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  • L'Automne dans la forêt de Boult

    Mercredi 19 octobre 2016

    Pourquoi les arbres perdent leurs feuilles, pourquoi les feuilles changent de couleurs, quels sont ces fruits, ces champignons ??? Venez chercher ces réponses le 19 octobre, en famille.

    La Maison de la Nature de Boult-aux-Bois vous propose une sortie nature sur le thème de l'automne

     De 14h à 17h

    Tarif : 5 €/adulte - 3€/enfant - 10€/famille
    Réservation obligatoire ; Infos et résa :

    03 24 30 24 98 - maisonnatureboult@gmail.com

    Boult Automne.jpg

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  • Forêt : replanter sans se planter

    La gestion de la forêt n'échappe pas à la logique financière qui domine notre système économique.

    Nos forêts représentent pourtant beaucoup plus qu'une ressource de matière première. La FNE demande que sa gestion échappe à une logique uniquement "utilitaire" à travers des plantations massives d'essences rentables à court terme. Voici leur analyse et leurs demandes.


    A partir du 1er janvier 2013, la vente aux enchères des quotas d’émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le cadre du système européen d’échanges[1] fournira de nouvelles ressources financières à l’Etat. Au sein de la filière forêt-bois, certains souhaiteraient profiter de cette manne pour engager les forêts françaises dans un vaste programme de plantations. Au moment où l’interprofession France Bois Forêt et l’association interprofessionnelle France Bois Industrie, porte-paroles de la production forestière, présentent « un projet forêt-bois pour la France », FNE s’inquiète de voir le changement climatique devenir l’alibi de la plantation massive. Explications.


    Si le projet présenté par la filière forêt-bois rejoint de nombreuses propositions de FNE, il est regrettable qu’il conduise à instrumentaliser le changement climatique et l’ « enjeu carbone » pour réclamer l’adaptation brutale de la forêt aux besoins conjoncturels de l’industrie du bois ou subventionner certains secteurs. Cette vision renvoie à un discours dépassé qui considère que sans plantations, la forêt française serait menacée. Or, en France, nous avons la chance que la forêt se renouvelle principalement de façon naturelle, sans avoir à recourir à des plantations coûteuses et à la réussite incertaine. L’enrésinement réalisé au siècle dernier a conduit à des échecs caractérisés (essences inadaptées, pertes de biodiversité…) et « l’essence miracle » n’existe pas. Face au changement climatique, la mise en œuvre d’un programme massif de plantations constituerait une fausse solution.

    forêt,gestion des forêt, fne



    Valorisons d’abord l’existant

    FNE partage l’analyse selon laquelle le problème de la filière forêt-bois est bien celui des très grandes difficultés de l’outil de transformation national pour valoriser correctement le bois issu des forêts. Si une partie des fonds carbone devait être attribuée à la filière forêt-bois, cela devrait être au service de cet investissement dans l’avenir, au moyen d’un gigantesque effort d’adaptation économique, règlementaire et d’innovation, selon une vision de long terme, responsable et écologiquement viable. FNE ne peut que regretter que la filière n’accorde pas plus de 5 à 10% des moyens financiers de son projet à cet objectif pourtant primordial, quand elle propose de consacrer d’un tiers à plus de la moitié des fonds réclamés à la plantation et à la régénération assistée.

    Pour Hervé Le Bouler, responsable des politiques forestières nationales pour FNE : « l’utilisation d’une partie des fonds carbone doit s’inscrire dans le cadre général de la politique forestière que nous appelons de nos vœux : pérenniser le puits de carbone forestier, les forêts françaises étant jeunes d’un point de vue biologique, mieux valoriser la ressource existante et rémunérer les services écosystémiques, optimiser les usages du bois en donnant la priorité aux usages nobles et durables, soutenir la transformation locale des produits et favoriser une gestion concertée à l’échelle des territoires ».

    La recherche de l’équilibre délicat entre exploitation forestière et préservation de la biodiversité doit permettre l’émergence de projets à forte valeur ajoutée pour les territoires. FNE appelle ses partenaires de la filière forêt-bois française à s’investir collectivement afin que l’affectation possible d’une part des fonds carbone à la filière forêt-bois bénéficie en premier lieu à la gestion durable de la forêt.

    forêt,gestion des forêts, fne

    Photos de la forêt domainiale de La Croix aux Bois


  • L'appel de la forêt

    2011 a été déclarée Année de la Forêt. Une opération de sensibilisation qui permettra de renforcer les liens entre citoyens et forêt.

    Cette année permettra de reconnecter nos concitoyens avec la forêt. Vue souvent comme un lieu de balade ou un élément fixe du paysage, le grand public a en tête une image d'Epinal de la forêt. Une année internationale est avant tout une opération de sensibilisation.

    Tout au long de l'année, FNE, par le biais de son réseau forêt, va continuer à défendre une meilleure intégration de la forêt dans les économies locales, dans une logique de circuits courts. Les forêts ont un grand rôle à jouer dans la préservation de la biodiversité. France Nature Environnement attache beaucoup d'importance aux démarches territoriales. La fédération suivra également de très près les négociations internationales.   

    Le site de l'année internationale de la forêt (en anglais) http://www.un.org/en/events/iyof2011/

     

    automne Chestres 10.2010 039.jpg

    La forêt d'Argonne


     

    Lien permanent Catégories : écologie Imprimer 0 commentaire Pin it!
  • Des résineux partout ?

    La forêt devient aussi un enjeu économique important.


    Nous le savons bien dans le Vouzinois, nos forêts ont une importance capitale.

    Elles façonnent le paysage de l'Argonne depuis des siècles. Elles jouent aussi un rôle dans les loisirs, le tourisme, l'écologie (stockage du CO2, lutte contre l'érosion et les inondations) et la biodiversité...

    Bien entendu, l'exploitation du bois fait partie de l'activité forestière. Mais pour les responsables de cette filière, le critère rentabilité prend le dessus sur toute autre considération.

    vallée Meuse.jpgEt il est plus  facile et plus rentable d'exploiter des résineux. Pour ces tenants de l'économie à visée uniquement financière, le monde doit s'adapter à leurs valeurs.

     

    Photo ci-contre : la vallée de la Meuse et la forêt ardennaise.

     

     

    La FNE (qui regroupe de nombreuses associations écologiques) condamne cette vision étroite et mercantile du rôle que doit avoir la forêt.

    Voici un extrait de leur communiqué :

     

     

    Lundi 27 septembre, sur France-Info, le président de la Fédération Nationale du Bois (FNB), Laurent Denormandie, a déclaré que la multifonctionnalité en forêt était un obstacle à la production de bois. Dans la continuité de la campagne « Réinvestir la forêt », qui aurait touché 3 millions de personnes, en faveur d’une relance de la politique de plantation de résineux, il a jugé que les feuillus, comme le chêne ou le hêtre, n’avaient plus d’intérêt de production en France. Réaction de FNE.

    Le « tout résineux » envers et contre tout et tous…

    Pour François Lefèvre, pilote du Réseau Forêt de FNE « en se positionnant ainsi, la FNB se place à contre-courant total du consensus du Grenelle qui propose de produire plus de bois, tout en préservant mieux la biodiversité par une approche territoriale concertée pour une gestion multifonctionnelle des forêts. Or, certains n’entendent que le « produire plus « !»

    Notre filière bois subit les marchés actuels au lieu d’adopter une démarche plus volontariste et dédaigne la ressource feuillue disponible en abondance. Quand nos hêtres de qualité ne sont pas exportés en Chine, ils ne trouvent plus d’acheteurs en France ! Pour François Lefèvre, « c’est à l’industrie de s’adapter à la forêt, et non l’inverse. Il faut s'affranchir d'un marché international normalisé pour les bois résineux, à commencer par le marché national.»

  • Un grand jour pour la forêt amazonienne

    Greenpeace mène depuis longtemps une campagne contre la déforestation en Amazonie.

     

    L'organisation écologique a dénoncé la complicité de grands groupes commerciaux, qui  vivent des produits de l'élevage de bovins dont les territoires de pâturage ont été pris sur la forêt.

    Voici un communiqué de l'ONG, qui explique que sa campagne commence à avoir un retentissement concret:

     

    Un des temps forts de cette campagne avait été en juin dernier la publication d’un rapport de Greenpeace sur la déforestation en Amazonie. Ce rapport montrait, après trois ans d’enquête, que l’élevage était désormais responsable de 80% de cette déforestation et que tout une filière était à réformer. Nous dénoncions les industriels (Bertin, Marfrig, etc.), les distributeurs (Carrefour, Wal-Mart, etc.) et des marques textiles cruppe_9560_090509.jpgcomme Adidas, Nike et Timberland. En se fournissant auprès d’éleveurs brésiliens sans s’interroger sur le rôle de ceux-ci dans la déforestation, ces grands noms se faisaient complices de la destruction de l’Amazonie. Nous leurs demandions donc de mettre en place une chaîne de traçabilité complète du cuir et de la viande.

    Notre rapport a été immédiatement suivi d’effets. Ces derniers mois, de grands noms de l’industrie mondiale du cuir et du bœuf ont repris nos demandes. Bertin, JBS-Friboi, Marfrig et Minerva sont inconnus en France, mais représentent d’énormes parts de marché. En outre, l’Association brésilienne des supermarchés, incluant les groupes Carrefour et Wal-Mart, a annoncé ce 5 octobre qu’elle soutenait également notre appel ” Zéro déforestation “.  Greenpeace remporte aujourd’hui une belle victoire, mais nous restons vigilants. Nous espérons que cet engagement de ces grands noms sera maintenu dans le temps et entraînera celui de tout le secteur. Nous demandons également au gouvernement brésilien de s’engager vigoureusement dans la lutte contre la déforestation. Notre objectif est l’arrêt total de la déforestation au Brésil d’ici à 2015.

    Ce combat contre la déforestation s’inscrit dans un combat plus large pour la préservation du climat, car la déforestation est responsable de 20% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (soit plus que le secteur des transports). Vous pouvez nous aider  en signant notre pétition ” Zéro déforestation “. Plus de 80 000 personnes l’ont déjà fait. Cette victoire de Greenpeace est aussi la leur.