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dechets nucléaires - Page 8

  • Deux milliards de dollars : ce que coûte l’éclatement d’un seul fût de déchets nucléaires

    Voici un article de Reporterre qui nous parle d'un accident dans le site de stockage de déchets nucléaires américains, un site aussi sécurisé que celui que construit l'Andra à Bure dans la Meuse. Et on nous annonce que ces déchets vont rester enfouis pendant des dizaines de milliers d'années et que cela ne crée aucun risque. Cet accident, après celui de Asse en Allemagne, prouve le contraire.

    En février 2014, un fût de déchets radioactifs éclate dans le centre d’enfouissement de Carlsbad, aux États-Unis. Il libère notamment du plutonium et de l’américium. Cet accident, supposé ne devoir jamais arriver, coûtera deux milliards de dollars et sept ans de travaux.

    Dans son numéro du dimanche 25 septembre 2016, le Los Angeles Times fait le point sur les coûts associés à un accident dans le centre de stockage géologique de déchets nucléaires de Carlsbad, dans l’État du Nouveau-Mexique aux États-Unis. En 2014, un fût de déchets y a éclaté. Un seul. Et la remise en état du site coûtera plus de 2 milliards de dollars tandis que les opérations d’enfouissement ne pourront pas reprendre avant 2021.

    Le Waste Isolation Pilot Plant, ou Wipp, est un centre destiné à l’enfouissement définitif de déchets nucléaires à vie longue issus du programme d’armement nucléaire états-unien. Plusieurs centaines de milliers de fûts peuvent y être stockés dans des cavernes de sel à 640 mètres de profondeur. C’est le seul centre de stockage de ce type aux États-Unis après que la construction d’un autre centre, celui de Yucca Mountain, au Nevada, a été stoppée par l’administration Obama en 2011.

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  • Mur ouvert au bois Lejuc

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    Dimanche 25 septembre, l’Andra lance sa grande campagne de communication et ouvre son laboratoire au public sous haute surveillance de ses vigiles. L’occasion, pour nous, de rappeler que la forêt est toujours ouverte depuis la chute du mur et d’inviter les visiteurs à s’y promener pour découvrir ces ruines de béton, abandonnées à même le sol, comme de pauvres vestiges de la civilisation nucléaire…

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  • Bure : la forêt à nouveau occupée

    COMMUNIQUE des occupant-e-s


    16 juillet : la forêt à nouveau libérée ! Appel à soutien et renfort ce soir, demain et dans les jours à venir !
    Succès de la manifestation de réoccupation : le Bois Lejuc, où l’Andra avait commencé ses travaux en vue de la construction de Cigéo, est à nouveau libéré !

    Samedi 16 juillet, plus de 350 personnes de tous les âges et tous les horizons sont entrées dans le Bois Lejuc, à Mandres-en-Barrois et viennent de le libérer une nouvelle fois de l’emprise de l’Andra. Des paysans sont sur place avec leurs tracteurs, des enfants se promènent dans le bois, une cantine vient de s’installer, des chaînes humaines se forment pour acheminer le matériel tandis que l’accordéon commence à jouer.

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  • Scandale : le président de l’Andra nommé rapporteur de la proposition de loi pour accélérer son propre projet CIGEO/BURE !

    Communiqué du 21 juin 2016

    Le Réseau "Sortir du nucléaire", la Coordination Burestop, les Amis de la Terre France dénoncent un conflit d’intérêt flagrant dans une lettre ouverte à M. le député Christophe Bouillon, président de l’ANDRA et rapporteur de la proposition de loi CIGEO et à M. Chanteguet, président de la Commission du développement durable de l’Assemblée Nationale. Nos associations appellent les députés à refuser ce passage en force et à se prononcer contre le texte de loi proposé..

    Forcer la porte de l’Assemblée, après celle du Sénat

    Le gouvernement veut accélérer la cadence en inscrivant en session extraordinaire cette proposition de loi qui sera examinée en séance publique le 11 juillet 2016 à partir de 16h. Par le biais d’une incroyable "coïncidence", c’est le député Christophe Bouillon, Président du Conseil d’administration de l’Andra qui a été nommé le 15 juin 2016 rapporteur pour l’Assemblée Nationale.

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  • Pas de cadeaux pour les producteurs de déchets radioactifs !

    Par complaisance envers EDF, Areva et le CEA, qui souhaitaient provisionner le moins possible pour l’enfouissement de leurs déchets les plus radioactifs, Ségolène Royal a fixé par arrêté le coût de Cigéo à 25 milliards d’euros, un montant largement sous-estimé. Cinq associations attaquent aujourd’hui cet arrêté devant le Conseil d’État.

    Coût de Cigéo minimisé : un cadeau à une filière nucléaire en déroute

    La décision de la ministre est intervenue en pleine polémique sur le coût de Cigéo, ce projet d’enfouissement à 500m sous terre des déchets radioactifs les plus dangereux à Bure (en Lorraine-Champagne-Ardenne). Suite à l’action d’associations opposées à l’enfouissement des déchets, l’Autorité de sûreté nucléaire venait de rendre public un avis où elle jugeait optimiste le coût de 34,5 milliards d’euros avancé par l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), lui reprochant de ne pas prendre en compte l’intégralité des coûts de Cigéo (voir en annexe les critiques exprimées par l’ASN).

    En réponse, EDF, Areva et le CEA ont publié leur propre estimation, d’un montant de 20 milliards d’euros. Embourbés dans d’importantes difficultés financières et un très fort endettement, ils souhaitent avant tout minimiser les provisions à constituer, pour ne pas grever leurs budgets déjà fragilisés et notamment faire plonger encore plus leurs actifs en bourse. Le 15 janvier 2016, la ministre « coupait la poire en deux » en fixant par arrêté les coûts à un montant 30% inférieur à celui de l’Andra.

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  • Avec le nucléaire, les milliards valsent... Et les Français trinquent

    Communiqué de FNE

    Chacun en a pris l'habitude, dans un projet nucléaire, il ne faut pas confondre le prix « avant » et le prix « après ». Ainsi, l'EPR de Flamanville a commencé à 3 milliards d'euros (2007), il en est à près de 10 milliards (2015) et n’est toujours pas fini...Le scénario se répète avec le projet d'enfouissement des déchets hautement radioactifs à vie longue à Bure : le projet Cigéo, programmé sur plus d'un siècle d'exploitation (140 ans!) et porté par l'ANDRA, futur exploitant. Pourtant, en 2013, il y a eu un débat public sur Cigéo. Enfin un débat public sans chiffrage du projet, donc un débat public que la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) aurait dû logiquement refuser... Malheureusement, les règles ne sont pas respectées quand il s’agit de nucléaire. Elle a donc accepté et le débat a tourné court. Décryptage de France Nature Environnement.

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  • Les six failles du projet d’enfouissement des déchets nucléaires à Cigéo

    Communiqué de Greenpeace.

    Le délire industriel nucléaire continue. Alors qu’Areva s’embourbe à Flamanville dans un chantier qui n’en finit plus autour du nouvel EPR, et qu’EDF essuie des revers boursiers sans précédent, c’est le projet d’enfouissement de Cigéo, à Bure dans la Meuse, qui vient rajouter une dernière goutte d’eau dans le vase déjà trop plein du nucléaire. Le projet décrypté en six failles.

    Dans un rapport publié il y a quelques jours, l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (ANDRA)a annoncé qu’au lieu des 13 milliards d’euros initialement prévus pour le Centre industriel de stockage géologique (Cigéo) , ce sont en réalité environ 35 milliards qui seront nécessaires au projet. Et selon nos informations, il faudrait même près du double pour mener à bien ce projet pharaonique.

    L’Agence de sûreté nucléaire (ASN) reconnaît elle-même que les prévisions de l’ANDRA sont “trop optimistes”. Dans quel autre secteur industriel tolèrerait-on de tels surcoûts sans broncher ?

    Rappelons que le projet d’enfouissement des déchets nucléaires à Bure, introduit de façon cavalière dans le projet de loi Macron l’été dernier, a été retoqué quelques semaines plus tard par le Conseil constitutionnel, qui a estimé à juste raison qu’il n’avait rien à y faire. Las, le ministère de l’Economie député (PS) de Meurthe-et-Moselle, M. Le Déaut entend néanmoins proposer une loi sur le sujet au premier semestre de cette année 2016.

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