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  • EPR validé par le conseil d'état

    Le conseil d'état, la plus haute juridiction administrative française, vient de rejeter le recours contre la construction d'un EPR à Flamanville. Plusieurs associations avaient tenté d'interdire la construction de cette centrale atomique de nouveau type.

    3297459.jpgElles s'appuyaient sur les danger de l'exploitation et sur l'incapacité à gérer les déchets de cette industrie. Le conseil d'état a donc rejeté ces arguments, validant ainsi la construction de la centrale.

    Depuis, Nicolas Sarkozy a décidé de construire une deuxième centrale de même type (pas à Chooz, mais à Penly).

    Voici la réaction de Greenpeace (extrait) :

     

    Le Conseil d'Etat soutient également que les rejets supplémentaires de tritium ont suffisamment été étudiés, mais cela ne règle pas la question. L'EPR rejettera bien d'avantage de tritium dans l'environnement ! Pendant longtemps l'industrie nucléaire avançait que cet élément radioactif n'avait aucune conséquence sur la santé. Or, il est prouvé depuis peu que le tritium se fixe sur l'ADN et qu'il action-blocage-epr-flamanville-6.jpgpeut donc entraîner des modifications génétiques et des malformations.

    La plus haute juridiction administrative estime par ailleurs que les questions relative à la gestion des déchets a elle aussi été suffisamment étudiée, alors que Greenpeace a montré que les déchets générés par l'EPR seraient 7 fois plus dangereux que ceux produits par les réacteurs précédents. Rien d'étonnant dans le pays du tout nucléaire !

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  • Corinne Lepage contre l'EPR

    Corinne Lepage, ancienne ministre de l'environnement a fait une chronique hier sur France-Culture au sujet du choix de construire un EPR . Cette chronique est sur son blog, en voici des extraits :

     

    La décision de construire un deuxième puis sans doute un troisième EPR, avec de surcroît une exigence de rentabilité due au caractère privéaction-blocage-epr-flamanville-8.jpg de l’exploitation, est d’une extrême gravité.
    Tout d’abord, il n’est pas du tout établi, bien au contraire, que le choix du nucléaire en 1974 au niveau retenu qui a fait de la France  le pays le plus nucléarisé du monde ait été positif pour l’économie française dans sa globalité. Au contraire, un étude faite par Yves Lenoir et jean Pierre Orfeuil (Science et Vie. - SCIENCE ET VIE N° 0794 Dix ans de programme nucléaire : EDF devient un fardeau pour la France) montrait très clairement que tout d’abord, le programme électro nucléaire avait été un formidable accélérateur de la consommation énergétique et électrique.

    (...)

    Si le risque financier est immense, les avantages sont maigres. Le coût de revient du nucléaire est beaucoup plus élevé que le coût généralement avancé. Le Bureau de suivi du budget du Congrès a évalué à 300% le dépassement du cout de construction des 75 centrales du parc. Le cout de réalisation de nouvelles centrales est actuellement évalué entre 5.000 et 8.000 dollars par kW installéEt ces estimations n’incluent pas les frais de traitement et de stockage des déchets nucléaires. Les estimations ont bondi de 57,5 milliards en 2001 à 96,2 milliards aujourd’hui, ce dernier chiffre couvrant simplement les coûts jusqu’en 2013. Même en France, après la réévaluation du coût de l’EPR de Flamanville estimé à 4Mds d’euros (20% de plus que prévu mais c’est un minimum compte tenu du précédent finlandais) Edf estime à 55 euros le prix du mégawat heure soit un prix qui ne cesse de monter alors que celui de l’éolien et du solaire ne cessent de baisser. Et ce prix n’inclut pas le démantèlement  (les Anglais évaluent à 103 Mds d’euros le coût alors que EDF n’aurait mis de côté que 30Mds pour 3 fois plus de centrales et dans un fonds non dédié…)


    arton975.jpgAinsi ce choix n’est pas le moins coûteux mais en plus il va peser sur l’industrie française qui a vu les tarifs dérégulés augmenter de 48% entre 2006 et 2007 ….et qui sera mise dans l’obligation de faire l’impasse sur le développement de l’économie verte incompatible avec le nucléaire. La bronca contre l’éolien ou le débat sur l’efficacité énergétique dans les bâtiments chauffés électriquement n’est qu’un avant goût de ce que nous allons vivre.

    Nous allons tous payer très cher un choix que l’immense majorité de nos concitoyens refusent puisque 12% seulement sont favorables à relancer le nucléaire (dernier eurobarométre)

    test_corinne_blog_2.jpg

     

  • EPR à Penly : les opposants se mobilisent

    Le deuxième EPR devrait être construit à Penly, près de Dieppe . Les militants écologistes locaux comment à se mobiliser pour contrer cette décision présidentielle . Voici comment le journal local"Paris Normandie" relate leurs propos :

    Très tôt au parfum de la nouvelle, Alain Corréa, anti-EPR très actif sur Dieppe, n'a pas manqué d'évoquer le sujet au cours de l'assemblée générale du réseau « Sortir du nucléaire » ce week-end à la Rochelle. (...)

    Déni de démocratie
    Pourtant l'heure n'est pas aux démonstrations de force. Pas encore. « Trop tôt pour organiser une réaction », reconnaît Alain Corréa.
    (photo ci dessous)
    Pas question pour autant de rester inactif. « On va attaquer en entamant des procédures légales sur des points obscurs, des anomalies dans les
    jpg_Anti_nucleaires-81b04-6beca.jpgpermis de construire, des calendriers non respectés par exemple. » Car les militants antinucléaires sont très loin de se cantonner aux démonstrations publiques. « On n'est pas là que pour tenir une banderole. Tout un chacun participe au travail de veille du réseau. » Soit un ouvrage permanent d'investigation. « L'info est diffuse, il faut la trouver et, parfois, la divulguer comme pour le Tricastin ou le scandale de l'agrément des laboratoires. » (...)

    Car de lourdes questions restent sans réponse : « Que deviendront la majorité des 2 500 emplois qui ne resteront pas après le chantier ? Qu'adviendra-t-il des déchets nucléaires ? Comment évoluera le site après l'exploitation ? », s'inquiète Jolanta Avril. Alain Corréa ajoute : « Avec les trois milliards d'euros investis là, on aurait pu créer, d'après l'étude des Quatre-Vents du Cotentin, dix mille emplois dans le renouvelable. Lequel aurait engendré davantage d'énergie. Et puis les pêcheurs en difficulté ne vont pas se retrouver dans les centrales ! »

    Lire l'article complet

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  • Encore plus de déchets radioactifs pour l'EPR ?

    Greenpeace affirme qu'un EPR générera des déchets beaucoup plus radioactifs qu'une centrale classique, et plus difficile à retraiter .

    Ces données viennent d'organismes suisses et finlandais, et sont contestées par EDF . Au total, avec les problèmes liés à la construction et celui Affiche_nucl_mars07.web.jpgdes déchets le coût d'un EPR sera très supérieur aux premières estimations .

     

    Le communiqué de greenpeace (extrait) :

     

    France — Au lendemain de l'annonce de la construction prochaine d'un deuxième réacteur nucléaire EPR en France, sur le site de Penly (Seine-Maritime), et alors que se déroule à Mortain (Manche) une manifestation contre le premier EPR de Flamanville et la future ligne très haute tension destinée à le raccorder au réseau électrique, Greenpeace affirme, preuve à l'appui, que ce nouveau réacteur va produire des déchets sept fois plus radioactifs que ceux générés par ses prédécesseurs. Une information relayée en Une du quotidien International Herald Tribunewww.iht.com/articles/2009/01/30/business/nuclear.4-419744.php).

     

    Voir le communiqué en entier

  • Le Normands contre les lignes très haute tension

    Les Normands s'opposent aux lignes très haute tension, rendues nécessaires par la construction de centrales nucléaires . Dans ce domaine 05ACTT_2596836_1_px_470__w_ouestfrance_.jpgcomme dans beaucoup d'autres, les avis et les craintes des populations locales ne sont pas prises en compte . Aucune étyde scientifique complète n'a étudié les effets pour l'homme des lignes à très haute tension . Les habitants des zones concernées demandent une étude sérieuse et indépendante : cela parait être le minimum auquel ils ont droit .

    Voici le compte-rendu de Ouest-France à ce sujet :

    Quatre milliers de manifestants, ont dit, cet après-midi à Mortain, toute leur opposition au projet de ligne très haute tension Cotentin-Maine. Un seul slogan?: «Notre santé n’est pas à vendre». Avec tambours et trompettes. Des sifflets pour une ambiance «Plus», une poignée de pétards et un petit air de biniou venu on sait bien d’où. Mais ce n’est pas que de la voisine Bretagne qu’ils sont arrivés, parfois par bus entiers. Mortain, au fin P923203D811464G_px_470__w_ouestfrance_.jpgfond du Sud-Manche, à la croisée des chemins du grand ouest, les a regardés passer. Sur les pancartes et banderoles, communes de Normandie, de Mayenne, de l’Orne, des Pays-de-la-Loire avaient, aussi, écrit leur nom, noir sur blanc et même en couleur. Du jaune soleil et pas mal de ce tricolore qui ceint les poitrines élues de maires, conseillers généraux, régionaux. Et puis, Mortain les a compté. En rangs serrés ou plus aérés, ils étaient des dizaines pour commencer, des centaines pour continuer et quatre milliers pour solde de tout compte. Ici pas de doux écolos rêveurs mais des gens de tout bord, de toutes professions, de tous âges et un député aussi, celui d’Avranches. Lorsqu’enfin, sur la place du château, trois petits kilomètres de manif plus tard, ils se sont regroupés, Mortain les a écoutés.

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  • Un EPR à Penly : la réaction de FNE


    Le Président de la République vient d’annoncer la création d’un nouveau réacteur nucléaire EPR à Penly en Seine Maritime. Réaction de FNE.

    FNE exprime un sentiment de révolte à la suite de l’annonce par le Président de la République de la création d’un nouveau réacteur nucléaire EPR à Penly en Seine Maritime. Cette décision est sans doute conforme à l’intérêt du lobby nucléaire mais pas à l’intérêt général.

    Une erreur historique. Lors de son discours de clôture du Grenelle de l’environnement, le 26 octobre 2007, le Président de la République avait déclaré : « je ne veux pas de nouveaux sites nucléaires ». Nicolas Sarkozy avait également déclaré : « Il y aura donc bien une réduction de la part du nucléaire dans notre consommation d’énergie ».

    Pour Sébastien Genest, Président de FNE, « le développement du nucléaire est contraire à celui des énergies renouvelables. Il faut en finir avec un modèle énergétique centralisé, fragile en consommation de pointe, inadapté aux territoires et contraire à l’objectif premier de réduction de la consommation d’énergie, négocié lors du Grenelle de l’environnement. »

    nuke.jpgLa relance par l’atome ? Le 19 décembre 2008, lors d’une réunion en présence des associations, Nicolas Sarkozy s’était engagé à ce que le plan de relance soit vert et pas gris.

    Sébastien Genest poursuit : « Nous sommes consternés par l’empilement de décisions à courte vue : relance de trois programmes autoroutiers, octroi d’aides d’Etat au secteur automobile ou aéronautique sans contreparties environnementales, assouplissement des conditions de création des installations classées, création d’un nouvel EPR ……autant de décisions contraires à l’impératif d’une relance à la fois fnelogonb.jpgéconomique et écologique. Ces décisions irrationnelles ne peuvent être compensées par des mesures de verdissement ».

    Un grave recul de la démocratie écologique. FNE rappelle que le droit de l’environnement impose que le débat public soit organisé à un « moment où toutes les options sont encore ouvertes » et avant qu’une décision publique ne soit prise.

    Arnaud Gossement, porte parole de FNE, déclare : « Le nucléaire ne se satisfait que de la politique du fait accompli. La décision de créer un nouvel EPR est une atteinte à la démocratie écologique puisque la concertation n’a eu lieu qu’avec le lobby nucléaire ! Désormais, pourquoi se donner la peine d’organiser un simulacre de débat public dès lors que les dés sont jetés ? ».

    FNE rappelle que la décision de création du premier réacteur nucléaire EPR à Flamanville avait déjà été prise avant même l’organisation d’un débat public, par la loi du 13 juillet 2005 d’orientation sur l’énergie. Pendant le débat public lui-même, Jacques Chirac, alors Président de la République, avait confirmé la décision de créer l’EPR…FNE avait alors engagé plusieurs actions en justice contre les autorisations délivrées pour la construction de ce réacteur.

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  • Et un et deux et trois EPR

    Nous vous avons parlé à plusieurs reprises de la possibilité de voir arriver une deuxième centrale nucléaire à Chooz . Les Ardennes étant sinistrées, les élus départementaux ont trouvé cette bonne ( ??) idée pour sauver notre secteur, un réacteur type EPR .stopEPR.jpg

    Deux sites semblaient en compétion, Chooz donc et Penly qui se situe au bord de la mer .

    On laisse entendre maintenant qu'il pourrait y avoir 2 nouveaux réacteurs EPR, en plus de celui de Flamanville qui est en construction .

    L'argument donné est affligeant : le gouvernement n'arriverait pas à choisir entre EDF et GDF Suez comme opérateurs . Alors pourquoi ne pas prendre les deux et faire une centrale de plus .

    Voici l'information reprise par Europe1.fr:

    EDF semblait le candidat le mieux placé jusqu’à présent, grâce à son expertise dans ce domaine même si le chantier EPR de Flamanville dans la Manche multiplie les retards. Mais GDF-Suez avait fait part de ses ambitions dans ce domaine. Avec les deux groupes lancés sur ce marché, la France pourrait ainsi conforter son leadership mondial dans le domaine du nucléaire. Deux centrales nucléaires entreraient également dans la politique de relance voulue par le gouvernement face à la crise.

    epr-rennes.jpgMais ce double projet est particulièrement coûteux : 10 milliards d’euros d’investissement supplémentaires. Deux questions se posent par ailleurs : ces deux chantiers sont-ils compatibles avec le Grenelle de l’environnement et les besoins énergétiques en France sont-ils suffisants pour les justifier ? Pour le réseau Sortir du nucléaire, la vague de froid vient de démontrer que la France manquait de production "de pointe" (énergie mobilisable lors des pics de consommation à 19H00 par exemple), alors que le nucléaire produit une énergie "de base", et non de pointe.

    "L'annonce de nouveaux EPR bafouerait les engagements officiels pris lors du Débat public sur le premier EPR", conteste également Sortir du nucléaire, qui rappelle qu'il était explicitement écrit que le premier EPR devait permettre "d'acquérir une solide expérience de construction et d'exploitation de ces réacteurs de nouvelle génération et d'être prêt le moment venu pour le renouvellement des centrales".

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