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chômage - Page 15

  • Fin de Droits

    Le problème des chômeurs en fin de droits risque de devenir explosif dans les prochains mois.

     

    _panneau.jpgOn apprend ce jour que le nombre de chômeurs a augmenté ou diminué, selon les critères que l'on choisit.  Il est certain que l'on compte environ 4 millions de chômeurs en France, et que la tendance n'est pas à une baisse rapide.

    Comme nous l'avons écrit dans une note précédente, de cette multitude de personnes sans emploi va ressortir un grand nombre de fin de droits dans le courant de cette année. Le chômage dure, et la période d'indemnisation n'est pas éternelle.

    Ceux qui pensent que des salariés restent au chômage car leur situation est confortable feraient bien de s'intéresser au sort des "fin de droits".

    Le patronat ne veut pas prolonger la période indemnisée (cela coûte trop cher pour les entreprises !), les caisses de l'état sont vides, la solidarité des associations caritative a ses limites. Le problème est pour demain, et il semble bien que personne n'ait anticipé la recherche d'une solution.

    France Info a consacré une enquête sur les travailleurs en fin de droits à Bogny sur Meuse. Vous pouvez écouter ce reportage par ce lien.


  • Un million de fin de droits

    Le chômage continue à augmenter, et aucune baisse n'est en vue.

     

    745243.jpgLe niveau de chômeurs reste aux environs de 4 millions pour la France, l'année 2010 risque de voir ce chiffre encore augmenter.

    La durée de cette période de faible emploi a des conséquences dramatiques. Ce sont donc des centaines de milliers de famille qui doivent survivre avec des revenus réduits, dans des conditions psychologiques difficiles à assumer.

    La persistance de cette situation amène des nombreuses personnes à se retrouver en "fin de droits". Les allocations de chômage sont en effet dégressives, et le bénéficiaire finit par ne bénéficier que de plus rien du tout.

    Il reste alors quelques indemnités temporaires, ou le passage au RSA.

    Ce qui constitue une nouvelle baisse des revenus, et une situation encore plus précaire. On se demande d'ailleurs comment les départements vont faire face à cet afflux. On s'attend à environ un million de personnes qui vont se retrouver dans la situation de "fin de droits".

    Les associations caritatives sont elles-mêmes débordées, les Restos du Coeur par exemple devant faire le tri dans les personnes qui reçoivent une aide alimentaire.

    Il ne faut pas se focaliser sur ces situations, puisque dans le même temps la Bourse retrouve une santé et repasse au-dessus des 3900 points : les investisseurs ont bien compris que la crise était l'occasion de faire une bonne purge, et que les affaires rentables reprennent.

    Les libéraux auront encore le cynisme de prétendre que cette remontée de la Bourse est une condition à la reprise de l'économie et à la baisse du chômage.

    Il n'est pas nécessaire d'avoir le prix Nobel de l'économie pour constater que ce sont les licenciements et les baisses de coûts de production induits qui permettent la reprise des bénéfices pour les capitaux investis en Bourse.

     

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    Le CAC 40 sur un an, la reprise (des bénéfices) est là.
  • Lagarde l'a dit

    La politique est un domaine où la communication prend une place essentielle.

     

    Il ne suffit plus de réaliser quelque chose, de présenter des projets novateurs, ou d'avoir des idées intéressantes : il faut surtout le faire savoir .

    Et même si on a rien à dire, ce n'est pas une raison de se taire, tout est dans la forme, le fond importe peu.

    Et si l'on se trompe, le citoyen de base (appelé lambda, car cette lettre est au milieu de l'alphabet grec, en situation "moyenne"), ne retiendra que l'image, ou le ton de l'intervention, il ne se souviendra que plus rarement du contenu des propos.

     

    Lors de la publication des chiffres provisoires du chômage en novembre, Christine Lagarde a déclaré qu'elle se félicitait également de la « décélération du rythme des destructions d’emploi, qui est souvent un signe annonciateur  de reprise économique. 5.500 emplois salariés ont été perdus au troisième trimestre, après 271.300 sur les six premiers mois de l’année.

    la France a pris le tournant de la reprise, elle est sur la bonne lancée et va entrer en 2010 avec de l’élan ».

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    Ce jour, l'INSEE publie les chiffres définitifs pour cette période, avec une modification de taille. Les petites entreprises n'avaient pas été prises en compte dans les  chiffres provisoires :

    D'après" Le Monde", la crise continue de détruire massivement des emplois. Au troisième trimestre 2009, 48 100 ont disparu selon les statistiques publiées jeudi 10 décembre par Pôle emploi sur la base des cotisations d'assurance chômage payées par les entreprises. L'Insee, qui couvre un champ plus large, évalue quant à elle leur nombre à 80 700, très proche de l'estimation du deuxième trimestre (87 000).

    Ces mauvais résultats font d'autant plus l'effet d'une douche froide qu'ils contredisent les estimations provisoires que l'Insee avait publiées à la christine-lagarde.jpgmi-novembre.

     

    De 5500 à 80700 emplois perdus, il y a plus qu'une nuance. On attend les commentaires et analyse de notre ministre de l'économie.

    Quand les chiffres sont favorables, elle intervient très rapidement, parfois elle anticipe même la publication.

    Ce jour, il va falloir attendre un peu que la cellule communication mette le message en bonne forme.

  • Chômage : La montée continue

    Les chiffres du Chômage viennent d'être publiés pour octobre : une nette dégradation se confirme.

     

    Les signes de reprise ont beau exister, sur le terrain de l'emploi, la situation ne s'arrange pas.

    Selon les chiffres officiels, on compte 2 % de chômeurs en plus ce mois ci.

    Sur le plan des chiffres symboliques deux plafonds viennent d'être franchis. En France (DOM inclus) il y a plus de 4 millions de personnes qui recherchent du travail. Ce sont celles que l'on regroupe dans les catégories A, B et C , c'est à dire en comptant les personnes exerçant une activité à temps partiel.

    Un autre cap a été franchi, c'est celui du taux de chômage à 10 %, qui devrait être confirmé par l'INSEE début décembre. C'est à ce moment que seront disponibles les chiffres par département.

     

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  • les Ardennes sont malades

     

    Les Ardennes sont malades, le gouvernement a fait le diagnostic, mais il n'a pas encore trouvé de traitement efficace.

     

     

    Voici un article des"Echos" sur la situation du département. Ce journal économique cite Boris Ravignon comme source principale d'informations, faisant preuve par là d'une objectivité très relative. Il est vrai que le monde des affaires (Les Echos) et les politiques de droite sont en cousinage très rapproché.

     

    Pour avoir une idée de l'évolution de la situation locale par rapport à la région ou à l'ensemble du pays, voici un petit tableau de l'INSEE  (évolution sur 5 trimestres,  du 2ème au 4ème pour 2008, deux premiers trimestres 2009):

     

     

    Taux de chômage au sens du BIT

     


    France métropolitaine        7,3        7,4       7,8      8,5          9,1


    Taux de chômage localisé
    Champagne-Ardenne        7,8        8,0        8,6      9,4        10,0


    Ardennes                           10,1     10,3      11,3     12,5       13,2
    Aube                                   8,1        8,2        8,5       9,1         9,6    
    Marne                                 6,8       7,0         7,5       8,2         8,7    
    Haute-Marne                      7,3        7,6        8,3       9,4        10,2

     

     

     

     

    L'Etat au chevet des Ardennes


    Ce département est une sorte de laboratoire de ce que les territoires peuvent attendre de l'Etat. Tout a été essayé. Les nombreuses dispositions prises semblent avoir enrayé la dégradation. Mais sans doute manque-t-il encore une action plus offensive pour trouver des relais de croissance.

    DOMINIQUE CHARTON, Les Echos
    DE NOTRE CORRESPONDANT À REIMS.

    Le département des Ardennes a bénéficié de toute la panoplie des dispositifs nationaux d'aide à la revitalisation des territoires : zone franche dans le nord du département, contrat de développement économique, enveloppe du fonds de revitalisation des territoires et même un contrat de redynamisation de site militaire pour Givet. Rien n'y fait pourtant. De récentes restructurations ont à nouveau fragilisé le tissu industriel du département. Et l'Insee Champagne-Ardenne y observe une nouvelle poussée du chômage à 13,2 %, plus importante que dans les trois autres départements de la région.

    Boris Ravignon, élu UMP du conseil général , dont il préside la commission économique, assure que « la dégradation a été un peu enrayée ». Le conseiller spécial pour les énergies renouvelables à l'Elysée y voit la patte du président de la République.

    Pour lui, sans cette attention particulière, il ne fait par exemple aucun doute que le 3e régiment de génie de Charleville-Mézières et son millier d'hommes serait passé à la trappe de la réforme des armées.« Ce régiment va même être renforcé. Il y aura en définitive plus de militaires dans les Ardennes après qu'avant la réforme »,souligne-t-il.

    De même l'installation de l'ANTS (Agence nationale des titres sécurisés) à Charleville-Mézières constitue un« geste symbolique » pour ancrer les Ardennes dans une logique de laboratoire territorial. De la même manière, la branche ouest de l'A34 entre Charleville-Mézières et la frontière belge est le seul équipement autoroutier à être passé entre les mailles du filet du Grenelle de l'environnement. Prévu pour commencer début 2010, ce chantier de 330 millions d'euros, dont 165 à la charge de l'Etat et le solde à celle des collectivités locales et de l'Europe, doit ouvrir dès 2014 le département aux grandes zones portuaires de Belgique et des Pays-Bas.« Les Ardennes seront replacées sur une zone de passage », commente l'élu ardennais, qui mentionne aussi« les opérations de rénovation de l'habitat, 300 millions d'euros, dont 200 millions sur Charleville-Mézières. On va embaucher dans le secteur »,assure-t-il.

    In fine, Boris Ravignon conçoit qu'il faut être désormais« plus offensif »et trouver de nouveaux relais de croissance.« Il faut être réaliste. Il est trop tôt pour dire que les Ardennes sont en voie de guérison. »

     

  • 10% symboliques

    Le taux de chômage vient de dépasser le taux de 10% aux États-Unis.

     

    Ce chiffre a une valeur symbolique (un taux à 2 chiffres, qui n'a pas été atteint depuis plus de 20ans). Pour les chômeurs américains, ce n'est pas un symbole, mais une très dure réalité. D'autant que personne ne s'attend à une amélioration dans les mois qui viennent.

    ALeqM5i5un2UzD61iPbd9d1KfeZpbiIX-Q?size=lIl ya deux ans encore, les États-Unis, comme l'Angleterre, étaient montrés comme des exemples de la réussite du libéralisme. A l'inverse la France était décriée comme croulant sous les archaïsmes d'une société protectrice.

    La crise a montré que la croissance était surtout une bulle artificielle, et que les "archaïsmes français" avaient eu un rôle important pour amortir les conséquences de la crise.

    Ce ne sont pas les réformes de Sakozy qui ont eu une action positive ( bouclier fiscal, heures supplémentaires détaxées, travail du dimanche, baisse des fonctionnaires,...). Toutes ces mesures ont plutôt eu un impact négatif, sur l'emploi en particulier.

    Les acquis sociaux ont protégé les salariés, le service public a encore pu jouer un rôle, les entreprises privées s'en sortent par une intervention massive de l'état.

    Le libéralisme vient de nous montrer ses limites, et également que les "crises" ne sont pas des accidents mais des moments obligatoires et répétitifs de son existence.

  • Chômage ; la hausse se poursuit

    L'insee, institut officiel des statistiques économiques, confirme que le chômage augmente encore en France.

     

    En suivant, même de loin, l'actualité, on n'est pas surpris de cette information. Les licenciements se multiplient, et on ne voit pas de secteurs qui embauchent de manière significative. La restauration vient de bénéficier d'une baisse de TVA. En contrepartie, la profession devait augmenter les salaires et embaucher du personnel : dans ces deux domaines, pratiquement rien n'a bougé.

    Le taux de chômage officiel dépasse donc les 9%. Voici l'évolution des chiffres, avec un tableau repris de l'Insee (notez bien qu'il existe deux France, une métropolitaine et une autre (coloniale ?) pour former LA France):

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    Dans les Ardennes, nous avons heureusement la zone franche grâce à notre député. Voyons donc l'effet de cette zone sur cet indicatif que constitue le taux de chômage.

    D'après l'insee, le taux de chômage du département est de 12,3 un des plus élevé en France. Plus grave, le taux augmente plus vite chez nous que dans les autres départements . Pour les trois derniers trimestres connus, les chiffres passent de 10,1 à 10,8 puis à 12,3.
    La moyenne en France métropolitaine est 7,2 7,8 et 8,7. Un point et demi de plus en deux trimestres, c'est beaucoup pour notre pays. Mais dans les Ardennes c'est 2,2 points de plus sur la même période.

    Toute action doit pouvoir être évaluée en fonction de ses objectifs initiaux, et de ses résultats concrets reposant sur des mesures indépendantes et vérifiables.

    Verra-t-on encore des publicités pleine page pour la zone franche ? Pour être tout à fait franche, elle devrait publier son bilan réel afin que les Ardennais puissent juger.

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