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actualités Ardennes - Page 143

  • Chooz A démantelée

    Notre (toujours à la pointe) confrère "L'Union" nous informe des travaux de démantèlement de la centrale de Chooz A . Cette centrale atomique a été une des premières construite en France. Elle a fonctionné de 1967 à 1991, et les travaux de démantèlement ont débuté en 2009 pour la partie proprement nucléaire .

    Il n'y a pas de référence de déconstruction d'une centrale nucléaire, le chantier de Chooz sert donc de test aux méthodes qui pourraient être main.php?g2_view=core.DownloadItem&g2_itemId=225&g2_serialNumber=2utilisées pour la suite .

    On apprend que plus de 40 ans après la service de l'unité ardennaise, il n'existe pas de filière pour les déchets les plus contaminés(cuve du réacteur) . Des dizaines de centrales ont pu être construites depuis celle de Chooz A, sans que le problème du démantelèment soit étudié et résolu . Cela donne une idée du sérieux des arguments donnés par EDF et le lobby pro-nucléaire : pour eux tout va toujours bien, et aucun problème grave ne se pose  .

    C'est vrai quand on ne s'attaque pas aux problèmes, on risque moins de se rendre compte des difficultés réelles ; on verra plus tard est une attitude bien peu responsable .

  • Marche de Bure à Chooz

    Nous vous avons informés de la marche qui doit relier Bure à Chooz . Voici la carte du trajet et des étapes prévues .

    Une étape sera donc organisée à Vouziers le 21 avril prochain, avant de rejoindre Le Chesne .

    Vous pouvez participer à une ou plusieurs étapes de cette marche contre le nucléaire. Voir le site de Bure

     

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  • Thomé-Génot : la justice s'en mêle

    Les salariés de Thomé-Génot ont vécu la liquidation judiciaire de leur entreprise, et après la reprise par Ardennes Forge une deuxième liquidation : le sauveur annoncé n'a pas tenu ses promesses . Un dispositif de CTP ( contrat de transition professionnelle) a été mis en place, mais il apparaît que les salariés n'aient pas bénéficié des formations liées à ce contrat . Une partie de l'argent a-t-elle été détournée ? C'est ce que doit dire la justice qui est saisie . Voici le compte rendu du"Monde" :

     

    jaquette_NB-54c12.jpgJusqu'au bout, Thomé-Génot aura été poursuivi par le mauvais sort. Il y a vingt ans, cet équipementier automobile, niché dans la vallée de la Meuse, à Nouzonville (Ardennes), trônait en leader mondial du pôle d'alternateurs. Aujourd'hui, le coeur de l'usine a cessé de battre, mais son nom continue d'apparaître dans un interminable feuilleton judiciaire, qui vient de connaître de nouveaux rebondissements : le dernier directeur du site a été mis en examen pour abus de biens sociaux et escroquerie aux Assedic.

    Dépouillée de sa trésorerie par des actionnaires américains indélicats, l'entreprise avait été poussée à la liquidation en octobre 2006 (Le Monde du 22 novembre 2006). Mais les collectivités locales s'étaient démenées pour sauver l'activité. Vice-président du conseil général, à p-mathot.jpgl'époque, Philippe Mathot (photo ci-contre) avait fait venir des investisseurs, avec l'appui d'un autre élu de l'assemblée départementale, Boris Ravignon, aujourd'hui conseiller à l'Elysée. Finalement, Bruno Quéval, patron d'une filiale du groupe néerlandais Farinia, avait repris l'affaire et créé, sur les cendres de Thomé-Génot, une nouvelle société :Ardenne Forge

    Pour favoriser l'envol de cette SARL, le conseil général et Oseo, un établissement public qui soutient les PME, avaient donné un coup de pouce. Durant plusieurs mois, une partie de la rémunération des salariés avait été prise en charge dans le cadre du contrat de transition professionnelle (CTP), un dispositif réservé à certains bassins d'emploi. De même, des aides à la formation avaient été accordées à l'entreprise.

    Malgré toutes ces mesures, Ardennes Forge a dû fermer ses portes, après une seconde mise en liquidation prononcée en juin 2008. Epaulés par leur avocat, Me Xavier Médeau, les salariés ont alors déposé plainte contre le directeur d'Ardennes Forge : ils lui reprochaient d'avoir empoché des subsides en contrepartie d'actions de formation qui ne furent pas dispensées, selon eux.

     

    "QUE JUSTICE PASSE"


    Le parquet de Charleville-Mézières a ouvert une enquête préliminaire, puis une information judiciaire. Début novembre 2008, M. Quéval a été placé en garde à vue pendant un peu plus de 24 heures, et interrogé par les enquêteurs du SRPJ de Reims. L'un de ses collaborateurs a, comme lui, été mis en examen - mais uniquement pour escroquerie, indique-t-on au parquet. Outre la question des formations qui seraient inexistantes, les policiers mènent des investigations sur des sommes qui auraient transité d'Ardennes Forge vers d'autres sociétés.

    M. Quéval ne comprend pas les reproches qui lui sont faits. "Ça me paraît disproportionné", confie-t-il. Les dispositifs, dont Ardennes Forge a 0000024128-0_w_230_h_230.jpg?1235767212profité, lui avaient été proposés par "les services de l'Etat, avec la bénédiction de tout le monde". "Que justice passe, déclare-t-il. On rétablira la vérité."

    M. Mathot, lui, assume pleinement le rôle qu'il a joué fin 2006, début 2007, et se dit même "très fier" d'avoir "mis M. Quéval dans le circuit". Cet industriel, ajoute-t-il, a fait preuve de "courage" en reprenant une usine qui évoluait dans un secteur où la concurrence est féroce. La tournure prise par cette affaire est "écoeurante", aux yeux de M. Mathot.

    Bertrand Bissuel
  • villes jumelles

    Notre (presque gémellaire) confrère "L'Union" dresse la liste des communes ardennaises qui ont un jumelage avec une autre commune . Il en recense 31 dans le département . Beaucoup concernent une ville allemande, trace de la politique de réconciliation d'après-guerre et des liens 0000021280-0_w_230_h_230.jpgtissées avec des communes d'ex RDA.

    Le plus lointain est réalisé avec l'Australie, par Poilcourt-Sidney, avec la ville de Sidney dont elle tire son double nom .

    Le seul jumelage avec une commune africaine concerne Vouziers et  le village de Civol au Sénégal . Cela fait plus de 20 ans que des liens existent entre les deux cités, et ils sont encore bien vivants actuellement .

    Nous aurons l'occasion de revenir prochainement sur les échanges qui se font entre Vouziers et Civol .

  • Sur la route de Givet

    Un lien vers un article de l'Humanité sur la situation dans la pointe de Givet

    Jean-Baptiste_Clement_by_Nadar.jpg


    Et la suite de la série d'articles : justice à Bogny

     


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  • Bogny :la SA Raguet en redressement judiciaire

    La société Raguet de Bogny vient d'être placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce des Ardennes . Cette entreprise existe depuis 1879 .Son histoire est résumée sur son site :

     

     

     

     

    L'entreprise RAGUET a été fondée en 1879, elle comptait alors trois foyers de forge à main.

    En 1960, la Société RAGUET entreprend sa reconversion technique et s'oriente vers des pièces de formes complexes et de sécurité. pilon5.jpgL'effectif est de 40 personnes.
    Toutes ces années ont permis d'acquérir un savoir-faire, reconnu à ce jour dans les secteurs suivants : poids-lourd, ferroviaire, attelage, adduction d'eau, bâtiment, machinisme agricole.

    Début 2000, les entreprises Raguet et Forge Sefac ont uni leurs compétences et leurs outils de production pour satisfaire la demande de leurs clients en produits estampés, usinés et assemblés.

    Aujourd'hui
    , la société RAGUET, c'est une équipe de 210 personnes qui œuvrent et s'adaptent à un marché en constante évolution, afin de fournir à ses clients des produits de qualité, traités de la conception à la livraison, avec les moyens techniques les plus performants.

     


     

     

     

    En fait elle compte actuellement un peu moins de 200 salariés,

    qui vont découvrir la semaine prochaine

    leur situation. Cette société possède aussi un site à Monthermé,

    dans les locaux de l'ancienne SEFAC.

    Encore un coup dur pour l'industrie ardennaise, et beaucoup

    d'inquiétude pour les jours qui viennent :

    Que va décider le liquidateur nommé par le tribunal ?

     

     

     

     

     

     

  • On n'a pas d'Epr, mais on a des idées .

    Dans la pointe de Givet, on n'a pas eu l'EPR, mais on a des idées pour traverser la crise . Un patron de Givet propose à ses employés de baisser leur salaire, et plus il sera baissé moins il y aura de licenciements dans l'entreprise .

    Ce chantage est inadmissible, et tend à faire porter aux salariés la responsabilité d'un choix dont ils n'ont pas la réelle maîtrise . On n'a jamais vu à l'inverse un patron demander à ses salariés de combien ils voulaient être augmentés . C'est un peu facile de se défausser de ses .blog_infos_salaire_m.jpgresponsabilités dès que les choses deviennent difficiles . La source de cette info est Europe1.fr :

     

    Un chef d’entreprise de Givet dans les Ardennes a décidé d’aller plus loin : de la baisse de rémunération acceptée par ses 23 salariés dépendra le nombre de licenciements dans sa société.

    Dans le détail, le barème est le suivant : si les salariés acceptent de raboter 5% sur leur salaire, cinq licenciements auront lieu sur les sept d’ores et déjà prévus. Mais si l’effort sur la fiche de paie est porté à 10%, ce ne sont plus que deux licenciements qui seront décidés alors que cette imprimerie connaît d’importantes difficultés face à la crise financière.

    "Il est bien évidemment que cette proposition est temporaire pour passer la crise (…) On a besoin que tout le monde se serre les coudes", assure Jean-Pierre Duchesne, le chef d’entreprise qui a promis de réduire son propre salaire. Les employés et les syndicats dénoncent eux "un chantage à l’emploi" inacceptable alors qu’il n’y a aucune garantie sur le retour de l’activité au-delà des mois les plus forts de la crise. Et ils indiquent qu’ils ont déjà fait des efforts dans le passé, renonçant notamment à leur prime de fin d’année.