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  • Maison commune

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    Dessin du Canard Enchaîné

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  • 14 juillet à Vouziers

    La fête nationale a été célébrée ce jour à Vouziers, avec une cérémonie traditionnelle à l'hôtel de ville.

     

    La population vouzinoise était présente en nombre restreint ce matin devant la mairie, ce qui contrastait avec le succès populaire du feu d'artifice de la veille. Celui-ci a été tiré derrière l'ancien CAT, le long des rives de l'Aisne. Ce spectacle est toujours apprécié, et la météo est restée favorable en fin de soirée, ce qui a contribué à la réussite du rassemblement.

     

    Pour le 14 juillet, après le passage à Condé Chestres et Blaise, un défilé dans les rues de la ville a amené le cortège sur la place Carnot.

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    Les portes drapeau en tête du défilé.

    Devant le monument aux morts, l'harmonie municipale et les sapeurs pompiers étaient présents pour l'hommage aux disparus et la cérémonie de la flemme. La "Marseillaise" a bien entendu été interprétée par les musiciens, et la partition utilisée montre bien que cette tradition n'est pas d'hier.
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    Une partition qui a vécu quelques cérémonies.

    En l'absence du sous-préfet, seul le maire a prononcé une allocution dans les salons de l'hôtel de ville devant les personnalités et les Vouzinois réunis.
    C'est "le verre de l'amitié"qui a terminé cette journée de fête nationale à Vouziers.
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    Pendant la prise de parole du maire.



  • Déchets nucléaires : une commune se retire

    Le feuilleton des déchets nucléaires continue.

     

    L'Andra a selectionné deux communes de l'Aube pour être candidates au site d'enfouissement des déchets nucléaires.( Voir les notes précédentes sur le sujet , entre autres celle-ci ).

    Les réactions locales ne se sont pas faites attendre, et une des deux communes vient de retirer sa candidature.

    Il ne reste donc plus qu'une commune  retenue, et la pression est forte sur les élus locaux.

    Voici une interview d'un opposant, qui montre sa détermination à ne pas accepter ces déchets nucléaires dans la région, pas plus qu'ailleurs.

    L'article est repris du site enviro2b


    PNRFO_nouveau_logo.pngMichel Guéritte, ingénieur de formation, il est devenu l’un des fers de lance de la cause écologiste en Champagne-Ardenne et mène un combat acharné contre les implantations nucléaires de l’Andra à Soulaines, Morvilliers et Bure. Il milite et préside la nouvelle Fédération Grand-Est Stop déchets nucléaires qui multiplie les manifestations pour empêcher l’implantation du centre de stockage de déchets radioactifs de faible activité à vie longue (FAVL).

    Sous la pression de votre Fédération, la commune de Pars-lès-Chavanges vient de retirer sa candidature, quelle votre réaction ?

    On a gagné une bataille mais on n’a pas encore gagné la guerre. Nous avons mené une campagne basée sur la psychologie. Nous avons notamment adressé à tous les conseillers municipaux d’Auxon et de Pars-lès-Chavanges, une lettre pour les mettre devant leur responsabilité. Par ailleurs, nous avions organisé un rassemblement assez mouvementé d’ailleurs, dès le lendemain de l’annonce des deux communes retenues pour l’accueil de ce centre de stockage.

    Ce retrait a été voté sous la contrainte…

    Selon nous, il est inadmissible que Joëlle Pesmes, maire de Pars-lès-Chavanges, et élue seulement pour 6 ans, puisse prendre une décision qui engage l’humanité pour des millions d’années. J’avais déjà parlé à Joëlle Pesmes il y a quelques mois, et je l’avais prévenu que nous étions extrêmement résolus et qu’il était hors de question de recommencer Soulaines, Morvilliers ou Bure.

    Grâce à la pression que nous avons mis sur cette commune, le maire a préféré arrêter les frais. Tout ce qu’on dit et tout ce qu’on fait est visible sur Internet. Nous n’avons rien à cacher, à la différence de l’Andra.

    C’est une occasion perdue pour cette petite commune qui espérait bénéficier de cette activité économique…

    On ne peut pas laisser 9 élus, qui ne connaissent absolument rien à la géologique, à la radioactivité, et au process industriel de l’Andra, FAVL_AUXON-PARS_090705_est-eclair-5e533.jpgprendre une décision aussi grave, seulement pour de l’argent destiné à reconstruire l’église et la salle des fêtes. Comme le dit le maire de Pars-lès-Chavanges, ce village est pauvre, mais il existe d’autres pistes pour trouver des ressources financières, que d’enfouir des déchets radioactifs.

    Désormais, vous avez la commune d’Auxon dans le viseur, la seule encore candidate ?

    C’est simple, nous leur avons lancé un ultimatum, fixé au 13 juillet avant midi. Si à cette date, les élus d’Auxon n’ont pas retiré leur candidature, c’est la guerre totale. Les remorques de fumier sont chargées et, si besoin, on est prêt à mettre le feu à la mairie pour le 14 juillet.

    Mais vous ne respectez pas les règles démocratiques, ces élus d’Auxon ont déjà voté ?

    Ces élus cupides et stupides sont des voyous qui échangent leur géologie contre un chèque. Nous voulons préserver notre région. Vous imaginez l’effet Tricastin dans cette région ? On associera Auxon à la radioactivité. Un seul exemple, les producteurs de Chaource, un fromage important produit du côté d’Auxon, ont déjà été questionné sur ce projet par des clients allemands inquiets.

    Une question simple, si vous ne voulez pas de ces déchets FAVL dans le Grand Est, c’est donc un cadeau empoisonné pour les voisins au Nord, au Sud, à l’Ouest ?

    Notre slogan est clair : c’est ni à Auxon, ni à Pars, ni ailleurs. On en veut pas du tout.

    Mais qu’est-ce qu’on en fait de ces déchets encombrants ?

    On les laisse où ils sont. Ces déchets FAVL de la première filière graphite nucléaire existent depuis déjà 20 ans. Pendant cette période, on a su les conserver et les surveiller et bien continuons, et espérons qu’un jour des ingénieurs, un peu moins bêtes qu’aujourd’hui, trouveront des solutions pour en faire quelque chose.

    En attendant, laissons les où ils sont, d’autant plus qu’ils sont extrêmement compliqués à conserver. Par exemple, le chlore 36 avec l’eau, ça fait de l’eau de javel qui fait des trous et passe à travers l’acier, le béton. D’ailleurs, l’Andra le dit elle-même, elle ne sait pas si c’est dans 100, 200 ou 300 ans, mais ces déchets ressortiront sous 85 mètres d’argile.

    Mais l’Andra se propose justement de sécuriser au maximum le stockage de ces déchets au lieu de les conserver de manière parfois peu académiques…

    Que l’Andra améliore les stockages autour des centrales de production. Quand une centrale est démantelée, on la ferme et on les laisse dedans. Il suffit de faire de même pour la vingtaine de centrales concernées. Il n’y a aucun souci.

    Votre Fédération est-elle en contact avec l’Andra pour justement défendre ce point de vue ?

    Malheureusement, nos contacts sont souvent brefs. L’Andra n’a jamais voulu débattre avec nous. J’ai proposé mille fois des rencontres aux représentants de l’Andra qu’ils ont toujours refusé.

    Et maintenant, comment envisagez-vous la suite ?

    Auxon va dire non, c’est pratiquement sûr. L’Andra va donc annoncer qu’ils feront différemment, et qu’ils le feront ailleurs, certainement à quelques kilomètres de là, à Juzanvigny.

    Mais on peut supposer que vous resterez mobilisés…

    Plus que jamais. Nous sommes anti-nucléaire et anti-enfouissement ni ici, ni ailleurs.

  • Alter Tour 2009

    L'alter tour passera dans les Ardennes les 19 et 20 juillet.


    Une information reprise du site d'ATTAC 08

     

     

    AfficheAT2009_ArcEnCiel-250.pngVoici le programme de ces deux jours qui s'annoncent vivifiants :

    samedi 18 juillet : couchage à Thonne les Près à coté de Montmedy dans la ferme de M Guillaume. Après la douche et le repas du soir, nous projetterons (20h30)et débattrons du film l'Herbe (l'agriculture en question)
    dimanche 19 juillet : départ de la caravane vélo vers 9h : traversée de parc éolien, visite d'une chaufferie Bois et repas à la scierie de Vendresse puis visite d'une ferme "Biogaz"
    dimanche 19 juillet : couchage à la Grange aux Bois (Belval) après une conférence débat (20h30) sur les énergies renouvelables organisée par l'Agence Locale de l'Energie.

    N'hésitez pas à venir pédaler, débattre ou camper avec nous.
    Il y a déja une vingtaine d'inscrits (allez voir sur le site pour tous les renseignements).
    http://www.altertour.net

  • Petites nouvelles du blog

    Cela fait un petit moment que nous n'avons pas fait un point sur le blog de l'an vert.

     

    La dernière info date de janvier, lors de la 750ème note. Ceux qui sont attentifs ont pu voir que la 1000ème note est parue lors des élections européennes ; ce fût l'occasion de réediter un texte de Raymond Goury, fondateur de L'An Vert, dont le jugement sur les élections restait tout à fait valable.

    Cette note porte le numéro 1048, ce qui prouve que le blog continue à vous informer règulièrement de l'actualité locale et générale.51A59NAP5TL._SL500_AA240_.jpg

    Les commentaires arrivent assez souvent, même s' il serait bien d'avoir plus de réactions de lecteurs . Nous arrivons à 353 commentaires, et seul un, dont le contenu propageait des idées d'extrême droite, a été supprimé.

    La fréquentation reste élevée, et se stabilise à plus de 200 passages quotidiens (2071 pour les 10 premiers jours de juillet)

    Nous sommes en-dessous de la pointe constatée lors de l'invasion de Gaza, mais il s'agissait d'une actualité particulière et suivie sur le net.

    Nous ne pensions pas atteindre ce chiffre de fréqentation lors du lancement du blog, et encore moins pouvoir le maintenir.

    Merci à nos lecteurs fidèles et occasionnels, et continuez à faire des commentaires, c'est ce qui rend le blog vivant.

     

    Nota Bene : la couverture reproduite ci-contre est celle d'un livre paru en 1995. Le "vrai" An Vert reste celui de Vouziers, même si ce n'est pas une marque déposée.

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  • Solidarité avec l'USTKE

    Un communiqué de soutien aux syndicalistes de Nouvelle-Calédonie

     

    Syndicalistes calédoniens condamnés : Nous sommes solidaires

    Prononcées le 29 juin à Nouméa contre vingt-huit membres du syndicat indépendantiste kanak USTKE, les condamnations suivantes marquent la dérive de la justice française dans cette colonie des antipodes : six peines de prison ferme avec mandat de dépôt à l'audience contre le président du syndicat Gérard Jodar (un an) et cinq autres militants ; trois peines de prison ferme sans mandat de dépôt ; dix-huit condamnations à de la prison avec sursis et une peine de 50 jours-amendes. L'incarcération immédiate alors que les condamnés ont interjeté appel du jugement est rare en France, surtout quand les prévenus se présentent libres au tribunal et qu'ils fournissent toutes les garanties de représentation.

    Jeudi 28 mai à l'aube, des militants de l'USTKE avaient organisé devant l'aérodrome de Nouméa un rassemblement pacifique en soutien aux employés de la société Air Calédonie (http://www.lemonde.fr/sujet/472e/air-caledonie.html), à une heure où aucun vol n'était programmé. Les "forces de l'ordre" ont chargé à 7 heures. Face à un déluge de grenades lacrymogènes, une partie des manifestants s'est repliée sur le tarmac et quelques-uns se sont réfugiés dans un avion pour se protéger.

    Les peines ont été prononcées pour "entrave à la circulation d'un aéronef" alors que c'est l'intervention des gardes mobiles et du groupe d'intervention de la police nationale (GIPN) qui a poussé les syndicalistes sur le tarmac et désorganisé le trafic dans les heures qui ont suivi. Ce qui a été jugé, ce ne sont pas les incidents qui se sont produits à l'occasion du rassemblement syndical, mais le syndicat lui-même. L'USTKE gêne par sa capacité à mobiliser sur l'ensemble du territoire, tant sur la Grande Terre (http://www.lemonde.fr/sujet/9e38/grande-terre.html) que sur les îles, dans tous les secteurs de l'économie et de la fonction publique.

    INDÉPENDANCE DE LA KANAKY

    Il gêne car il travaille dans le respect du peuple kanak, de ses traditions et de la coutume. Il gêne parce qu'il entretient des relations étroites avec les syndicats de travailleurs des pays du Pacifique sud ayant ou non accédé à l'indépendance, ainsi qu'avec la CGT en France. Le syndicat gêne parce qu'il a su fédérer largement au-delà de la sphère de la population kanak, parce qu'il est devenu un syndicat pluriethnique rassemblant femmes et hommes kanak, wallisiens et futuniens, tahitiens, vietnamiens, indonésiens, européens. Il gêne surtout parce que, depuis sa création, il revendique l'indépendance de la Kanaky, indépendance où chacun trouverait sa place.

    Le syndicat gêne enfin car il a "impulsé" la création d'un parti politique, le Parti travailliste, dont les résultats aux dernières élections provinciales font craindre un regain de la revendication indépendantiste à la veille de la période du référendum qui doit déterminer l'avenir du territoire. Pour parvenir à affaiblir ce syndicat - et atteindre par ricochet le Parti travailliste naissant - il était nécessaire d'affaiblir et d'isoler l'USTKE en la criminalisant. C'est le but recherché par les manipulations policières et politiques qui ont présidé à ce procès.

    En agissant de la sorte, les autorités prennent la responsabilité de créer les conditions d'une nouvelle période de troubles. Nous ne tolérerions pas que le secrétaire général et des militants d'une des grandes confédérations métropolitaines se trouvent soumis à pareil traitement. Ce qui serait inadmissible en France l'est aussi dans les pays et territoires d'outre-mer ! C'est pourquoi nous appelons au développement de la solidarité avec les syndicalistes emprisonnés et à la participation à toutes les initiatives pour dénoncer ce jugement. Nous réaffirmons notre entière solidarité avec tous les militants de l'USTKE.

    Olivier Besancenot, porte-parole du Nouveau Parti anticapitaliste NPA ; José Bové, député européen Europe Ecologie ; Annick Coupé, secrétaire générale Union Syndicale Solidaires ; Jean-Michel Joubier, responsable des relations internationales CGT.

     

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    photo tirée du site de l'USTKE

  • Conseil municipal de Vouziers

    Ce jour à 18h30 avait lieu un conseil municipal dans la grande salle de la mairie de Vouziers.

     

    Il n'y avait pratiquement qu'un seul point à l'ordre du jour: la création d'une copropriété et la vente de lots à l'ancienne caserne des pompiers, rue Chervin.

    En 20 minutes, la délibération était prise : personne ne s'est opposé à cette vente, qui s'est faite au bénéfice des deux entreprises qui occupent déjà les locaux. Il s'agit du pressing et de la socité IDR qui se rend propriétaire d'un lot supplémentaire par rapport à la surface qu'elle occupe actuellement.

    Le rez-de-chaussée sera donc entièrement vendu à ces 2 sociétés. Les appartements du premier et deuxième étage restent pour le moment propriété de la ville.

    Le prix de vente total atteint 90.000 euros.

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    L'immeuble rue Chervin

    Il reste donc 8 appartements à vendre et à rénover, pour lesquels il n'y a pas d'acheteur actuellement. La division en copropriété laisse des parties communes pour l'accès aux étages, ainsi qu'un grenier. Les caves sont associées chacunes à un appartement.

    Un seul autre point terminait ce "petit conseil" : Il s'agissait de rectifier le prix de vente d'un numéro du Curieux Vouzinois. La vente à l'unité du numéro 42 consacré à Verlaine a été fixée à 5.00 euros.

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    L'assemblée réunie pour un très bref conseil.