Dessin du Canard Enchaîné
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Renoncement difficile
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Laîcité
PETITION/LETTRE AUX DEPUTES
29 septembre 2009
Pétition : http://ecoledeproximite.lautre.net/petition
Dossier de presse : http://ecoledeproximite.lautre.net/petition-document/dossier_presse.pdf
LOI CARLE : trouver 60 députés pour un recours devant le
Conseil constitutionnel
Comme nous pouvions le craindre, la loi Carle a été votée le 28 septembre. Le débat laisse apparaître un flou législatif relatif aux principes constitutionnels ce que confirme Jean GLAVANY : « En effet, nous sommes convaincus que ce texte ne résistera pas à l'épreuve des faits constitutionnels » qui cependant s'interroge : « Y aura-t-il ou non un recours de la part des parlementaires ? Nous verrons ».
D'autres députés sont décidés à ne pas laisser le moindre doute autour des principes constitutionnels contournés par la loi Carle. Parmi les principes mis en cause : l'obligation d'un financement généralisé et non contrôlé à l'élève, et ce pour le seul bénéfice des établissements d'enseignement privé avec une inégalité entre citoyens, la libre administration des collectivités locales, l'appréciation de la recevabilité financière des propositions de loi (Article 40 de la Constitution, principe constitutionnel de laïcité, un financement a priori des établissements privés.... Ces députés s'engagent donc, dès maintenant à déposer un recours constitutionnel : « ... Le recours devant le Conseil constitutionnel, nous le déposerons, soyez-en sûrs. » a déclaré Jacques DESALLANGRE.
Il faut donc 60 signatures pour ce recours constitutionnel avant une semaine.
Agissons au plus vite auprès de tous les députés qui, ayant soulevé l'anti constitutionnalité de cette loi CARLE, doivent apporter leur signature au bas d'un recours.
Jean-François Chalot, vice-pdt Laïcité CDPEPP Patrice Decorte, pte-parole Comité 1905
PETITION pour l'abrogation de l'article 89, pour le retrait de la loi Carle, et pour un débat sur les rapports public/privé
Signatures en ligne: http://ecoledeproximite.lautre.net/petition
CDPEPP -Collectif pour la défense et la promotion de l'école publique de proximité / http://ecoledeproximite.lautre.net/ 06 22 13 57 2 /ecoledeproximite@yahoo.fr /
Comité 1905- http://comite1905.over-blog.com / 06 22 08 79 29 / patricedecorte@aol.com/
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Laïcité ; il y a encore du travail
Notre (très cinéphile) confrère "L'Union" rend compte d'une polémique située à Carignan, et qui concerne la laïcité . Le titre "Peppone et Don Camillo ne sont pas morts" fait directement référence à la série de films italiens des années 60 dont Fernandel était la vedette .
Comme le signale le commentaire laissé sur le site de L'Union, la situation n'a rien à voir avec celle du film, puisque celui-ci relatait les conflits d'un maire communiste et du curé d'un village italien, sur le mode de la comédie légère . Passons, on doit comprendre que le journaliste estime que la polémique frise le ridicule, ce qui amène la référence .
A Carignan, on apprend que le maire a invité ses collègues à rencontrer l'évêque, dans un courrier qu'il corédige avec les abbés de Carignan et de Mouzon .
Il déclare : "Dans le cadre de ses visites pastorales, il est normal que l'évêque veuille rencontrer les maires. Lorsque les deux curés m'ont demandé de cosigner leur demande de rencontre, je l'ai fait en toute sincérité".
Qu'un maire, délégataire de l'autorité de l'état, se retrouve co-organisateur d'une visite pastorale, il y a un sérieux problème qui ne relève pas que du comique cinématographique, ou de la manoeuvre politicienne .
Pour en rajouter une couche (?), le maire de Carignan se réfère à la définition de la laïcité donnée par .... le pape Benoît XVI . On hésite à comprendre si ce maire joue à faire l'idiot ou s'il ignore tout de la loi de 1905 ( ART. 2.- La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte ),
Cette loi assure depuis plus d'un siècle un certain équilibre, qui garantit la pratique de leur culte pour tous les croyants, et met la république en dehors des questions de religion .
Remettre en cause la loi, en faisant passer ses défenseurs pour ridicules, ou en l'ignorant de bonne foi (!), c'est remettre en cause tout un pan du fonctionnement de la société française et des rapports que peuvent entretenir les citoyens entre eux, quelques soient leurs convictions .