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chômage - Page 11

  • Chômage : tout près du "record"

    Ce jour sont publiés les chiffres du chômage, chiffres officiels de fin janvier 2013.

    Comme l'indique la DARES qui met en ligne ces chiffres, il faut les prendre avec une certaine prudence.  251830.jpgNous l'avons souvent dit, une variation sur un mois ne veut pas dire grand chose, des modifications administratives ou conjoncturelles pouvant influencer les résultas. Ainsi pour janvier un mode de calcul a changé, avec une probable influence à majorer la hausse. Mais celle-ci est cependant réelle et vient confirmer une tendance  qui existe depuis près de deux ans.

    Voici les chiffres nationaux :

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A s’établit à 3 169 300 en France métropolitaine fin janvier 2013. Ce nombre est en hausse de 1,4 % par rapport à fin décembre 2012 (+43 900). Sur un an, il croît de 10,7 %. Cette augmentation est en partie liée aux modifications des règles de gestion des radiations administratives. En l’absence de réforme, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A se serait établi à 3 148 200 en France métropolitaine fin janvier 2013, soit une hausse par rapport à fin décembre 2012 de 0,7 % (+22 800). L’augmentation aurait été de 10,0 % sur un an.

    (...)

    Au total, le nombre de demandeurs d’emploi de catégories A, B, C s’établit à 4 680 200 en France métropolitaine fin janvier 2013 (4 967 500 en France y compris DOM). Ce nombre est en hausse de 1,3 % (+60 800) au mois de janvier. Sur un an, il augmente de 9,8 %. En l’absence de réforme des règles de gestion des radiations administratives, le nombre de demandeurs d’emploi de catégories A, B, C se serait établi à 4 656 200 en janvier 2013 en France métropolitaine, soit une hausse par rapport à fin décembre 2012 de 0,8 % (soit +36 800). L’augmentation aurait été de 9,2 % sur un an.

     

    Nous en sommes donc à pratiquement 5 millions de chômeurs constatés, avec un rythme d'augmentation qui approche les 10 % l'an.

    Pour la région, les constats ne sont pas meilleurs. Voici les chiffres de la Dirrecte :

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi de catégorie A s’établit à 69 308 en Champagne-Ardenne, fin janvier 2013. Ce nombre est en hausse de 1,0 % par rapport à la fin décembre 2012 (+ 713). Sur un an , il croît de + 14,4 % . Cette évolution est en partie liée aux modifications des règles de gestion des radiations administratives. En l’absence de réforme de ces règles, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A se serait établi à 68 948 en Champagne-Ardenne fin janvier 2013, soit une hausse par rapport à fin décembre 2012 de + 0,5 % (+353). L’augmentation aurait été de 13,8 % sur un an.

    Par département, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A varie de - 0,6 % à + 2,2 % en janvier 2013 par rapport à fin décembre : Ardennes (+ 1,3 %), Aube (+ 2,2 %), Marne (+ 0,7 %), Haute-Marne (- 0,6 %).

    (...)

    1783460277.jpgEn Champagne-Ardenne, le nombre des demandeurs d’emploi de catégories B et C s’établit à 34 609 fin janvier 2013. Ce nombre augmente de 2,6 % (+ 882) au mois de janvier (+ 5,9 % sur un an).

    Au total, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A, B, C s’établit à 103 917 en Champagne-Ardenne fin janvier 2013. Ce nombre est en hausse de 1,6 % (+ 1 595) par rapport à décembre 2012. Sur un an, il augmente de 11,4 %. En l’absence de réforme des règles de gestion des radiations administratives, le nombre de demandeurs d’empoi de catégorie A, B, C se serait établi à 103 498 en janvier 2013 en Champagne-Ardenne, soit une hausse par rapport à fin décembre 2012 de + 1,1 % (+ 1 176). L’augmentation aurait été de 10,9 % sur un an.

    Par département, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A, B, C varie de + 0,9 % à + 2,1 % en janvier 2013 par rapport à fin décembre : Ardennes (+ 2,1 %), Aube (+ 2,1 %), Marne (+ 1,1 %), Haute-Marne (+ 0,9 %).


    Il ne faut ques les Ardennes se plaignent, elles ont la zone franche pour créer de l'emploi : encore merci à Jean-Luc Warsmann et à Benoit Huré pour ce dispositif qui se montre si efficace.

  • Chômage : stabilité en France, hausse dans les Ardennes

    Les chiffres du chômage pour décembre 2012 viennent d'être publiés ce soir.

    Voici ce que la DARES donne comme chiffres :

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A s’établit à 3 132 900 en Franceimages?q=tbn:ANd9GcSFdObTH3rTTSMusCDbApENnmTHgzbU8XvBSqOQwwsL9cPKMG4oJJC9ZdC6Lg métropolitaine fin décembre 2012. Ce nombre est stable par rapport à la fin novembre 2012 (+0,0 %, soit +300). Sur un an, il croît de 10,0 %.

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories B et C s’établit à 1 494 700 en France métropolitaine fin décembre 2012. En décembre, le nombre de ceux de catégorie B est en baisse de 0,9 % (+8,9 % sur un an) et le nombre de ceux de catégorie C augmente de 1,8 % (+4,7 % sur un an).

    Au total, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s’établit à 4 627 600 en France métropolitaine fin décembre 2012 (4 917 500 en France y compris Dom). Ce nombre est en hausse de 0,2 % (+10 200) au mois de décembre. Sur un an, il augmente de 8,8 %.

    Une hirondelle ne fait pas le printemps, il faudra confirmer cette tendance dans les mois à venir, et c'est loin d'être gagné. Les indicateurs ne sont pas passés au vert, et par exemple le nombre de chômeurs de plus de 50 ans et celui de chômeurs de longue durée augmentent. Même la communication officielle reste discrète, ce qui confirme que ces chiffres auront du sens si la confirmation vient des mois suivants.

     

    Pour la région, les tendances sont plus difficiles. La DIRECCTE Champagne-Ardenne publie ses résultats :

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi de catégorie A s’établit à 68 839 en Champagne-Ardenne, fin décembre 2012. Ce nombre augmente de 1,1 % (+ 742) par rapport à la fin novembre 2012 (+ 14,0 % sur un an).

     

    image_72198275.jpgEn Champagne-Ardenne, le nombre des demandeurs d’emploi de catégories B et C s’établit à 33 712 fin décembre 2012. Ce nombre diminue de 1,1 % (- 380) au mois de décembre (+ 3,3 % sur un an).

    En Champagne-Ardenne, le nombre des demandeurs d’emploi de catégorie A, B, C s’établit à 102 551 fin décembre 2012. Ce nombre croît de 0,4 % (+ 362) au mois de décembre (+ 10,2 % sur un an). En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A, B, C augmente de 0,2 % par rapport à fin novembre 2012 (+ 8,8 % en un an).

    Par département, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A varie de + 0,6 % à + 1,7 % en décembre 2012 par rapport à fin novembre : Ardennes (+ 0,6 %), Aube (+ 1,0 %), Marne (+ 1,3 %), Haute-Marne (+ 1,7 %).

    Par département, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A, B, C varie de + 0,1 % à + 0,6 % en décembre 2012 par rapport à fin novembre : Ardennes (+ 0,4 %), Aube (+ 0,1 %), Marne (+ 0,6 %), Haute-Marne (+ 0,1 %).

  • Augmentation du chômage : ce doit être la faute du Père Noël

    Ce mois-ci, les chiffres officiels des demandeurs d'emploi sont à nouveau à la hausse.

    L'opposition qui était aux affaires dernièrement se dit non responsable de cette hausse, puisqu'elle avait mis en place des réformes de fond, sensées remettre l'économie sur les rails.

    La majorité se déclare non coupable, puisqu'elle ne dirige le pays que depuis un peu plus de six mois et qu'elle va mettre tout en oeuvre pour combattre ce fléau.

    Le patronat se déclare bien responsable des embauches, puisqu'il est bien connu que seule l'entreprise crée de la croissance et de l'emploi . Mais il semble bien que ce ne soit pas le cas pour la récession et les licenciements.

    Alors qui peut bien être responsable des ces chiffres catastrophiques ? Nous pouvons toujours désigner le Père Noël, qui apporte beaucoup de choses en ce moment. Il y a peu de chances qu'il publie un démenti.

    Voici les chiffres pour la France (source DARES):

    Parmi les demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, le nombre de personnes sans emploi (catégorie A) en France métropolitaine augmente par rapport à la fin octobre 2012 (+0,9 %, soit +29 300). Sur un an, il s’accroît de 10,8 %. Le nombre de personnes exerçant une chomage.gifactivité réduite courte, de 78 heures ou moins au cours du mois, est en hausse (+1,8 %, catégorie B). Le nombre de personnes pratiquant une activité réduite longue, de plus de 78 heures au cours du mois diminue (-1,1 %, catégorie C). Au total, le nombre de demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi (catégories A, B, C) augmente de 0,7 % (+30 400) en novembre. Sur un an, il est en hausse de 9,2 %.

    Et voici les chiffres de la Région (source DIRECCTE Champagne-Ardenne) :

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi de catégorie A s’établit à 68 097 en Champagne-Ardenne, fin novembre 2012. Ce nombre augmente de 1,1 % (+ 767) par rapport à la fin octobre 2012 (+ 12,7 % sur un an).

    En Champagne-Ardenne, le nombre des demandeurs d’emploi de catégories B et C s’établit à 34 092 fin novembre 2012. Ce nombre augmente de 1,1 % (+ 379) au mois de novembre (+ 5,0 % sur un an).

    En Champagne-Ardenne, le nombre des demandeurs d’emploi de catégorie A, B, C s’établit à 102 189 fin novembre 2012. Ce nombre croît de 1,1 % (+ 1146) au mois de novembre (+ 10,0 % sur un an)

     

    Par département, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A varie de + 0,6 % à + 1,7 % en novembre 2012 par rapport à fin octobre : Ardennes (+ 0,8 %), Aube (+ 0,6 %), Marne (+ 1,7 %), Haute-Marne (+ 1,1 %).

    Par département, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A, B, C varie de + 0,6 % à + 1,3 % en novembre 2012 par rapport à fin octobre : Ardennes (+ 0,6 %), Aube (+ 1,3 %), Marne (+ 1,3 %), Haute-Marne (+ 1,1 %)

  • Chômage : faut-il s'habituer à la hausse ?

    Les chiffres du chômage pour octobre sont mauvais, Michel Sapin l'avait annoncé depuis hier.

    Faut-il se contenter de ce constat et attendre que les mesures gouvernementales produisent un effet ? Il faudrait pour cela estimer qu'elles vont dans le bon sens, mais vers quel objectif ? Le but recherché àchomage.jpg moyen terme est la stabilisation, une baisse semble inenvisageable avant des mois, quant à une disparition de ce fléau, personne ne semble plus y croire. Il faut dire que cela arrange bien la plupart des entreprises, qui peuvent faire planer la menace du licenciement ou faire jouer la concurrence entre salariés beaucoup plus facilement Le Medef et Laurence Parisot nous répètent inlassablement que seules les entreprises créent de l'emploi en embauchant. Mais alors qui crée du chômage en débauchant, si ce n'est ces mêmes entreprises .

    Voici les chiffres officiels :

    En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A augmente de 1,5 % par rapport à la fin septembre 2012 (+ 10,6 % sur un an).

    En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C augmente de 1,6 % par rapport à la fin septembre 2012 (+ 9,4 % en un an).

     

    S'agissant de la catégorie A, par département, le nombre de demandeurs d'emploi varie en octobre 2012 par rapport à fin septembre 2012 entre + 1,0 % et + 5,2 % : Ardennes (+ 1,0 %), Aube (+ 4,2 %), Marne (+ 5,2 %), Haute-Marne (+ 3,1 %).


    S'agissant de la catégorie A,B,C, par département, le nombre de demandeurs d'emploi varie en octobre 2012 par rapport à fin septembre 2012 entre + 1,2 % et + 2,2 % : Ardennes (+ 1,2 %), Aube (+ 2,2 %), Marne (+ 1,5 %), Haute-Marne (+ 1,2 %).

    Des chiffres catastrophiques, insupportables. Pour le budget, le déficit "insupportable" a entraîné des mesures d'urgence et la signature d'un traité obligeant à l'équilibre budgétaire.

    Et une loi obligeant à baisser le nombre de chômeurs, c'est moins urgent ?

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  • Zones urbaines sensibles : une nette dégradation

    La France, pays riche, comporte cependant une frange importante de population qui vit dans des conditions très difficiles.

    Un grande partie de cette France d'en bas habite dans des zones urbaines sensibles ( les quartiers "difficiles"). Depuis des années, les politiques parlent de plan pour les banlieues, de politique de la ville et autres programmes spécifiques. C'est aux résultats que l'on juge une politique, et dans ce domaine l'échec est patent.

    L’Observatoire national des zones urbaines sensibles (Onzus) vient de publier son rapport 2012 qui est  lisible avec le lien situé en bas de l'article de "Libération".

    Il montre comme on peut s'y attendre une situation difficile au si bien dans les domaines économiques que sociaux, éducatifs ou sanitaires.

    Il existe des disparités au sein de ces quartiers et entre des quartiers, mais les chiffres moyens sont très parlants.

    Pour les revenus, on note que "en 2010, 36,1% des habitants des ZUS vivaient avec moins de 964 euros par mois, le seuil de pauvreté en France (le taux était de 30,5% en 2006). Comparativement, en dehors des ZUS, 12,6% des gens vivent sous le seuil de pauvreté."

    Et pour les chômage :«Dans les villes qui comptent une ZUS, quasiment toute l’augmentation du chômage s’est concentrée sur les quartiers sensibles, explique Bernadette Malgorn. Cela ne veut pas dire que les habitants de ces zones sont "tombés" au chômage, mais que les nouveaux habitants sont paupérisés.» En 2011, le taux de chômage chez les actifs de 15 à 64 ans habitant les ZUS était de 22,7%.

    En ce qui concerne l'éducation : «Le parcours professionnel et technologique devient quasiment obligatoire pour les jeunes des ZUS». Dans ces quartiers, seuls 23,7% des filles et 17,4% des garçons rejoignent la filière générale au lycée. Les proportions sont bien plus importantes dans les zones hors ZUS (45,7% des filles et 37,3% des garçons).

    Ce qui est encore plus inquiétant, c'est que ces chiffres marquent une aggravation de l'écart entre les zones urbaines sensibles et le reste du pays. Et cela alors que la crise continue à frapper en touchant d'abord les plus fragiles.

    Les riches "pigeons" se révoltent, les pauvres crèvent en silence.

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  • Chômage : et file le navire

    Michel Sapin, le ministre de l'emploi a comparé le chômage à un navire lancé à pleine vitesse.

    Ce fléau est effectivement difficile à stopper, mais on peut se demander si l'équipage en place a bien conscience du problème et s'il se donne tous les moyens pour le freiner. La dette est également préoccupante et le gouvernement se donne comme objectif de la réduire dès l'an prochain et promet un retour à l'équilibre budgétaire très rapidement. On se demande quelle priorité doit avoir une politique économique : la dette ou bien le chômage ? Les choix fiscaux, les priorités d'investissements ne seront pas identiques selon que l'un ou l'autre soit jugé primordial. Il semble à peu près acquis que l'élève soit au coeur de la politique de l'enseignement, que le malade soit au coeur de la politique de la santé. Mais au coeur de la politique économique que doit-on mettre ? L'homme, travailleur ou chômeur, ou bien l'argent et la logique financière?

    Pour ce mois de septembre, le navire chômage ne ralentit pas, et le voir s'arrêter en 2013 devient de plus en plus illusoire. F. Mitterrand se battait sur la ligne des 2 millions de chômeurs, nous voici à plus de 4 millions ! Et dans toutes ces batailles perdues depuis des décennies, combien de victimes qui ont souffert non pas quelque temps, mais la quasi totalité de leur vie.

    Voici les chiffres nationaux selon le ministère:

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A s’établit à 3 057 900 en France métropolitaine fin septembre 2012. Ce nombre est en hausse par rapport à la fin août 2012 (+1,6 %, soit +46 900). Sur un an, il croît de 10,1 %.
    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories B et C s’établit à 1 457 600 en France métropolitaine fin septembre 2012. En septembre, le nombre de ceux de catégorie B est en baisse de 0,2 % (+7,6 % sur un an) et le nombre de ceux de catégorie C diminue de 2,8 % (+2,7 % sur un an).
    Au total, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s’établit à 4 515 500 en France métropolitaine fin septembre 2012 (4 797 200 en France y compris Dom). Ce nombre est en hausse de 0,5 % (+20 900) au mois de septembre. Sur un an, il augmente de 8,3 %.

    Pour la région, on constate que les Ardennes continuent  de souffrir, et ce n'est pas fini quand on voit l'actualité, à Revin en particulier. :

    Fin septembre 2012, dans le département des Ardennes, 15 780 personnes sont inscrites à Pôle emploi en catégorie A. Ce nombre augmente de 2,6 % par rapport à fin août 2012 ( + 397). Sur un an, il est en augmentation de 9,6 %.
    En Champagne-Ardenne, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A diminue de 1,2 % par rapport à août 2012 ( + 5,3 % en un an).


    Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C s'établit à 22 457 dans le département des Ardennes, fin septembre 2012. Ce nombre augmente de 0,7 % (+ 165). Sur un an, il augmente de 7,0 %.
    En Champagne-Ardenne, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C reste stable de 0 % par rapport à août 2012 (+ 8,5 % en un an).

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  • Electrolux fermé...Dans deux ans !

    La réaction du blog des Lenoir et Mernier à l'annonce de la fermeture d'Electrolux à Revin

    Un nouveau coup brutal vient d'être annoncé par la Direction générale d'Electrolux. L'usine de lave-linge à Revin sera définitivement fermée dans deux ans, entrainant le licenciement de 419 salariés.

    Une décision surprenante car le groupe suédois  Ardam-Electrolux annonce une augmentation des bénéfices de 19% (115 millions d'Euros).

    Alors pourquoi fermer le site de Revin?

    Un projet initié par les syndicats, appelé "ARdennES" a pourtant été jugé constructif afin de produire une nouvelle machine à laver et relancer l'usine.

    Mais l'ambition des dirigeants n'est pas d'apporter de la valeur ajoutée ou de développer une activité industrielle et commerciale, mais de rentabiliser la valeur boursière des actionnaires.

    Et pour cela elle décide de délocaliser la production dans des pays à bas coût.

    Solidaire avec les salariés d'Electrolux, nous savons que rien ne sera facile. Deux ans pour retrouver un repreneur ou pourquoi pas créer une SCOP.

    Deux ans pour les syndicats et ouvriers a avaler les promesses des pouvoirs publics et de certains élus, alors que depuis longtemps déjà la plupart des décideurs ont condamné la vallée de la Meuse à ne devenir qu'un parc d'attractions pour bobos citadins, retraités fortunés ou touristes étrangers

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