Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 993

  • La santé doit-elle être rentable ?

    Logo_Laboratoire_Roche.jpgLes laboratoires Roche font partie des plus gros fabricants de médicaments . Ils viennent d'annoncer qu'ils vont abandonner la recherche sur le Sida : il n'y aurait pas de molécule rentable pour eux dans ce domaine . Voici un extrait desida_ruban_ecole10.jpg Libération : "Le laboratoire pharmaceutique suisse Roche va suspendre ses recherches sur le VIH, aucun de ses médicaments en développement ne représentant un progrès notable par rapport aux produits existants, a annoncé vendredi une porte-parole de l'entreprise. "Les chercheurs travaillant actuellement sur le VIH seront réaffectés à d'autres activités", écrit dans un courriel Linda Dyson, porte-parole des activités de Roche dans le New Jersey."

    La question qui se pose est celle-ci : Qui décide et sur quel critères des priorité de la recherche médicale ? Les labos en fonction de leurs profits, ou l'état en fonction des besoins prioritaires ? 




  • un dictateur à Paris

    Pour certains, le monde se divise entre les bons et les méchants . Ainsi Les Etats-Unis et leurs alliés ont établis une liste des organisations terroristes . Il n'est pas question de parler avec elles, il faut juste les détruire . Jusqu'à il y a quelques jours, l'ANC de Nelson Mandela était sur cette liste . Il faut dire qu'ils avaient combattu la dictature raciste d'Afrique du Sud, alors que celle-ci était l'amie de l'occident . De même l'OLP a longtemps été en tête de liste, et maintenant elle a le soutien plus ou moins officiel des puissances occidentales, Israel compris . le plus bel exemple de terrorisme à géométrie variable reste l'Afghanistan, où les Etats-Unis ont aidé des "résistants" contre l'URSS, qui sont devenus pour certains des "terroristes" contre les U.S.A. eux-mêmes .

    La France, devenue fidèle alliée, a la même vision officielle : il y a des terroristes dans le monde, on doit les combattre et ne pas discuterfile_338538_149497.jpg avec . 

    On ne se pose pas la question du pourquoi de cette violence, et rarement de comment y mettre fin (sauf en "neutralisant" ces terroristes, ce qui est souvent un bon moyen pour en faire naître d'autres) .

    Pour les états terroristes, il est plus difficile de les détruire ou de les exclure complètement . Contre tous les principes énoncés plus haut, la France accueille donc Kadhafi en grandes pompes . Et pour le 14 juillet, c'est le dictateur syrien Assad qui va siéger dans la tribune officielle .

    Son pays est pourtant fortement soupçonné d'avoir assassiné le premier ministre libanais, R Hariri . C'est également la Syrie qui serait à l'origine de l'attentat qui a tué 58 soldats français dans ce même  Liban .

    Ironie du sort : l'école militaire de Coëtquidan participe au défilé du 14 juillet . La promotion actuelle porte le nom du lieutenant Antoine de la Bâtie . C'est une des victimes de l'attentat qui a touché l'immeuble Drakkar à Beyrouth en 1984 . 

    Ils vont donc devoir défiler devant celui qui porte une part de responsabilité dans la mort de ce lieutenant et des 57 autres soldats français . Il faut bien discuter avec ses ennemis, si on veut un jour faire la paix avec eux . Mais il y a moyen de renouer des contacts avec certains états sans donner l'impression de vouloir tout faire pour leur faire plaisir .

    file_338751_171085.jpg

     

  • libération d'I. Betancourt : le rôle de la France

    betancourt_lourdes.jpgLa question se posait du rôle de la France dans la libération d'Ingrid Betancourt . Les autorités françaises ont-elles eu un rôle de médiateur? Ont-elles versées une rançon aux Farc ? Se sont-elles engagées à recevoir ses geôliers qui auraient accepté de jouer un double jeu ?

    Il persiste des interrogations, mais il existe semble-t-il une certitude : Il y a eu un "miracle", de la Vierge, Notre Dame de Lourdes, que l'ex-otage a été remercier dans un déplacement très médiatique .  Si sa foi a permis à Ingrid Betancourt de survivre dans la jungle, on peut tout à fait le comprendre : dans des situations extrêmes, il est vital de pouvoir se raccrocher à quelqueIngrid-Betancourt-se-recueille-a-Lourdes_img_234_199.jpg chose . 

    Maintenant qu'elle est libre, il nous semble que ses croyances religieuses sont du domaine de sa vie privée, et n'ont pas à faire l'objet d'un tel déballage public . 

  • non au nucléaire

    Plusieurs milliers de manifestants ont défilé ce jour à Paris contre la politique nucléaire française. Profitant du sommet de l'union pour la Méditerranée, des représentants de plusieurs pays ont demandé un avenir sans le nucléaire .

    ALeqM5hFvkq9nvMiAl8OL3Mb2CYjWWxa0Q?size=s

    manif-antinucleaire-paris.jpg

    maskagaz2.jpg

  • faillite

    La banque californienne Indymac vient d'être mise en faillite : son action, qui valait 28 dollars il ya un an, se négociait à 28 cents cette semaine . Cela représente donc 100 fois moins, pour une banque donc les actifs se montaient à 32 milliards de dollars . C'est donc un gros établissement financier, qui était spécialisé en crédit immobilier . La crise dans ce secteur continue donc à faire des dégâts, chez les particuliers comme dans les institutions financières .

    D'autres banques aux USA sont dans une situation très délicate, et devront peut-être se trouver sous protection de l'état (même en Amérique, on peut nationaliser, mais c'est quand tout va mal, pour éviter que ce soit pire encore) ; tout cela fait chuter la bourse et l'économie . Chez nous, les indices boursiers suivent vers le bas : 4100 hier, contre 6000 il ya un an . Cette crise est tellement massive qu'elle va continuer de s'étendre dans le temps et dans l'espace : c'est aussi cela la mondialisation .

    h_4_ill_1072772_idnymac478766.jpg
  • Le pactole

    file_338546_152283_vignette_une.jpg
                                                                        Affaire Adidas: Tapie va toucher 285 millions d'euros

  • Nucléaire : tout le monde peut se tromper

    Dans le domaine nucléaire, comme partout, l'erreur est humaine . L'homme qui mène une activité peut se tromper, manquer de vigilance ou de rigueur. Si l'on voulait appliquer strictement le principe de précaution, il faudrait probablement stopper toutes les activités humaines !

    Le nucléaire est une activité à risque, tous les contrôles et toutes les précautions n'y peuvent rien . On peut être certain qu'en multipliant les installations, on multiplie aussi les risques . Un accident majeur, par accumulation de fautes ou d'événements imprévus, ne peut être exclu .

    On en a déjà connu plusieurs, alors que l'exploitation du nucléaire civil est très récente à l'échelle de l'activité humaine . 

    Voici une dépêche de l'AFP sur l'incident survenu près de la centrale de Tricastin . On peut en conclure que l'agence de sûreté nucléaire ne contrôle pas tout en permanence, et qu'elle est obligée de réagir après coup pour des négligences d'une entreprise filiale d'Areva . 

    Tricastin: l'ASN impose l'arrêt d'une station de traitement deALeqM5ijOvulUY6pJMfCIrPrQe-n25kbEw?size=xs Socatri

    LYON (AFP) — L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a imposé vendredi à la Socatri, filiale d'Areva, de suspendre l'activité d'une de ses deux stations de traitement sur le site du Tricastin (Vaucluse), à l'origine d'une fuite accidentelle d'uranium lundi, estimant qu'elle n'est toujours pas sûre.

    Dans un rapport accablant publié vendredi à Lyon, l'ASN constate une "série de dysfonctionnements et de négligences humaines" dans la gestion de l'incident.

    La fuite d'uranium n'a pas contaminé la nappe phréatique, selon les premières analyses effectuées par l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).

    La Socatri a indiqué qu'elle cessait immédiatement d'utiliser la plus vétuste de ses deux installations, qu'elle prévoyait de fermer "dans les prochaines semaines" dans le cadre d'un plan de modernisation.

    Lors d'une inspection jeudi, l'ASN a constaté que dans cette station une cuve fuyait toujours dans un bassin de rétention non étanche.

    Le canal où une partie des effluents uranifères s'est déversée lundi soir a été asséché. Mais en cas de pluie, l'eau peut à nouveau entraîner des sédiments contaminés vers la rivière voisine.

    L'ASN a donc sommé la Socatri de vidanger les cuves de son ancienne station de traitement, en travaux lors de l'incident, et de cesser toute arrivée d'effluents.

    L'ASN a noté "une série de dysfonctionnements et de négligences humaines qui n'est pas acceptable", ayant entraîné un incident "assez inédit" par son ampleur.

    Lors d'un transfert entre deux cuves, une vanne défaillante a entraîné le débordement d'une cuve dans un bac de rétention fissuré, qui a fui à son tour.

    L'ASN souligne qu'une alarme s'est déclenchée lundi à 19H00 pour signaler qu'une cuve était trop pleine, mais l'exploitant n'a pas réagi.

    ALeqM5iugG8E6f_F6fIUPxXEUkTuh-0hLA?size=sEnviron 20 m3 d'effluents uranifères ont alors fui dans le bac de rétention, fissuré par un engin de chantier une semaine auparavant.La direction a constaté dès 23H00 la présence d'effluents dans une zone voisine, mais n'a déclenché un plan d'urgence que mardi à 05H30.

    "Le bac de rétention fissuré depuis le 2 juillet n'a pas été réparé alors que l'exploitant connaissait l'existence de cette fissure, l'alarme n'a pas été suivie d'une inspection suffisante, les pouvoirs publics n'ont pas été prévenus aussi tôt qu'ils auraient dû", a déclaré Charles-Antoine Louët, responsable de l'ASN de Lyon, lors d'une conférence de presse.

    "On va faire en sorte que ce genre d'incident ne se reproduise plus, y compris en matière de gestion de crise", a affirmé un porte-parole de la Socatri.

    L'ASN va transmettre un procès-verbal dans les prochains jours au procureur de la République de Carpentras.

    Le réseau Sortir du Nucléaire a annoncé qu'il comptait porter plainte contre l'ASN pour "rétention d'information", reprochant à l'autorité de contrôle d'avoir tardé à prévenir la population.

    La Commission de recherche et d'information indépendante sur la radioactivité (Criirad), qui compte porter plainte contre Areva, a réclamé la publication de la composition exacte du liquide qui a débordé, et des analyses menées depuis.

    La fuite d'uranium n'a pas contaminé la nappe phréatique selon les premières analyses effectuées par l'IRSN.

    Le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo a estimé vendredi soir que la situation était "stabilisée", précisant que "les mesures de précautions seront levées dès que les analyses confirmeront que cela est possible".

    Au cours de l'incident, classé au niveau 1 ("anomalie") sur les sept que compte l'échelle Ines mesurant les incidents nucléaires, 230 kg d'uranium se sont répandus, dont un tiers (soit 75 kg) hors du site selon la Socatri.