Greenpeace a apporté ce jour la preuve concrète que les centrales étaient très mal protégées face aux actes de malveillance.
Voici leur constat sur cette faille majeure de sécurité.
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Greenpeace a apporté ce jour la preuve concrète que les centrales étaient très mal protégées face aux actes de malveillance.
Voici leur constat sur cette faille majeure de sécurité.
L’ASN a décidé de placer sous surveillance renforcée la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire dans le Cher (18), en raison de la dégradation du niveau de sûreté qu’elle constate depuis 2016 sur ce site, et de l’absence d’améliorations notables de la part d’EDF à ce jour.
Les dispositions de mise sous surveillance renforcée décidées par l’ASN se traduiront notamment par des contrôles supplémentaires et par une attention particulière portée à la mise en œuvre des ajustements nécessaires en matière d’organisation. L’ASN contrôlera régulièrement l’efficacité du plan d’action déployé par EDF.
Communiqué du réseau "Sortir du Nucléaire"du 10 juillet 2017
Avec cette annonce, le dogme de la non-fermeture de centrales est enfin brisé, ce qui doit être salué. Quels que soient les projets d’EDF, Nicolas Hulot semble avoir pris en compte le principe de réalité. En effet, en raison du vieillissement des réacteurs, de l’état inquiétant du parc nucléaire et du coût exorbitant des travaux du "Grand carénage", dont les effets sont limités, il était dangereux et illusoire de prétendre prolonger le fonctionnement de tous les réacteurs et des fermetures s’imposent.
Pour que cette déclaration ne reste pas un effet d’annonce, elle doit être concrétisée sans attendre, avec un calendrier de fermeture et des décisions claires. Il est possible de commencer dès maintenant en déclarant l’arrêt définitif des réacteurs actuellement à l’arrêt pour raison de sûreté. Il faut souhaiter que Nicolas Hulot ait les coudées franches pour que, a minima, les 17 fermetures évoquées aient lieu, et ce dans le quinquennat.
Communiqué du réseau "Sortir du Nucléaire"
Alors que l’Autorité de sûreté nucléaire vient de rendre publique sa position sur les défauts qui affectent la cuve de l’EPR, le Réseau “Sortir du nucléaire“ dénonce une grave entorse aux principes élémentaires de la sûreté et une mise en danger des populations.
Tout en considérant la tenue mécanique des aciers de la cuve de l’EPR comme suffisante « même en cas d’accident », l’ASN reconnaît une diminution des marges vis-à vis du risque de rupture brutale et exige des contrôles renforcés. Leur faisabilité technique n’étant pas démontrée pour le couvercle de cuve, l’ASN propose de limiter son utilisation dans le temps et de procéder au changement de ce dernier… en 2024.
La sortie du nucléaire vient d'être validée par un vote populaire, avec 56 % de oui pour une nouvelle stratégie dans le domaine énergétique.
Voici des extraits de l'analyse de "La Tribune de Genève" :
La politique des petits pas n’a jamais si bien porté son nom. Six ans après l’annonce solennelle d’une sortie du nucléaire, les Suisses ont enfin ancré dans la loi l’interdiction de construire de nouvelles centrales. Le combat d’arrière-garde mené par le lobby nucléaire s’est soldé par un cinglant échec. Même si l’on a peu senti le souffle de l’histoire durant les débats de campagne, une page s’est bel et bien tournée hier.
Il faut maintenant écrire le prochain chapitre, celui des énergies renouvelables. Le mouvement est en marche depuis une quinzaine d’années, mais il doit s’accélérer. Si personne ne croit à une Suisse piquetée d’éoliennes sur toutes les crêtes du pays, l’opposition systématique aux rotors ne peut plus être la règle. Même chose pour l’efficience énergétique, qui doit diminuer par deux notre consommation d’énergie. Aux propriétaires de profiter du coup de pouce financier de la Confédération.
Une recapitalisation destinée au financement de deux EPR à Hinkley Point
Au vu des déclarations d’EDF et de l’État de ces 12 derniers mois, ainsi que des documents financiers de l’entreprise, cette augmentation de capital a surtout été orchestrée pour faciliter le financement du projet de construction de deux EPR à Hinkley Point, au Royaume-Uni. Un projet à haut risque, pour lequel l’entreprise devra débourser 16 milliards d’euros alors qu’elle n’a déjà pas les moyens d’investir dans le maintien de la sûreté du parc nucléaire français, ni dans les renouvelables.
Résumons : au lieu de se comporter comme un investisseur avisé, l’État apporte un soutien inconditionnel à EDF et à ses projets nucléaires qui mettent à mal la santé financière de l’entreprise, comme celui d’Hinkley Point. Il n’y a là aucune logique économique.
Communiqué du réseau “Sortir du nucléaire“
Par un décret lapidaire du 24 mars 2017, le gouvernement a prorogé de trois ans le délai de construction prévu par le décret d’autorisation de création de l’EPR de Flamanville pour effectuer le premier chargement en combustible du réacteur. Le Réseau “Sortir du nucléaire“ conteste fortement cette énième concession à une industrie nucléaire en déroute et envisage d’attaquer ce décret en justice. Cher, inutile et dangereux, l’EPR doit être abandonné !
Une marge supplémentaire pour un réacteur dangereux
Publié le 11 avril 2007, le décret d’autorisation de création de l’EPR de Flamanville spécifiait que le premier chargement en combustible du réacteur devait être effectué dans les dix ans à compter de cette date. À défaut, il serait caduc et EDF devrait initier une nouvelle procédure comprenant une enquête publique afin d’obtenir un nouveau décret d’autorisation de création.