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lpo - Page 15

  • Irrigation : la justice annule des autorisations de prélèvement d’eau

    Communiqué de la LPO le 13.05.2019

    Saisi par cinq associations de protection de l’environnement, le tribunal administratif de Poitiers vient d’annuler les arrêtés autorisant les irrigants des bassins versants du Marais poitevin et de la Charente amont à prélever dans les milieux naturels 140 millions de mètres cubes d’eau* chaque année sur 5 ans (Marais poitevin) et 15 ans (Charente amont).

    Des prélèvements d'eau incompatibles avec le bon état des milieux naturels

    En Poitou Charentes, les bassins versants du Marais Poitevin et de la Charente amont font l’objet de prélèvements d’eau par les agriculteurs irrigants depuis les années 1980 afin de subvenir à la demande des cultures gourmandes en eau en été (maïs principalement).

    Dans cette région où l’agriculture intensive domine les paysages, ces prélèvements ont notoirement accru le déficit hydrologique : la demande en eau pour l’irrigation agricole dépasse depuis longtemps les ressources disponibles dans les milieux naturels, créant une situation de déficit chronique particulièrement néfaste pour les milieux aquatiques et mettant en péril l’alimentation en eau potable des populations.

    Cette situation, non conforme aux objectifs de la Directive européenne Cadre sur l’Eau, et en particulier au principe de gestion équilibrée de la ressource en eau, a conduit l’Etat à classer ces bassins versants en « zone de répartition des eaux » en 1994 et à mettre en place une gestion collective des prélèvements d’eau par des organismes uniques regroupant les irrigants de ces bassins versants.

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  • Nourrissage des oiseaux, quand et pourquoi arrêter ?

    Communiqué de la LPO

    Le nourrissage des oiseaux est pratiqué par des millions de personnes dans leur jardin ou sur leur balcon, et il est bien souvent vital pour de nombreuses espèces durant les périodes de pénurie. Un nourrissage permanent peut cependant avoir des conséquences néfastes et mettre en danger certaines populations d’oiseaux.

    Ainsi, la LPO conseille aux Français de nourrir les oiseaux uniquement en période de froid prolongé, soit en général de la mi-novembre à fin mars. En Angleterre, où les conditions climatiques sont plus rudes, les ornithologues encouragent de le faire toute l’année pour augmenter la productivité de l’avifaune des jardins.


    Risques de transmission de maladies

    En période chaude où la prédominance des maladies est plus forte qu’en hiver, le rassemblement d’individus de différentes espèces autour des points de nourrissage peut favoriser la propagation de plusieurs infections telles que la trichomonose, qui affecte notamment les verdiers et les pinsons. Même en hiver, pensez à nettoyer régulièrement les mangeoires et les abreuvoirs pour en améliorer l’hygiène.


    Un effet sur les taux de prédation

    La concentration engendrée par le nourrissage peut faire augmenter les taux de prédation par des animaux sauvages (épervier d’Europe) ou domestiques (chats). Dans tous les cas, il est toujours bon d’appliquer quelques règles de précaution comme disposer les mangeoires dans des endroits dégagés, avec un accès facile à des perchoirs en hauteur, pour éviter la prédation par les chats.

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  • Bilan du week-end national de comptage des oiseaux des jardins de janvier 2019

    Une importante mobilisation citoyenne

    10 664, c’est le nombre exact de jardins depuis lesquels les oiseaux ont été compté durant ce week-end. La plus grosse mobilisation depuis la création de ce comptage en 2013 ! Dans certains départements, comme les Deux-Sèvres, le Cantal ou les Pyrénées Orientales, le nombre de jardins participants ont plus que doublé depuis l’année dernière.
    Des oiseaux moins présents durant l’hiver

    Vous avez été nombreux à nous faire part de votre inquiétude avant et durant l’hiver, constatant un nombre très faible d’oiseaux dans les jardins. Et cela sur la totalité du pays.

    Il semblerait effectivement que cette année les oiseaux aient moins fréquenté les jardins que lord de l’hiver 2017-2018. Ce sont en moyenne 35 oiseaux par jardin qui ont été observé contre 38 l’année passée. Bien que la Mésange charbonnière, le Rougegorge familier et la Mésange bleue soient les espèces qui ont fréquenté le plus souvent nos jardins, c’est toutefois le Moineau domestique qui a été observé en plus grand nombre.

    Découvrez au fil du bilan tous les résultats de cette opération.

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  • Le Conseil d’Etat suspend la chasse aux oies sauvages

    Communiqué de la Ligue de Protection des Oiseaux le 07 février 2019.

    Grâce aux dizaines de milliers d’entre vous qui se sont mobilisés en masse contre la prolongation de la chasse aux oies en février, la LPO a pour la douzième fois fait condamner l’Etat, décidément obstiné sur ce sujet. Merci à tous !

    Six jours après la clôture de la consultation publique sur la chasse aux oies en février ayant comptabilisé plus de 52 000 contributions, dont une majorité d’avis contre l’arrêté, le gouvernement français signait pourtant logo_lpo.svgl’arrêté de prolongation. La LPO avait alors immédiatement saisi le Conseil d’Etat afin de demander sa suspension d’urgence, en vue de son annulation. La Directive oiseaux votée en 2009 par l’Union Européenne stipule en effet qu’il est interdit de chasser les oiseaux migrateurs de retour sur leurs lieux de nidification.

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  • 13e Nuit de la Chouette

    Depuis plus de 20 ans et tous les deux ans, la grande famille des rapaces nocturnes, chouettes et hiboux, est fêtée sur l’ensemble du territoire français, et même à l’étranger (Belgique,  Luxembourg…). À l’occasion de cette 13e édition, la FCPN se joint à la LPO et vous invite le samedi 2 mars à une nuit de découverte des rapaces nocturnes, et plus largement de la vie nocturne.

    Quand vient la nuit, de nombreuses espèces s’activent. Certaines ont toujours été nocturnes. D’autres le sont devenues pour fuir les turpitudes liées aux activités humaines (bruit, dérangement, circulation automobile, chasse...). Venez profiter de l'expérience et des anecdotes des nombreux guides naturalistes qui lèveront le voile sur la Chouette hulotte, la Chevêche d'Athéna, le Hibou moyen duc, le grand-duc ou encore l'Effraie des clochers. Ainsi, certains d’entre vous auront peut-être la chance de croiser un chevreuil, d’entendre un blaireau, de voir les deux yeux éclairés d’un renard…C’est le moment ou jamais d’aiguiser tous ses sens !

    Des ateliers permettront aux participants de découvrir les gestes simples et chouettes pour sauvegarder ces rapaces (installation de nichoirs, plantation d’arbres et de haies, conduite plus lente la nuit…)

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  • Le Conseil d’Etat nie le caractère cruel et non sélectif de la chasse à la glu

    La chasse à la glu reste autorisée dans 5 départements français

    Saisi par la LPO, le Conseil d’Etat a rejeté la demande d’abrogation de l’arrêté ministériel du 17 août 1989 qui autorise, par dérogation à la Directive européenne sur les oiseaux, le piégeage des oiseaux à la glu dans les départements Alpes de Haute Provence, Alpes Maritimes, Bouches du Rhône, Var et Vaucluse.

    Rappelons que la chasse à la glu consiste à capturer des oiseaux (principalement les grives et les merles) avec de la glu sur des baguettes ou des branches d'arbres.

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  • Rendez-vous au jardin les 26 et 27 janvier 2019

    Le Comptage national des oiseaux des jardins, c’est bientôt ! Oui mais c’est quoi ? On vous explique.

    logo_lpo.svgPour la 7e année consécutive, la LPO et le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) vous invitent à participer au Comptage national des oiseaux des jardins.

    Le Comptage national de quoi ?

    Des oiseaux des jardins ! C’est une opération nationale durant laquelle chacun est invité pendant une heure à compter les oiseaux de son jardin ou d’un parc public.

    C’est quand ?

    Le dernier week-end de janvier, les 26 et 27 janvier 2019.

    Et ça sert à quoi ?

    Ces données, récoltées lors de cette opération de science participative, permettent d’en apprendre d’avantage sur ces « oiseaux communs ». C’est-à-dire ? Sur les évolutions en cours, sur leur comportement à cette saison, sur le type de nourriture consommée, sur les oiseaux présents et ceux absents. Et oui car ces données sont analysées notamment dans le cadre de thèses ! Oui oui, de thèses !

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