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crise bancaire

  • Le prochain ciné d'Attac 08 :Le Grand Retournement

     

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    Un film de Gérard Mordillat

       
       

    Avec François Morel, Jacques Weber, Edouard Baer, Patrick Mille
    D’après la pièce de Frédéric Lordon
    « D’un retournement l’autre. Comédie sérieuse sur la crise financière »

      Mardi 26 Mars 2013 20H00  
     

    Cinéma Métropolis | 6 rue de longueville à Charleville-Mézières

    Synopsis :

    C’est la crise, la bourse dégringole, les banques sont au bord de la faillite, le crédit est mort, l’économie se meurt… Pour sauver leurs mises les banquiers font appel à l’État. L’État haï est soudain le sauveur ! Les citoyens paieront pour que le système perdure, que les riches restent riches, les pauvres pauvres. Adaptée de la pièce de Frédéric Lordon cette histoire d’aujourd’hui se raconte en alexandrins classiques. C’est tragique comme du Racine, comique comme du Molière…

    Extrait de l'entretien avec G Mordillat :

    Le livre est paru en mai 2011. Entre-temps, la situation politique a changé. En avez-vous tenu compte ?


    Les acteurs, Frédéric Lordon et moi-même étions d’accord sur le fait qu’il n’y avait aucun réaménagement à opérer. Que ce serait une erreur de vouloir coller à l’actualité. La mise en cause de la politique néo-libérale d'un gouvernement de droite l’est encore aujourd’hui - et peut-être de façon beaucoup plus cruelle - sous un gouvernement de gauche. La force de l’analyse de Frédéric Lordon, c’est qu’elle traverse le temps. La critique que l’on peut faire aujourd’hui des institutions bancaires, de la Banque Centrale Européenne, de l'asservissement du politique à l’économie est tout aussi fondée qu'elle l'était il y a trois ans. La question qui se pose, et qui se posera à ceux qui verront le film en 2013 : comment se fait-il qu’un gouvernement socialiste élu par une majorité populaire poursuive une politique économique et financière au détriment absolu des intérêts de ses électeurs ?

  • faillite

    La banque californienne Indymac vient d'être mise en faillite : son action, qui valait 28 dollars il ya un an, se négociait à 28 cents cette semaine . Cela représente donc 100 fois moins, pour une banque donc les actifs se montaient à 32 milliards de dollars . C'est donc un gros établissement financier, qui était spécialisé en crédit immobilier . La crise dans ce secteur continue donc à faire des dégâts, chez les particuliers comme dans les institutions financières .

    D'autres banques aux USA sont dans une situation très délicate, et devront peut-être se trouver sous protection de l'état (même en Amérique, on peut nationaliser, mais c'est quand tout va mal, pour éviter que ce soit pire encore) ; tout cela fait chuter la bourse et l'économie . Chez nous, les indices boursiers suivent vers le bas : 4100 hier, contre 6000 il ya un an . Cette crise est tellement massive qu'elle va continuer de s'étendre dans le temps et dans l'espace : c'est aussi cela la mondialisation .

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