Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

droits de l'homme - Page 13

  • 2010 Année croisée France Russie

    Campagne France-Russie 2010 : les droits humains hors programme ?

     

    logo_russie_2010_265_173.gifAlors que l'année officielle France-Russie 2010, célèbre la Russie partout en France, la question des droits humains est passée sous silence.
    Amnesty International France (AIF) a décidé de ne pas passer sous silence les violations des droits humains en Russie. De janvier à décembre 2010, AIF mène une campagne d’informations et d’actions pour sensibiliser le public.

     

    Amnesty International lance, dans le cadre de sa campagne pour le respect des droits humains en Russie, une pétition générale durant toute l'année France-Russie 2010.


    Nous demandons au Président Medvedev de garantir le respect de l'état de droit et d’assurer la protection de la société civile.

    Nous lui demandons aussi que son gouvernement prenne des mesures concrètes pour appliquer les traités internationaux que la Russie a signés.

     

    Voici un lien vers la pétition à signer pour le président russe (cliquer ici)

     


  • La justice bafouée

     

    La parution de l’État des droits de l’Homme en France 2010 , depuis 2003 aux éditions La Découverte, est un véritable succès tant auprès de la presse, du public que des militants et des sections de la LDH. Au format de poche, pour un prix modique, le livre présente une synthèse annuelle des analyses politiques et des principales interventions de la LDH. Cette année : la justice bafouée.


    Accumulation de « réformes » contradictoires, refonte brutale de la carte judiciaire, pressions sur les magistrats, exploitation politicienne de l’émotion créée par chaque « fait divers » : le malaise est profond chez les juges, les avocats… et les justiciables. Aucune société respectueuse des individus, de leurs libertés et de leur égale dignité ne peut s’accommoder d’une justice manquant cruellement de moyens, trop lente ou trop expéditive, de plus en plus lointaine, sous contrôle du pouvoir, dure aux faibles, paralysée face aux puissants et sans cesse plus répressive. Aucune démocratie ne peut demander à la justice pénale de réduire par toujours plus de sanctions et d’enfermement toutes les fractures qui la traversent.

     

    justice_baafouee-047cb.jpgLa LDH interroge dans ce livre la valeur justice, son rapport au temps, aux inégalités et aux pouvoirs. Elle pointe le rôle que l’on fait jouer à l’appareil judiciaire dans la répression des mouvements sociaux et la logique néolibérale appliquée à l’institution dans la gestion pénale des affaires. Elle dénonce le doublement du nombre de gardes à vue, du nombre de détenus et de la durée des peines. Elle appelle à rompre avec une idéologie sécuritaire construisant toujours plus d’insécurité civile et sociale. Il en va d’ailleurs de même de la justice internationale face aux désordres du monde actuel.

    Il y a urgence, pour les libertés, et pour les droits, mais aussi pour la République, à redonner à la justice le statut et le rôle qu’elle doit pouvoir jouer dans un Etat de droit.

     

     

     

    SOMMAIRE
    La_justice_bafouee_boutiqueimage1.jpg► Introduction. Face à la crise : urgence pour les libertés, urgence pour les droits, par Jean-Pierre Dubois
    ► La justice ou l’égalité, par Etienne Balibar
    ► La justice et le temps, par Jean Danet
    ► La justice des pauvres, par Denys Robiliard
    ► Justice et conflits sociaux, par Evelyne Sire-Marin
    ► Vers une pénalisation des droits de l’Homme ?, par Denis Salas
    ► Justice et pouvoir, par Henri Leclerc
    ► Justice internationale, par Michel Tubiana
    ► Chronologie de l’année 2009

    Ouvrage (13 cm x 20 cm, 126 pages) Disponible à la boutique de la LDH 01.56.55.51.04 – laboutique@ldh-france.org Prix public : 12 €

     

     

     

     

  • Roms - Gens du voyage

    Auteur de l'article : LDH
    Roms : du 6 avril 1940 à nos jours…
    Communiqué LDH de Dijon avec l’appui du Collectif dijonnais de soutien aux Roms
    Le 6 avril 1940, un décret-loi interdit la circulation des nomades sur l’ensemble du territoire métropolitain pendant toute la durée de la guerre.

    Les Tsiganes d’Alsace-Lorraine sont les premières victimes de l’Occupant qui les expulse, dès juillet 1940, vers la zone libre, où ils sont progressivement internés dans les camps d’Argelès-sur-Mer, Barcarès et Rivesaltes avant d’être transférés en novembre 1942 dans le camp de Saliers (Bouches-du-Rhône) spécialement créé par le gouvernement de Vichy pour l’internement des Tsiganes. A la fin du mois de roms.jpgdécembre 1940, environ 1700 nomades et forains étaient internés dans 10 camps.
    Les derniers ne sont libérés du camp des Alliers qu’à la fin du mois de mai 1946 soit deux ans après la fin de la guerre
    En France, entre 1940 et 1946, de nombreuses familles tsiganes – 6000 à 6500 hommes, femmes, vieillards, enfants – furent internées dans des camps gérés par l’administration française, dans la plus grande précarité tant matérielle que morale. Elles ont fait face à ces événements, seuls, sans aucune aide de la population française, ni même des œuvres caritatives pourtant très présentes dans les camps d’internement. Un grand nombre d’entre périront dans les camps d’extermination nazis.
    Les livres d’histoire sont souvent silencieux sur ce versant sombre de l’histoire de notre pays.
    Afin de faire connaître et reconnaître une histoire oubliée, la LDH – section de Dijon – dans le cadre de sa campagne « Urgences pour les libertés », pour montrer ce à quoi une politique de contrôle des populations peut conduire souhaite rendre hommage aux victimes et à leurs familles, et rappeler que la discrimination et le racisme sont des crimes.
    La LDH rappelle en outre la situation précaire des Roms des casernes Creuzots à Dijon, qui vivent gypsies.gifdans une situation extrêmement difficile, en butte à l’hostilité des institutions locales, au harcèlement policier et dont l’expulsion prochaine est programmée. Elle rappelle fermement que Les Roms roumains ou bulgares, citoyens de l’Union européenne ont, comme tous les autres citoyens, le droit de circuler et de s’installer dans tous les pays d’Europe. La Ligue des Droits de l’Homme, en ce jour anniversaire du « génocide oublié » des Tsiganes demande que les droits de ces citoyens européens correspondent à la « Recommandation » de la HALDE d’octobre 2009 demandant la levée des « réserves » de la France quant à leur libre installation ainsi qu’« une politique en leur faveur, en matière d’accueil, de séjour, d’autorisation de travail, de prestations sociales, de domiciliation, d’aide aux familles, de scolarisation des enfants et de logement. »

    Dijon, le 6 avril 2010.

  • Chine : Répression renforcée, contrôle élargi.

     

    Trois lourdes condamnations sont tombées ce mois-ci qui mettent en pleine lumière les pratiques et le sentiment d’insécurité du régime :

    Les 8 et 11 février, rejets des appels interjetés respectivement par Huang Qi (trois ans de prison) et Liu Xiaobo (onze ans) ; le 9 février, condamnations de Tan Zuoren à cinq ans de prison. La police contrôle les accès au tribunal et empêche l’entrée des sympathisants ; elle assigne les amis dissidents à résidence pendant la durée des procès.

    Le régime se défend en recourant à l’accusation de « subversion du pouvoir d’État ». Par quoi se sent-il menacé ? par la demande de multipartisme inscrite dans la Charte 08 et par la dénonciation des malfaçons techniques liées à la corruption administrative dans la construction des écoles du Sichuan où sont morts tant d’enfants sous les gravats (Tan Zuoren). Quant à mettre en lumière, comme à fait Huang Qi, des détournements de l’aide destinée à la région sinistrée, il s’agit là bien de « détention illégale de secrets d’État ».

     

    Liu Xiaobo, Tan Zuoren et Huang Qi commettent une autre faute : le premier a participé au mouvement démocratique de 1989 ; le deuxième en célèbre les mérites ; le troisième enfin a eu l’audace de publier sur son site 64tianwang (aujourd’hui fermé) des articles sur le massacre final de Tiananmen. Le pouvoir avait alors vacillé au point de devoir condamner le secrétaire général du parti.

     

    Le durcissement du régime se manifeste en d’autres domaines. Le parti essaie de mieux surveiller les informations qui circulent sur l’Internet. chine-internet-censure-L-1.jpegIl souhaite unifier le contrôle aujourd’hui fragmenté sur au moins une douzaine d’organismes. Il décrète de nouveaux règlements contraignants pour l’enregistrement des sites après avoir abandonné son interdiction des domaines individuels. Il impose aux réseaux de cybercafés des dimensions considérables qui excluent les petits entrepreneurs, refuse l’usage des pseudonymes, exige des preuves d’identité. Il se sert d’une campagne contre la pornographie pour fermer les blogs des dissidents. Enfin, il dénonce « les forces hostiles qui, dans le pays comme à l’étranger, se servent de la toile pour diffuser de la propagande réactionnaire, s’engager dans des activités criminelles, s’infiltrer dans les réseaux et se livrer à des activités de sabotage ».

     

    La fin des Jeux olympiques d’hiver porte à réfléchir sur les promesses faites pour les Jeux de Beijing en 2008. Cette année-là, selon le South China Morning Post, 1.700 personnes ont été arrêtées pour « tentative de subversion du pouvoir d’État », soit 742 de plus qu’en 2007. Allégé quelque temps pour séduire les journalistes, le dispositif de répression a été réinstallé et s’est intensifié. Quant à Jacques Rogge, élu à la présidence du C.I.O. en 2001 grâce aux voix chinoises et qui promettait la lune, il est toujours en place. La vigilance - plus ou moins sincère, plus ou moins cauteleuse - des gouvernements n’a duré qu’un seul été.

  • Nouvel an chinois : on condamne bien les dissidents !


    Communiqué de la LDH

    La justice chinoise a confirmé, le 11 février en appel, la condamnation de Liu Xiaobo à onze ans d’emprisonnement pour « tentative de subversion du pouvoir d’État », prononcée le 25 décembre.

    L’ancien professeur d’université, écrivain et critique littéraire est puni pour sa participation à la rédaction de la Charte 08 de décembre 2008, Liu_Xiaobo-5.jpgdocument qui dénonce le système du parti unique et les défauts patents de démocratie dont souffre son pays.

     

    Plus de huit mille citoyens chinois ont cosigné ce texte. De nombreux intellectuels se sont, en Chine même, déclarés solidaires de Liu Xiaobo et prêts à endurer sa détention. Par la voie de son représentant à Beijing, l’Union européenne a estimé que ce verdict était parfaitement incompatible avec la liberté d’expression affirmée dans le texte constitutionnel.

     

    Cette condamnation ignominieuse devrait provoquer la plus large réprobation de tous les démocrates à travers le monde. Par sa sévérité même, elle déconsidère la justice et les autorités chinoises et jette le plus grand doute sur l’honorabilité d’un régime qui ose déclarer (Ma Zhaoxu, porte parole du ministère des Affaires étrangères, interrogé le 12 février 2010 au sujet du verdict) qu’il « n’existe aucun dissident en Chine ».

     

    La LDH rappelle que les droits sont universels et indivisibles. Il n’y a pas de politique d’Etat qui puisse justifier qu’ils soient ignorés. Il n’y a pas de prétendues « affaires intérieures » qui puissent interdire leur application. Le nouvel an chinois commence par la confirmation d’une parodie de justice.

     

    Paris, le 14 février 2010

  • Aminatou Hatdar autorisée à renter chez ellle

    Communiqué D'Amnesty International

     

     

    Bonne nouvelle

    Nous apprenons que le 17 décembre les autorités marocaines se sont engagées à rendre le passeport d'Aminatou Haidar et l'autorisent à rentrer 571c6e5.jpgchez elle. Amnesty International reste vigilante afin de' s'assurer complètement qu'elle ne sera pas inquiétée à son retour au Sahara occidental. Nous remercions toutes celles et ceux qui ont participé à notre pétition.

    Aminatou Haidar, en grève de la faim dans l'aéroport de Lanzarote en Espagne depuis le 16 novembre, a été hospitalisée en soins intensifs le jeudi 17 décembre au matin. La défenseure sahraouie proteste toujours contre son expulsion et la confiscation par les autorités marocaines de son passeport alors qu'elle revenait des Etats-Unis où elle a reçu un prix des droits de l'homme le 14 novembre.

     

    Pour plus de détails, voir la note du blog du 15/12.

     

  • Rapport 2009 d'amnesty



    Le monde est assis sur une bombe à retardement sociale, politique et économique alimentée par une crise des droits humains,

    ra2009_252_352.gif« Derrière la crise économique se cache une crise des droits humains prête à exploser.
    La récession a aggravé les atteintes aux droits humains, détourné l’attention de celles-ci et créé de nouveaux problèmes.
    Au nom de la sécurité, les droits humains ont été foulés aux pieds. Aujourd’hui, au nom de la reprise économique, ils sont relégués au second plan.

    « Le monde a besoin d’une nouvelle donne mondiale pour les droits humains – il a besoin non pas de promesses faites sur papier, mais de voir les gouvernements s’engager et entreprendre des actions concrètes en vue de désamorcer la bombe à retardement des droits humains.
    Les dirigeants du monde doivent investir dans les droits fondamentaux avec autant de détermination que dans l’économie.

    « L’insécurité, l’injustice et l’avilissement sont aujourd’hui le lot de milliards d'êtres humains.
    La crise actuelle est faite de pénuries de nourriture, d’emplois, d’eau salubre, de terrains et de logements, ainsi que de privations et de discrimination, d’une inégalité croissante, de xénophobie et de racisme, de violence et de répression partout dans le monde. »

    a déclaré Irene Khan, secrétaire générale d’Amnesty International, en lançant le Rapport 2009 – La situation des droits humains dans le monde.