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ghsa - Page 5

  • Le GHSA Vouziers Rethel doit être sauvé : mobilisation le 11 octobre

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    Sauvez votre Hôpital !

     

     

    Les syndicats CGT-UNSA appellent à la mobilisation de

    la population Sud Ardennaise

    jeudi 11 octobre 2012

    de 9h à 12 h

    devant l’hôpital de Rethel

     

     

     

     

     

    Le directeur et l’ARS complices bradent l’hôpital

     

    Quels sont les projets de l’ARS pour le GHSA ?

     

    Le GHSA dispose d’une équipe médicale complète

     

    Les Syndicats veulent préserver le Service Public Hospitalier de Proximité

     

     

     

     

    Il faut affirmer, haut et fort que la Santé n’est pas une marchandise !

     

    L’hôpital n’est pas une entreprise !

    Votre présence est indispensable

    Sauvez votre hôpital

     

    Les syndicats CGT-UNSA appellent à la mobilisation de la population

    le jeudi 11 octobre 2012 de 9H à 12h

    devant l’hôpital de Rethel

     

    Le directeur et l’Agence Régionale de Santé complices bradent le GHSA

     

    La mise en vente de la partie historique du site rethélois n’était pas un canular !

     

    Suite aux multiples réactions l’annonce parue dans une agence immobilière a été retirée.

    Cependant cela démontrait la volonté de démantèlement du site de Rethel et de la délocalisation de services : plus de cuisine, plus de restauration pour le personnel, plus de service administratif, plus de réseau informatique.

    L’apport financier (sous évaluation du prix) que cela aurait apporté n’aurait pas couvert les investissements nécessaires à la réinstallation de ces services.

     

    Plus d’accouchement dans le Rethélois et le Vouzinois !

     

    Quels sont les projets de l’ARS pour le GHSA :

     

    La fermeture de la maternité en 2010 attestait la volonté de l’ARS de donner le départ du déclin du GHSA.

    Ce plan est une copie conforme de la restructuration du site de Vouziers, (fermeture en 1992 de la maternité, en 1994 menace de fermeture du bloc opératoire, fermeture définitive en 2009)). 20 accouchements réalisés en 2011 dans le véhicule SMUR avec mise en danger de la parturiente et du nouveau né.

     

    Comment l’ARS dans un premier temps permet au GHSA de faire des investissements (construction d’un nouveau bloc opératoire) puis dans un autre temps ne pas permettre à ce bloc de fonctionner correctement.

    L’ARS, responsable de la politique médicale dans notre région, fait tout pour fermer nos activités de soins. A aucun moment, l’ARS ne s’est engagée à pérenniser et développer notre offre de soins. Le taux de fuite vers les autres établissements est de 65% et peut être évité : pourquoi l’ARS ne fait pas le nécessaire pour nous aider à renforcer nos équipes et les éventuelles collaborations pour que nos citoyens se fassent opérés sur le site de Rethel et éviter ainsi les déplacements notamment en période d’intempérie. Un tel engagement rendrait service à la population et pourrait être économiquement très efficient.

     

    Plus d’activité chirurgicale dans le Rethélois et le Vouzinois !

     

    Pourtant nous avons un potentiel !

     

    Le GHSA dispose actuellement d’une équipe complète de praticiens chirurgiens:

    - 2 traumato-orthopédistes et 2 viscéralistes

     

    Ces chirurgiens renforcent les spécialistes de l’établissement : ORL, urologie, pneumologie, gastro-entérologie, phlébologie, anesthésie réanimation….

     

    Il est vital que l’hôpital continue d’assurer les activités chirurgicales, pour que la sécurité des patients soit optimale.

     

    Toutes les conditions sont réunies pour réussir le pari de sauver l’hôpital de proximité et de répondre au besoin de la population en matière de soins pour le sud Ardennes desservant 14 cantons pour environ 60000 habitants à condition que l’ARS aide l’établissement au lieu de l’achever.

     

    La survie du GHSA dépend de l’activité chirurgicale !

     

    Préserver le fonctionnement du bloc opératoire c’est pérenniser les activités restantes notamment

    Le scanner et l’accueil des urgences.

     

    Se faire soigner et pouvoir être suivi prés de chez soi est essentiel pour la qualité d’une prise en charge humaine.

     

    Les Syndicats CGT -UNSA veulent préserver le Service Public Hospitalier de Proximité.

    Nous devons agir pour que l’hôpital ait les moyens humains et techniques pour répondre aux besoins des sud ardennais

     

    Pour sauver votre hôpital rejoignez nous le jeudi 11 octobre

  • Fusion des hôpitaux : il y a de l'eau dans l'Igas

    L'inspection générale des affaires sociales (Igas) vient de rendre son rapport sur la fusion des hôpitaux.

    Le  moins que l'on puisse dire , c'est que ce rapport est critique sur la validité du rapprochement de plusieurs centres hospitaliers dans le but de réaliser des économies. Pourtant la création du GHSA qui regroupe les hôpitaux de Vouziers et Rethel avait été présentée comme nécessaire pour la pérennité des structures.

    L'Igas écrit dans son rapport :"Dans la réalité, si le lien entre taille de l’hôpital et qualité des soins igas_logo.gifexiste bel et bien, les études montrent que celui-ci n’est pas automatique : il est spécifique à chaque acte, varie dans le temps et cesse de s’observer au-dessus d’un certain volume, au demeurant difficile à déterminer.
    Sur le plan financier, la fusion n’est en général pas l’outil le plus pertinent pour réduire les déficits hospitaliers, qui supposent surtout, pour les établissements concernés, un effort de réorganisation interne pour réduire leurs dépenses. De plus, au-delà d’un certain seuil que les études disponibles situent entre 600 et 900 lits de court séjour, la grande taille présente pour un hôpital plus d’inconvénients que d’avantages. L’expérience enseigne en outre que les processus de fusion sont en eux-mêmes sources de surcoûts ou de dysfonctionnements."

     

    Concernant la chirurgie ambulatoire, celle qui est prévue pour le bloc chirurgical de Rethel, l'Igas est également critique :


    La chirurgie ambulatoire n’est pas la solution toute trouvée pour les petits établissements hospitaliers dans lesquels les chirurgiens n’avaient pas d’activité non programmée ni de clientèle personnelle. Elle n’est pas non plus facile à mettre en oeuvre sans aide externe dans des blocs opératoires désorganisés, ravagés par les querelles internes, comme l’IGAS en voit parfois malheureusement.


    possibilites-soigner-lhopital-nont-fait-degra-L-1.jpeg Les constats faits par la mission montrent que son implantation peut réussir, en cas de regroupement ou de fusion, lorsque le gros établissement propose son aide, gère le programme et organise les équipes en tout ou en partie. C’est le cas à Aix les Bains, où l’équipe chirurgicale de Chambéry, à l’étroit dans ses propres murs, a mis en oeuvre, avec les endoscopistes d’Aix les bains, une unité de 12 lits très active. C’est encore le cas à Crest, où l’équipe chirurgicale de Valence vient aider le chirurgien local. Dans ces deux situations, c’est la fusion d’un gros établissement avec un plus petit qui a permis le développement fructueux de cette méthode.

     

    Quand on sait qu'à Rethel l'activité chirurgicale participe pour une part importante au déficit de l'établissement, on peut douter de l'efficacité de faire tourner le bloc avec des actes uniquement ambulatoires.

    Concernant l'activité de médecine le rapport estime que :"La part de la médecine dans l’ensemble des
    séjours hospitaliers publics représente 66 % dans les hôpitaux publics et a plutôt tendance à augmenter (+1% par exemple entre 2007 et 2008), alors qu’elle ne représente que 56 % de celle des PSPH et 39 % des séjours des cliniques privées. La restructuration des services de médecine constitue donc un enjeu majeur pour le secteur hospitalier public."

    Le rapport cite des conditions à la réussite d'une fusion :

    "Le directeur de l’hôpital fusionné doit avoir une légitimité incontestée. Lorsqu’il a été directeur de l’un des deux établissements pendant longtemps, ou encore lorsqu’il n’a pas une personnalité fédératrice, les tensions s’exacerbent."

    "Le changement doit être conduit avec méthode, dans la transparence, et en associant l’ensemble des acteurs aux moments opportuns. Une bonne communication vis-à-vis du personnel, des élus, de la population est indispensable."

    "Le manque d’accompagnement social du personnel est un facteur de blocage important. L’incertitude sur les conditions de travail doit au contraire être minimisée dès que possible."

     

    Ce rapport compte 270 pages, il est impossible d'en faire un résumé ici . Les quelques extraits cités montrent que les choix faits pour Vouziers et Rethel n'étaient forcément les plus pertinents et que la fusion ne s'est pas effectuée de la façon la plus efficace possible. Ce qui explique en bonne partie la situation dramatique dans laquelle les finances du GHSA se trouvent.

  • EHPAD de Vouziers : rien n'est encore fait

    A Vouziers, deux projets d'EHPAD (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) se sont montés en parallèle.

    Pour le privé, la société ORPEA cotée en bourse et leader dans le domaine a choisi le haut de gamme et s'implante à Condé les Vouziers. La construction est  bien avancée, et les chambres sont déjà proposées à la vente. L'accès des personnes relevant de l'aide sociale ne sera pas possible.

    Le projet public, porté par le centre hospitalier de Vouziers puis le GHSA depuis le regroupement avec Rethel, est bien antérieur dans l'idée de sa réalisation. Il faut bien dire que les conditions dans lesquelles sont logées les personnes âgées dans les bâtiments actuels sont à la limite de l'acceptable.

    Mais la direction de l'hôpital n'a jamais réussi à monter un dossier solide et réaliste. Soit l'architecture n'allait pas, soit le financement n'était pas assuré et quand il l'était presque totalement, le projet n'était pas prêt.

    Actuellement on en est pratiquement à reprendre tout à zéro mais mais les problèmes s'accumulent. Le GHSA a de très grosses difficultés financières ( un déficit cumulé de 10 millions d'euros) et ne se trouve pas en capacité de dégager un auto-financement. Quant à emprunter dans ces conditions, c'est la galère assurée.

    Le pré-projet envisage une implantation dans l'enceinte de l'hôpital. Pour mener à bien l'entreprise, il faudrait démolir les bâtiments actuels des consultations externes et de l'ancienne maternité.  Mais l'architecte des bâtiments de France s'y oppose, et son accord est un point de passage obligé.

    Devant tous ces retards les co-financeurs s'impatientent. L'Etat gardera-t-il longtemps en réserve la somme promise pour cet EHPAD ? Les temps sont plutôt durs en ce moment, et cela ne risque pas de s'améliorer dans les années à venir.

    Le département des Ardennes se situe parmi les collectivités les plus en difficulté pour boucler son budget. Qu'en sera-t-il de sa participation? On peut rester optimiste, mais il ne faut pas rêver tout de même.

    Tout cela nous fait penser que les personnes âgées du secteur devront probablement attendre un certain nombre d'années avant de voir leur sort s'améliorer. Seront-elles nombreuses à avoir une santé suffisante pour vivre jusque là ? On peut leur souhaiter de connaître de conditions de fin de vie meilleures, mais pour le moment, elles passent leurs derniers jours dans des conditions bien peu dignes.

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    "La résidence", EHPAD de Vouziers

  • ARS : Attention Réduction des Soins

    L'ARS (Agence régionale de Santé) a tous les pouvoirs sur l'organisation des soins dans les régions.

     

    Cette nouvelle Agence et son directeur (photo ci-contre) n'ont de comptes à rendre qu'au ministre. Notre (en pleine 2605.jpgsanté ?) confrère "L'Union" consacre une page à l'interview du directeur de l'ARS qui prépare son projet pour les 5 ans à venir.

    Une conférence régionale a préparé cette échéance, simplement pour avis et dans une certaine discrétion.

    En ce qui concerne le Sud-Ardennes, on peut retenir deux informations :

    • Le bloc opératoire du GHSA (Groupe Hospitalier Sud-Ardennes) "ouvrira ses portes et il fonctionnera". Une bonne nouvelle ? Pas certain si on lit la suite :"Nos agents considèrent que sa vocation est la chirurgie ambulatoire".

    Retenons déjà le" nos agents considèrent..." qui en dit long sur qui décide et le rôle que peut avoir une conférence régionale.

    "Nous accompagnerons le directeur de l'établissement pour qu'il puisse positionner sa structure sur ce type de chirurgie". Traduction en clair : seules les interventions qui ne nécessitent pas de séjour hospitalier seront maintenues, et l'ARS va aider le directeur à fermer le service chirurgie. Cette orientation est celle que avons pressentie depuis longtemps, il est parfois navrant d'avoir raison trop tôt.

    • Et pour Vouziers ? "La réalisation de (la) maison de retraite est programmée". Encore une bonne nouvelle ? Là encore il faut bien tout lire.

    ars.jpgIl reste  à achever "la détermination du programme capacitaire et savoir combien de lits seront concernés". En clair le nombre de lits autorisés peut être revu à la baisse, "en phase avec les besoins locaux". Et ces besoins sont maintenant en bonne partie remplis avec l'ouverture de l'EHPAD privé.

    Va-t-on réellement vers une baisse de capacité pour l'établissement public? Le directeur de l'ARS semble préparer le terrain.

  • Usagers de l'hôpital de Vouziers: Une AG de mise au point

     

     

    L'UCHV (Usagers du Centre Hospitalier de Vouziers) a tenu son assemblée générale hier à Vouziers.

     

    Cette association, fondée en 1994, a pour but la défense et la promotion du centre hospitalier dehôpital,vouziers,ghsa,loi hpst Vouziers. Elle est née dans les combats menés pour le maintien de la maternité et de la chirurgie à Vouziers. Ces services ont maintenant fermé, et le centre hospitalier local a fusionné avec le centre hospitalier de Rethel pour former le GHSA (groupe hospitalier Sud-Ardennes).

    Cette fusion avait été imposée et donnée comme nécessaire pour le maintien d'une activité en obstétrique et en chirurgie. Malgré tout la maternité de Rethel a fermé l'an dernier, et l'activité chirurgicale y semble menacée.

    Yvon Carles, le président de l'association, a présenté dans son rapport moral la situation actuelle.

    L'association qui avait siégé dans le conseil d'administration ne fait plus partie des instances locales : les informations sont parfois difficiles à obtenir.

    Pour le site de Vouziers, la réouverture du centre de planning familial est fortement souhaitée. L'ouverture de lits de chimiothérapie est demandée depuis des années pour soulager les patients qui doivent subir de lourds traitements et la contrainte de longs déplacements.

    L'association avait été mise en sommeil devant la situation locale et la démobilisation d'une partie des membres. L'UCHV adhère à la coordination nationale de défense des hôpitaux de proximité, et il a été rappelé que la loi "Hôpital patients santé territoires", loi Bachelot et la facturation à l'activité (T2A) mettent les hôpitaux devant des difficultés majeures pour équilibrer leurs budgets.

    Les finances du GHSA présentent un déficit de 2,2 millions d'euros, les instances fonctionnent mal et les normes incendie ne sont pas respectées à Rethel. C'est pour ces raisons que le directeur est partant et qu'un nouveau responsable avec une mission précise des tutelles va être nommé.

    Les personnalités présentes et le public ont pu s'exprimer.

    hôpital,vouziers,ghsa,loi hpstLe maire de Vouziers a tenu à rappeler son action pour la défense des services, et qu'il était à l'origine du vote d'un moratoire concernant la fermeture de la maternité de Rethel. Il a annoncé que la rénovation de l'EHPAD (Etablissement d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes) se fera à nombre de lits constants, la confirmation venant d'être donnée par les autorités de tutelle (ARS).

    Le Sous-préfet est intervenu pour rappeler que son pouvoir dans le domaine de la santé était réduit du fait de la création de l'Agence Régionale de Santé, dont le directeur est un préfet sanitaire. Il reste cependant compétent dans l'aménagement du territoire et continue d'avoir le rôle de représentant de l'Etat donc de tous les ministres.

    Il a donné l'exemple du service de radiothérapie de Guéret pour monter qu'une décision de fermeture pouvait être revue, si la population défend les services de son territoire et que les conditions techniques du fonctionnement sont réunies. Il a souligné que le service rendu à la population devait rester le critère essentiel de l'ouverture ou de la fermeture d'un établissement, en tenant compte de la sécurité et des coûts financiers.

    Des messages ont été lus venant de Michel Coistia et de Michèle Leflon, excusées pour cette assemblée.

    Plusieurs personnes dans la salle sont intervenues, dont la présidente du comité de défense de l'hôpital de Charleville qui a dénoncé la fermeture de l'hématologie et les menaces sur d'autres services pour cause de déséquilibre des finances.

    Les conversations se sont poursuivies de manière informelle, en buvant un verre offert par l'association.


     

  • Vouziers Rethel : un directeur au GHSA en mission spéciale

    Le journal officiel du 9 mars dernier publie un avis de vacance pour le poste de directeur du GHSA

    Il est écrit dans cet avis :

    Logo_ghsa.gifEst vacant ou susceptible de le devenir en vue d'être pourvu en application du décret n° 2010-885 du 27 juillet 2010 relatif au détachement sur un contrat de droit public des fonctionnaires dirigeant un établissement mentionné à l'article 2 de la loi n° 86-33 du 9 janvier 1986 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique hospitalière, l'emploi de directeur ci-après :
    ― centre hospitalier Sud-Ardennes à Rethel (Ardennes).

     

    Ce type de nomination est prévu par la loi Bachelot, pour faire face à des situations exceptionnelles. Il semble que le cas du GHSA serait une première en ce domaine.

    Le décret du 27 juillet 2010 stipule dans son article premier :

     

    Au cas où le fonctionnement régulier d'un établissement mentionné à l'article 2 de la loi du 9 janvier Photo%20021-28-04-09.jpg1986 susvisée n'est plus assuré, notamment en raison de l'impossibilité de réunir les instances de dialogue social, ou en cas de défaillances dans la gestion préventive des risques, le directeur général de l'agence régionale de la santé pour les établissements mentionnés aux 1°, 3° et 5° de l'article précité ou le préfet de département pour les établissements mentionnés aux 4° et 6° du même article propose au ministre chargé de la santé, sur présentation d'un rapport motivé, le détachement d'un fonctionnaire sur un contrat de droit public pour assurer la direction de cet établissement dans le cadre d'une mission visant à rétablir le bon fonctionnement de ce dernier.
    Après accord du ministre chargé de la santé, le directeur général de l'agence régionale de santé ou le préfet de département fixe la durée de la mission, dans la limite de deux années. A titre exceptionnel, l'achèvement du programme engagé peut conduire à prolonger la mission dans la limite d'un an.


    Dans le cas du GHSA, la gestion préventive des risques montrait des défaillances. Nous avons mis en évidence dans une note précédente les remarques de la Haute Autorité de Santé (HAS) lors de l'accréditation du GHSA, qui portaient en particulier sur la sécurité incendie.

    Ce problème s'ajoute aux autres difficultés rencontrées au sein du groupe hospitalier :

    Un  déficit budgétaire chiffré à 2 millions d'euros.

    Un dialogue impossible entre la direction et le président de la commission médicale (CME)

    Un bloc opératoire pas encore ouvert qui ne serait pas aux normes pour l'endoscopie.

     

    C'est L'Agence Régionale de Santé qui supervise  maintenant tout ce qui touche à l'hôpital. Son directeur de l'offre de soins, J-Paul Houlier, déclare à l'agence APM international :

    "Jean-Paul Houlier a expliqué ce choix de l'ARS par le manque d'attractivité de la région et par laARS_champagne_ardenne_124_71.gif situation de l'établissement.

    Il a évoqué un "climat difficile" entre la direction et la communauté médicale et une fusion, qui a eu lieu en 2005 entre les hôpitaux ardennais de Rethel et de Vouziers (situés à 30 km l'un de l'autre), pas encore "totalement digérée".

    Le nouveau directeur devra aussi s'atteler à faire évoluer l'organisation interne de l'hôpital, qui n'est pas encore découpé en pôle, et à mettre les bâtiments aux normes incendie pour répondre aux réserves de la Haute autorité de santé (HAS) lors de la procédure de certification.

    Jean-Paul Houlier a évoqué la situation financière de l'hôpital qui se dégrade, avec un déficit qui est passé de 500.000 euros en 2006 à 2,2 millions en 2010."
    Faut-il se réjouir du départ de l'ancien directeur ?
    Une telle nomination dans un cadre très exceptionnel, avec une lettre de mission précise et des comptes à rendre rapidement à l'ARS montre que l'agence a décidé de trancher dans le vif et qu'elle attend des résultats concrets. Quand on sait que ces agences qui ont été mises en place par la loi Bachelot ont pratiquement tous les pouvoirs et qu'elles sont là pour trouver des économies et gérer la santé comme une entreprise qui doit avant tout équilibrer son budget, on peut s'inquiéter de la nature des choix qui seront faits.