Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

foret - Page 4

  • Des résineux partout ?

    La forêt devient aussi un enjeu économique important.


    Nous le savons bien dans le Vouzinois, nos forêts ont une importance capitale.

    Elles façonnent le paysage de l'Argonne depuis des siècles. Elles jouent aussi un rôle dans les loisirs, le tourisme, l'écologie (stockage du CO2, lutte contre l'érosion et les inondations) et la biodiversité...

    Bien entendu, l'exploitation du bois fait partie de l'activité forestière. Mais pour les responsables de cette filière, le critère rentabilité prend le dessus sur toute autre considération.

    vallée Meuse.jpgEt il est plus  facile et plus rentable d'exploiter des résineux. Pour ces tenants de l'économie à visée uniquement financière, le monde doit s'adapter à leurs valeurs.

     

    Photo ci-contre : la vallée de la Meuse et la forêt ardennaise.

     

     

    La FNE (qui regroupe de nombreuses associations écologiques) condamne cette vision étroite et mercantile du rôle que doit avoir la forêt.

    Voici un extrait de leur communiqué :

     

     

    Lundi 27 septembre, sur France-Info, le président de la Fédération Nationale du Bois (FNB), Laurent Denormandie, a déclaré que la multifonctionnalité en forêt était un obstacle à la production de bois. Dans la continuité de la campagne « Réinvestir la forêt », qui aurait touché 3 millions de personnes, en faveur d’une relance de la politique de plantation de résineux, il a jugé que les feuillus, comme le chêne ou le hêtre, n’avaient plus d’intérêt de production en France. Réaction de FNE.

    Le « tout résineux » envers et contre tout et tous…

    Pour François Lefèvre, pilote du Réseau Forêt de FNE « en se positionnant ainsi, la FNB se place à contre-courant total du consensus du Grenelle qui propose de produire plus de bois, tout en préservant mieux la biodiversité par une approche territoriale concertée pour une gestion multifonctionnelle des forêts. Or, certains n’entendent que le « produire plus « !»

    Notre filière bois subit les marchés actuels au lieu d’adopter une démarche plus volontariste et dédaigne la ressource feuillue disponible en abondance. Quand nos hêtres de qualité ne sont pas exportés en Chine, ils ne trouvent plus d’acheteurs en France ! Pour François Lefèvre, « c’est à l’industrie de s’adapter à la forêt, et non l’inverse. Il faut s'affranchir d'un marché international normalisé pour les bois résineux, à commencer par le marché national.»

  • Un grand jour pour la forêt amazonienne

    Greenpeace mène depuis longtemps une campagne contre la déforestation en Amazonie.

     

    L'organisation écologique a dénoncé la complicité de grands groupes commerciaux, qui  vivent des produits de l'élevage de bovins dont les territoires de pâturage ont été pris sur la forêt.

    Voici un communiqué de l'ONG, qui explique que sa campagne commence à avoir un retentissement concret:

     

    Un des temps forts de cette campagne avait été en juin dernier la publication d’un rapport de Greenpeace sur la déforestation en Amazonie. Ce rapport montrait, après trois ans d’enquête, que l’élevage était désormais responsable de 80% de cette déforestation et que tout une filière était à réformer. Nous dénoncions les industriels (Bertin, Marfrig, etc.), les distributeurs (Carrefour, Wal-Mart, etc.) et des marques textiles cruppe_9560_090509.jpgcomme Adidas, Nike et Timberland. En se fournissant auprès d’éleveurs brésiliens sans s’interroger sur le rôle de ceux-ci dans la déforestation, ces grands noms se faisaient complices de la destruction de l’Amazonie. Nous leurs demandions donc de mettre en place une chaîne de traçabilité complète du cuir et de la viande.

    Notre rapport a été immédiatement suivi d’effets. Ces derniers mois, de grands noms de l’industrie mondiale du cuir et du bœuf ont repris nos demandes. Bertin, JBS-Friboi, Marfrig et Minerva sont inconnus en France, mais représentent d’énormes parts de marché. En outre, l’Association brésilienne des supermarchés, incluant les groupes Carrefour et Wal-Mart, a annoncé ce 5 octobre qu’elle soutenait également notre appel ” Zéro déforestation “.  Greenpeace remporte aujourd’hui une belle victoire, mais nous restons vigilants. Nous espérons que cet engagement de ces grands noms sera maintenu dans le temps et entraînera celui de tout le secteur. Nous demandons également au gouvernement brésilien de s’engager vigoureusement dans la lutte contre la déforestation. Notre objectif est l’arrêt total de la déforestation au Brésil d’ici à 2015.

    Ce combat contre la déforestation s’inscrit dans un combat plus large pour la préservation du climat, car la déforestation est responsable de 20% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (soit plus que le secteur des transports). Vous pouvez nous aider  en signant notre pétition ” Zéro déforestation “. Plus de 80 000 personnes l’ont déjà fait. Cette victoire de Greenpeace est aussi la leur.