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lpo - Page 13

  • Les oiseaux font leur nid : ne taillez pas les haies, n'élaguez pas les arbres !

    La LPO recommande de ne plus tailler les haies ni d’élaguer les arbres entre fin mars et fin juillet, afin que les oiseaux puissent nidifier en paix.

    Avec l’arrivée des beaux jours et plus encore en cette période de confinement forcé, les amateurs de jardinage en profitent pour bichonner leur terrain. Cependant, il faudra encore patienter quelques mois avant de pouvoir sortir taille-haie, scie ou tronçonneuse : c’est la pleine saison de nidification chez les oiseaux et beaucoup d’espèces s'installent dans les haies et les arbustes. Ainsi, le Merle noir, le Rougegorge familier, l’Accenteur mouchet, le Verdier d’Europe, le Pinson des arbres, et bien d’autres utilisent les enfourchures des branches pour accrocher leurs nids. 

    Afin de ne pas déranger les couvées, la LPO recommande donc d'arrêter de couper les haies et d’élaguer dès le début du printemps et d’attendre l’envol des derniers oisillons, soit au plus tôt fin juillet.

    Les tailles de haies et l’élagage des arbres se pratiquent avant la montée de sève, c’est à dire en hiver, idéalement pendant les mois de novembre et décembre. De manière générale, laissez-les autant que possible la végétation se développer naturellement, sans taille ni élagage et veillez à garder du bois mort sur pied et au sol. 

    Il peut en outre exister une règlementation locale communale sur les tailles des végétaux et il convient de s’informer à la mairie (codes civils et rural). Il existe également une règlementation nationale qui interdit la taille en France en milieu rural. Pour plus d'informations, vous pouvez consulter notre fiche juridique sur le sujet:

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  • Nourrissage des oiseaux, quand et pourquoi arrêter ?

    Communiqué de la LPO le 31.03.2020

    Le nourrissage des oiseaux est pratiqué l'hiver par des millions de personnes dans leur jardin ou sur leur balcon, et il est bien souvent vital pour de nombreuses espèces durant cette période de pénurie alimentaire. Un nourrissage permanent peut cependant avoir des conséquences néfastes et mettre en danger certaines populations d’oiseaux.

    Ainsi, la LPO conseille aux Français de nourrir les oiseaux uniquement en période de froid prolongé, soit en général de la mi-novembre à fin mars. Dès que le printemps s'installe, les oiseaux commencent à établir leur territoire et débutent la construction de leur nid ou recherchent la cavité où ils pondront leurs œufs. S'il est alors tentant de les attirer aux mangeoires pour mieux les observer, la mise à disposition de nourriture n'est plus nécessaire, la nature fournissant suffisamment d'aliments "de saison" à l’avifaune, y compris dans les villes. Continuer de nourrir les oiseaux peut même devenir contre-productif et leur nuire.

    Si vous n’avez pas encore commencé le processus de sevrage, il est désormais temps de réduire petit à petit les quantités, afin de stopper tout nourrissage au bout de 7 à 10 jours. Cet arrêt est important car les lipides des graines ou des boules ne graisse ne sont pas adaptés aux futurs poussins qui doivent être nourris exclusivement de protéines, et de nombreuses espèces deviennent ainsi insectivores. D’autre part, la dépendance à un lieu précis de nourrissage doit cesser pour inciter les oiseaux à chercher par eux-mêmes la nourriture la plus adéquate à leur biologie. En revanche, l'apport d'eau est utile tout au long de l'année.

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  • Non à la « gestion adaptative » d’oiseaux en déclin

    La LPO dénonce une manipulation pour continuer de chasser en France des espèces en mauvais état de conservation. (Publication : 13 février 2020)

    Le gouvernement vient de soumettre un projet de décret relatif à la liste des espèces soumises à gestion adaptative. Il prévoit d’établir des quotas de chasse pour 4 oiseaux pourtant menacés : la Tourterelle des bois, le Courlis cendré, la Barge à queue noire et le Grand Tétras.

    Nous publions ci-dessous l'avis défavorable de la LPO déposé sur la consultation publique en ligne ouverte par le Ministère de la transition écologique et solidaire. Nous invitons nos sympathisants à s’en inspirer pour ajouter également leur propre commentaire sur le site avant le 3 mars, en évitant cependant le copier-coller au risque qu’il ne soit pas pris en compte.

    « La LPO est a priori favorable à la gestion adaptative des espèces. A condition qu’il s’agisse bien de fixer des quotas du nombre d’individus d’une espèce à chasser afin que celle-ci conserve un bon état de conservation. Comme le Canard colvert. Ou éventuellement pour des espèces non encore inscrites sur les listes rouges de l’UICN, mais dont les effectifs sont en déclin. Comme l’Alouette des champs. Afin d’empêcher des espèces de rejoindre la liste rouge.

    Mais la gestion adaptative ne devrait pas être un prétexte pour continuer de chasser des espèces déjà en mauvais état de conservation. Ce qui est le cas des 4 espèces citées dans le projet de décret soumis à la consultation publique. Le simple principe de précaution devrait suffire à stopper la chasse des espèces inscrites en liste rouge. Qui plus est l’année où la France se vante d’accueillir le Congrès mondial de l’UICN. La chasse est un loisir. Il n’y a aucune obligation à continuer de chasser des espèces qui se portent mal. Même si pour certaines d’entre elles la chasse n’est pas le seul voire principal facteur de régression.

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  • Rendez-vous au jardin les 25 et 26 janvier 2020

    Le Comptage national des oiseaux des jardins, c’est bientôt ! Oui mais c’est quoi ? On vous explique.

    Pour la 8e année consécutive, la LPO et le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) vous invitent à participer au Comptage national des oiseaux des jardins.

    Le Comptage national de quoi ?

    Des oiseaux des jardins ! C’est une opération nationale durant laquelle chacun est invité pendant une heure à compter les oiseaux de son jardin ou d’un parc public.

    C’est quand ?

    Le dernier week-end de janvier, les 25 et 26 janvier 2020.

    Et ça sert à quoi ?

    Ces données, récoltées lors de cette opération de science participative, permettent d’en apprendre davantage sur ces « oiseaux communs ». C’est-à-dire ? Sur les évolutions en cours, sur leur comportement à cette saison, sur le type de nourriture consommée, sur les oiseaux présents et ceux absents. Et oui car ces données sont analysées !

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    Chardonneret élégant (Carduelis carduelis) - Crédit photo : Fabrice Cahez

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  • Chauve-souris, renard, corvidés… Faisons une place aux « mal-aimés »

    La Fédération Connaître et Protéger la Nature (FCPN) lance son mouvement « Les mal-aimés, j’adore ! ». L’objectif : faire connaître et accepter les « mal-aimés », ces espèces qui effraient, qui dégoûtent, ou qui dérangent.

    Au sein des écosystèmes, ce sont des acteurs indispensables dans un réseau complexe. Dans nos villes, ils rendent des services bien souvent méconnus au profit d’idées reçues erronées.

    La LPO vous donne les clés pour comprendre et protéger ces « mal-aimés » pourtant si utiles au quotidien. Parce qu’à la LPO aussi, nous aimons toute la nature ! Vous aussi ? Parlez-en autour de vous pour lutter contre leur destruction !

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    Crédit image : Fanny Le Bagousse / FCPN

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  • C’est le moment de préparer vos nichoirs pour les oiseaux de votre jardin

    Article du site de la Ligue de Protection des Oiseaux.

    Saviez-vous que les nichoirs doivent être installés dès le mois de novembre, et non au printemps ? En effet, certains oiseaux comme la mésange recherchent très tôt un lieu de reproduction. D’autres, comme le Troglodyte mignon, vont s’y abriter en hiver. Cette période permet également un temps d’adaptation, augmentant ainsi les chances que les nichoirs soient occupés par une future nichée.

    Vous possédez déjà un nichoir

    Chaque année, il est nécessaire de nettoyer les nichoirs à oiseaux. Les passereaux construisent tous les ans un nouveau nid et ne réutilisent pas l’ancien, or l’ajout de matériaux rehausse la hauteur du nid, rapprochant dangereusement les oisillons du trou d’envol. En outre, le nettoyage prévient les risques de maladies et permet de vérifier le bon état de votre nichoir.

    En premier lieu, assurez-vous que le nichoir est vide. En l’absence des oiseaux, il peut être occupé par d’autres animaux (chauves-souris, insectes…).

    Ensuite, videz le nichoir de tous ses matériaux et brossez l’intérieur avec une brosse métallique. Si nécessaire, vous pouvez appliquer de l’huile de lin pour assurer une bonne étanchéité et la préservation du bois.

    Vous trouverez tout le nécessaire pour entretenir votre nichoir sur la boutique LPO (brosse, huile de lin, désinfectant pour nichoirs…).

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  • Consultation publique : distances minimales d'épandage des pesticides

    Communiqué de la LPO le 14 09 2019

    Le gouvernement organise jusqu'au 1er octobre une consultation publique sur les conditions d’épandage des pesticides, à laquelle chacun est invité à donner son avis.

    La LPO partage l’avis de l’association "nous voulons des coquelicots" concernant la consultation sur les distances minimales d’épandage des pesticides.

    Voici un extrait de cet avis :

    "Le gouvernement organise depuis le lundi 9 septembre une consultation publique sur les conditions d’épandage des pesticides, à laquelle chacun est invité à donner son avis. Cette consultation publique est une farce, car le résultat en est d’ores et déjà annoncé: à partir de 2020, il faudra respecter une distance de 5 à 10 mètres entre les traitements chimiques et les habitations.

    Ni 5 mètres, ni 10 mètres

    Une telle décision est une insulte à la science et à notre santé, car les pesticides ne respectent pas les décrets. Ils voyagent sur des kilomètres, rejoignent les cours d’eau, montent dans l’air et les nuages, atteignent facilement le cœur des villes et jusqu’aux foetus. Ils saturent l’air et polluent les pluies. Le lobby des pesticides vient de montrer une nouvelle fois sa puissance. La seule solution scientifiquement fondée, comme le réclame le mouvement des Coquelicots depuis un an: la fin de tous les pesticides de synthèse."

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