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nucléaire - Page 15

  • nucléaire :un peu tard

    Hervé Morin, ministre de la défense, annonce que les victimes d'irradiations lors des essais nucléaires français allait pouvoir être indemnisé . Enfin peut-on dire, puisque les premièrs essais remontent à 1960, et que jusqu'à maintenant l'état bloquait totalement ce dossier . Il est certain que 40 ans après, certaines victimes sont décédées : trop tard pour elles .

    Les conditions mises par l'état pour éventuellement indemniser des victimes font réagir les associations qui se battent pour cette cause depuis de essais-nucleaires.jpglongues années (source Europe 1 )

    Jusqu'en 2001, c'était une chape de plomb", raconte Michel Verger. Le président de l'Association des vétérans des essais nucléaires s’est donc dit satisfait de l’annonce mercredi par le ministre de la Défense de la présentation, d’ici début 2009, d’un projet de loi pour indemniser les victimes des essais nucléaires menés par la France en Polynésie et au Sahara algérien. Même s’il ne s’agit là que d’un premier pas.

    Selon Hervé Morin, quelque 100.000 personnes, des civils et des militaires, ont participé aux 210 essais nucléaires conduits par la France de 1960 à 1996. Pour le ministre de la Défense toutefois, seules "quelques dizaines ou quelques centaines" pourraient être concernées par les indemnisations. Pour cela, il faudrait souffrir d'une pathologie "radio-induites" (leucémie, cancer broncho-pulmonaire...) et avoir été exposé aux radiations au-delà d'un certain seuil.

    9.jpgDes critères qui inquiètent les associations qui réclament depuis de longues années la création d'un fonds d'indemnisation, sur le modèle de celui créé pour les victimes de l'amiante. Selon l'Association des vétérans des essais nucléaires, 35% des vétérans sont atteints de cancers, soit le double de la population française. Et de rappeler que depuis 2002, 18 propositions de lois de parlementaires de la majorité et de l'opposition pour une éventuelle indemnisation sont restées lettre morte.

     

    Il semble de plus que les populations locales qui n'étaient pas employées par l'armée ne seraient pas concernées par le projet d'indemnisation : une différence de traitement scandaleuse si elle se confirme .

  • ni nucléaire, ni effet de serre

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    La 14ème Conférence des Nations Unies sur les Changements Climatiques a lieu du 1er au 12 décembre 2008 à Poznan, en Pologne. A cette terre-nuc.jpgoccasion, le Réseau "Sortir du nucléaire" et ses associations invitent les citoyens à exprimer leur inquiétude face au dérèglement climatique, mais aussi leur rejet du nucléaire, abusivement présenté comme une option favorable au climat. 

C’est ainsi que le Réseau "Sortir du nucléaire", qui anime avec le soutien de nombreux partenaires [*] une campagne nationale intitulée "Ni nucléaire, ni effet de serre" (http://ninucleaire-nieffetdeserre.org ), organise samedi 29 novembre une grande journée d’actions décentralisées sur ce thème, dans toute lavide.gifvide.gif France et au-delà.

    Pour illustrer la montée des eaux due au réchauffement climatique, les manifestants porteront des masques, tubas, palmes, bouées, etc. Et pour rappeler le péril nucléaire, les attributs habituels des actions antinucléaires : drapeaux, banderoles, fûts "de déchets radioactifs", combinaisons blanches...

    doc-campagne-2008-g.jpgLe Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que, s’il fait courir à la planète des risques immenses, le nucléaire ne couvre néanmoins que 2,5% de la consommation mondiale d’énergie : sa contribution à la lutte contre le réchauffement climatique est donc quasiment nulle. Et, contrairement à ce que prétendent les industriels de l’atome, cette part très faible va encore se réduire car les nouveaux réacteurs, qui pourraient hélas être construits ici ou là, seront moins nombreux que ceux qui vont fermer dans les années à venir.

    Il ne faut pas non plus oublier que, s’il faut lutter contre le changement climatique, c’est pour sauver la planète : il est donc parfaitement absurde de prétendre viser cet objectif en utilisant le nucléaire... qui est lui-même une calamité planétaire : risques d’accident, déchets radioactifs, contaminations diverses (mines d’uranium, rejets des installations nucléaires, etc), prolifération...

    D’ailleurs, c’est le réchauffement climatique qui s’attaque au nucléaire et non l’inverse : lors des canicules et sécheresses, il faut arrêter les réacteurs situés en bord de rivière. Et la montée des eaux, due au réchauffement climatique, va tôt ou tard causer des problèmes insolubles pour les installations nucléaires situées en bord de mer.

    terre_reveil3-7aca9.pngHeureusement, il se trouve que ce sont les mêmes mesures qui permettent de lutter contre le changement climatique et de sortir du nucléaire : réduction de la consommation d’énergie (à commencer par celle des pays riches), efficacité énergétique (consommer moins pour le même confort) et développement massif des énergies renouvelables. C’est cette voie qu’il faut suivre et que les citoyens doivent donc imposer à leurs élus.

    [*] Action consommation, Agir pour l’environnement, Alternative libertaire, Avigolfe, Biocoop, CAP21, Chiche !, Confédération paysanne, Cyberacteurs, Enercoop, Fac Verte, Greenpeace, Les Amis de la terre, Les Verts, LCR / NPA, Mouvement pour une Alternative Non-violente, Nature et progrès, Objectif 21, Réseau Action Climat et Réseau "Sortir du nucléaire"

  • Sainte-Menehould candidate à la candidature

    Nous vous avions informé que pour l'accueil d'un centre d'enfouissement de déchets nucléaires, une commune de la Marne avait posé sa candidature . Il semble bien se confirmer que cette commune soit la seule du département, il s'agit de Sainte-Ménehould . Lors du conseil municipal du 13 novembre dernier, les élus ont pris une délibération dans ce sens par 17 voix contre 7 . Le maire a déclaré qu'il ne s'agissait pas le5e99uf.jpgd'accepter d'emblée, mais de s'informer pour réfléchir . Ce vote constitue cependant un premier pas vers une acceptation, la position favorable du maire  à cette installation étant connue .

    Pourtant l'agence chargée de se dossier est bien obligé de reconnaître que :
    Selon les responsables de l'Andra, un site de stockage comme celui-là n'est nullement exposé à un quelconque risque d'explosion (et donc que du radioactif se promène à l'air libre !).
    Le vrai souci, comme l'ont expliqué assez franchement les spécialistes de l'Andra aux élus argonnais, c'est ce que ces déchets deviendront dans 300 ans ou plus. Car après quelques siècles, les couches censées les couper du reste du monde finiront forcément par perdre de leur imperméabilité. La science aura-t-elle suffisamment progressé d'ici là pour régler cette question ? Personne ne peut le dire. Le secrétaire général de l'Andra, assez honnête, a déclaré : « Comment voulez-vous que nous prenions des engagements au-delà d'une certaine durée ? A quoi ressemblera la société des hommes dans un millier d'années ? Nul ne le sait ». Le directeur du laboratoire de Bure enchérit : « Cinq ou six générations après nous, on sait où l'on va. Ensuite, c'est sûr que c'est moins clair…
    (source "L'Union")

     

    logoAndra1.jpgOn va donc enfouir des déchets à très longue vie, en sachant qu'au-delà de 300 ans, personne ne peut dire ce qu'ils vont devenir . Quelle sera la société à cette époque, nous l'ignorons . Mais ils auront de millions de m3 de déchets dans des fûts oxydés, plusieurs centaines de mètres sous terre . La science aura-t-elle assez progressée pour résoudre ce casse-tête ? Les responsables de l'Andra ne le savent pas, mais comme ils ne seront plus là  pour gérer le problème, peu importe .

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    Spécialité du pied de cochon, ou du tour de cochon (à nos descendants)
  • nucleaires : les écolos allemands continuent

    Les militants écologiques allemands continuent leur lutte contre le transport des déchets nucléaires . Comme souvent, leur lutte est massive et ALeqM5gtQ1wqI_RRHRuZ_cHQbviiU6TfZQ?size=mpacifiste, mais pleine de détemination . En retardant le convoi de déchets et en obligeant la police à un déploiement massif, ils obtiennent un retentissement important dans les media ;: les problème du nucléaire en Allemagne est plus que toujours d'actualité . Voici un point de vue (suisse ) sur cette mobilisation (tsrinfo.ch) :

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    0,,3778529_4,00.jpgLa police allemande a délogé lundi dans le calme environ 1000 antinucléaires postés devant l'entrée du centre de déchets nucléaires de Gorleben. Les manifestants voulaient empêcher l'entrée sur le site de 123 tonnes de déchets radioactifs venus de France. Environ 16'000 policiers ont été déployés sur tout le territoire allemand, dont 10'000 dans la région de Gorleben. Samedi, un convoi ferré transportant ces déchets avait été bloqué pendant 12 heures par des manifestants. Dimanche, à Gorleben encore, 12'000 protestataires avaient manifesté de manière plus brutale,causant de lourds dégâts matériels.

     

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  • télé-réalité ?

    886709.jpg?1225942408INELUCTABLE

    Un sujet au coeur de l'actualité, abordé pour la première fois dans un film fiction.

    Lors d'un test de sécurité, un grave incident se produit à la centrale nucléaire de Cateneau.

    Un film inspiré des incidents survenus ces derniers temps dans des centrales nucléaires françaises2260228,templateId=scaled,property=imageData,v=1,CmPart=com.arte-tv.www.jpg
    et des conclusions d'un rapport de l'IRSN, l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire.

    --> Un film fiction à voir sur ARTE, ce vendredi 7 novembre 2008 à 21 h.
    Rediffusion le samedi 15 novembre à 15 h 55.

    --> Visionnez la bande annonce ici :
    http://www.truveo.com/INELUCTABLE-sur-ARTE/id/2165536334

    --> Le début de l'histoire :
    35cc406a4a.jpgUne délégation indienne, dirigée par Kuldip Badhwar, se rend en France pour concrétiser l'achat de quatre réacteurs nucléaires nouvelle génération. Le représentant indien est accueilli à la centrale de Cateneau par Blandine Maurizet, chargée par le ministère de l'Industrie d'organiser la visite du site. Kuldip Badhwar exige des garanties sur la sûreté des installations et demande un test d'arrêt d'urgence du réacteur. Le ministère, sûr de sa technologie, donne son accord. Mais la manoeuvre, qui ne devait être qu'une simple opération de routine, vire au cauchemar...

    --> Découvrez la présentation complète de ce film sur le site d'ARTE :
    http://www.arte.tv/fr/accueil/contenus-divers/Nav-Ineluctable/2266462.html

    --> Merci de rediffuser largement cette information

    --
    Philippe Brousse
    Directeur du Réseau "Sortir du nucléaire"
    http://www.sortirdunucleaire.fr

  • grenelle : la peau de chagrin

    Le Grenelle de l'environnement devait être le début d'un changement fondamental en faveur de l'environnement . Après le passage à l'assemblée nationale, il risque de rester plus grand chose de l'esprit du Grenelle initial . Ainsi un amendement a été voté (dit amendement Ollier, du nom de son auteur ), favorisant le chauffage électrique et donc les centrales nucléaires . "Sortir du nucléaire" nous rappelle que le chauffage.JPGdébat sur le nucléaire avait été refusé lors des réunions du Grenelle de l'environnement :




    Tout exprimant sa colère, le Réseau "Sortir du nucléaire" fait savoir qu'il n'est ni surpris ni "déçu" par l'adoption de l'amendement Ollier, lequel va favoriser le nucléaire au détriment de l'environnement. En effet, connaissant les positions ultra-pronucléaires de M. Sarkozy, il était totalement illusoire de croire que le Grenelle pouvait aboutir à autre chose qu'à des décisions favorisant l'atome.

    C'est d'ailleurs pour cela que M. Sarkozy avait exclu du Grenelle toute discussion sur le nucléaire, décision unilatérale qui n'aurait jamais dû être acceptée par Nicolas Hulot et les autres participants. Le Réseau "Sortir du nucléaire " avait, lui, dénoncé ce coup de force et refusé de participer à des "débats" ainsi biaisés.

    Aujourd'hui, le "piège nucléaire" que constitue le Grenelle se referme. L'amendement Ollier
    (notre photo)va démultiplier le chauffage électrique sous ollier.gifprétexte de lutter contre les émissions de co2, "grâce" au nucléaire. Or, il faut savoir que le chauffage électrique n'est pas seulement responsable de la production de déchets radioactifs (et des autres risques dus au nucléaire), mais il démultiplie aussi les émissions de CO2.

    Certes la première version de l'amendement Ollier était plus explicite ("réhaussé à raison inverse des émissions") mais, dans la nouvelle version, le terme "modulé" va permettre une très forte "adaptation" du seuil de 50 kWh/m²/an, permettant de valoriser l'utilisation du chauffage électrique, et donc de légitimer le nucléaire.

    Or, comme l'ont dernièrement révélé un document de RTE (le Réseau de Transport de l’Electricité) et une étude de l'Ademe (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie), l'électricité produite par EDF n'est pas seulement responsable des tares de l'atome (risques, déchets, etc), elle est aussi est fortement productrice de CO2, et ce, justement, en particulier à cause du chauffage électrique.

    L'explication est simple : dès qu'il fait froid, des millions de chauffages électriques démarrent en même temps et la consommation d'électricité est alors telle que les réacteurs nucléaires français, qui sont pourtant au nombre record de 58, sont très insuffisants. Du coup, ce sont des centrales thermiques (gaz, fuel, charbon), en France et surtout en Allemagne, qui fonctionnent et dégagent d'immenses quantités de CO2… pour approvisionner les chauffages électriques français.

    filiere-nucleaireCe phénomène se reproduirait inévitablement si les batteries d'un parc de voitures électriques étaient rechargées en se branchant sur le secteur : des millions d'automobilistes rechargeraient simultanément leurs batteries le soir, en rentrant du travail, générant de fortes pointes de consommation et, selon le phénomène décrit ci-dessus, démultipliant les émissions de CO2.

    Il est donc avéré que le nucléaire ne protège la France ni sur le plan environnemental, ni sur le plan économique. Au contraire, le nucléaire apporte ses problèmes (illustrés par les affaires du Tricastin) et ses coûts qui vont s'avérer gigantesques avec les déchets radioactifs et le démantèlement des installations. Le Grenelle est un piège qui va enfermer la France dans les problèmes insolubles du nucléaire.

     

    Source : sortirdunucleaire.org

  • Anti-éoliens, pronucléaires ?

    Le réseau "Sortir du nucléaire" estime que les anti-éoliens agissent "en faveur du nucléaire", après la manifestation qui a réuni samedi à Paris environ un millier de personnes opposées au programme de développement de l'éolien prévu par le Grenelle de l'environnement. Evoquant "la déroute" des anti-éoliens, "Sortir du nucléaire" estime dans un communiqué que la manifestation a confirmé "que le supposé +vent de révolte+ contre les éoliennes (...) a été inventé de toute pièce".photo_1223115210809-4-0.jpg
    "Certes, personne ne soutient qu'il faut installer les
    éoliennes en dépit du bon sens", note l'organisation, qui juge toutefois "absurde" la plupart des arguments anti-éoliens, selon lesquels les éoliennes produisent notamment une énergie chère et défigurent le paysage. Un millier de personnes (700 selon la police), venues en particulier de communes rurales de l'Est de la France, de l'Ouest et de Picardie, ont manifesté à Paris pour réclamer la suspension immédiate de nouvelles autorisations d'implantation d'éoliennes. Le Grenelle fixe un objectif de 10% d'électricité produite par le vent en 2020, ce qui suppose, selon les professionnels, d'implanter 8.000 à 10.000 éoliennes supplémentaires.

    (source"le Figaro"d'après AFP)