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Phenix ou la fin d'un projet

Le réacteur "Phenix" en arrêt définitif.

 

Ce réacteur était le prototype de ce qui devait une filière révolutionnaire pour le nucléaire. Les surrégénérateurs devaient pouvoir utiliser de manière optimisée l'uranium, et donc moins en consommer.

 

ALeqM5i4DAdcxr6_DHsABTX_rJmKicHicA?size=l"Super- phénix" devait voir le jour à Malville, mais une mobilisation anti-nucléaire a stoppé le projet.

Il y a eu un mort lors des manifestations.

C'est Lionel Jospin qui a donné l'ordre de ne pas continuer Super Phenix, qui représentait la version industrielle du procédé.

Cette filière à uranium enrichi n'est pas totalement abandonnée, puisqu'elle est à la base des réacteurs de 4ème génération qui sont en projet.

Le porte parole de "sortir du nucléaire" a fait une déclaration à l'AFP :

 

La fin de carrière de Phénix "ne fera pas verser de larmes au Réseau +Sortir du nucléaire+", a déclaré Pierre Péguin, un des porte-parole du réseau, interrogé par l'AFP.

"Cette filière à neutrons rapides, c'est l'enfant chéri du CEA qui a toujours cherché à (la) développer". Mais "le plutonium auto-fabriqué, c'est la substance la plus dangereuse que l'activité humaine a générée", selon M. Péguin. Par ailleurs, a-t-il noté, "le sodium liquide a la propriété de s'enflammer au contact de l'air et de l'eau".

"On s'inquiète maintenant car l'Etat a chargé le CEA de bâtir un réacteur dit de quatrième génération qui va s'appuyer sur la même filière", a-t-il ajouté.

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