demain il sera trop tard !

    Les habitants de l'Argonne ardennaise souhaitent ils voir plusieurs milliers d'hectares de bois et de terres agricoles sous les eaux ? Tout cela pour une centrale nucléaire de plus, alors que la première centrale n'a en rien empêchée le département de délaisser leur secteur .

    Cette question est assez révélatrice du point de vue de nos décideurs sur le sud-est ardennais ; une vague réserve (d'eau ou d'indiens) qui pourrait être utile pour soutenir un projet extérieur à son territoire ( et tout à fait nuisible par ailleurs )

     

     

  • coup de froid sur l'électricité

    La vague de froid de ce mois de janvier met en relief la fragilité de la production d'électricité, et l'incohérence des centrales nucléaires : celles-ci ne sont pas adaptées à des pics de consommation . Après avoir poussé les Français à s'équiper tout électrique, EdF recommande de baisser sa 2205561.jpgconsommation et craint des délestages, en particulier en Bretagne .

    Voici l'analyse de Greenpeace :

    « Il est scandaleux d’entendre EDF appeler les citoyens à réduire leur consommation alors qu’EDF et l’État français ont mis en place un système où surproduction d’électricité et dispositifs d’économies d’énergie insuffisants obligent les citoyens à gaspiller l’électricité, condamne Frédéric Marillier, de Greenpeace France. Il est aberrant de venir culpabiliser les consommateurs, otages d’un système énergétique inefficace, cher et polluant, à un moment où ils ont légitimement besoin d’énergie ! »(...)

    froid.jpg"Investir dans le nucléaire accentuerait ces phénomènes de pics et de recours aux énergies fossiles, avec comme résultat à terme une augmentation des émissions de CO2 dans l’électricité française, affirme Frédéric Marillier. La France doit renoncer à son projet de 2e EPR et investir les 4 milliards nécessaires à sa construction dans des dispositifs d’économies d’énergie (isolation de l’habitat) et dans le développement des renouvelables, seules solutions permettant de faire face à la fois aux enjeux de consommation, d’indépendance énergétique, de lutte contre les changements climatiques et de défense du pouvoir d’achat des consommateurs."