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chooz - Page 7

  • Le deuxième EPR pour Chooz ?

    La vallée de la Meuse est déjà défigurée par la centrale de Chooz, verrue gigantesque posée par l'Homme dans les boucles du fleuve qui ont fait rêver tant de promeneurs, dont Arthur Rimbaud . Le Nord et le Nord-Ouest des Ardennes sont en train de mettre en place un parc naturel .double_chooz.jpg

    Nos politiques veulent y implanter une deuxième centrale nucléaire, polluant pour des générations ce site. La pollution est bien sûr visuelle :la ou les centrales elles-mêmes, les lignes à très haute tension qui hachent la forêt . La pollution c'est encore  le réchauffement des eaux de la Meuse, déjà problématique avec une centrale . La pollution, ce sont aussi les rejets, dont le contrôle est effectué par EDF elle même : ses laboratoires viennent de se faire épingler par l' Agence de Sûreté Nucléaire pour non conformité . Notre note du 12 janvier vous informe à ce sujet .

    On est pas là pour faire peur, on ne parlera pas d'un accident possible...

    Le premier EPR construit en Finlande prend un retard de plusieurs années, avec un surcoût considérable . Le deuxième construit à Flamanville est l'objet de malfaçons importantes dans sa structure . Voici un commentaire de "Greenpeace" à ce sujet :

    20030727-epr-danger-peint-sur-la-tour-de-la-centrale-nucleaire.jpgL’annonce du retard, bien que démentie, arrive après une succession de mauvaises nouvelles sur le chantier EPR de Flamanville. Bouygues a annoncé plusieurs mois de retard dans le bétonnage de la dalle du réacteur selon l’édition des Échos du 27 octobre dernier. Dans la foulée, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a demandé à Areva, suite à des non-conformité dans le contrôle qualité « d’apporter la démonstration de la qualité des pièces du pressuriseur récemment fabriquées » qu’elle a sous-traité en Italie. Le pressurisseur est un composant imposant (14 mètres de long et 140 tonnes) et majeur du circuit de refroidissement du futur réacteur. Une mauvaise qualité mettrait en jeux la sûreté du réacteur. Enfin la semaine dernière, EDF a été contraint d’avouer devant la Commission locale d’information l’échec total des travaux de creusement du tunnel pour la future canalisation de rejet en mer. L’électricien a annoncé qu’il allait totalement de stratégie et de méthode de travaux, chose qui allait nécessiter une nouvelle enquête publique et provoquer plus d’un an de retard sur cette partie du chantier !

    9782913165441FS.gifNos responsables politiques font donc la course à l'EPR, ne tirant pas les leçons de l'implantation de la première centrale de Chooz : son arrivée n'a pas empêché la perte d'emplois pour les Ardennes, pas plus que la crise pour la pointe de Givet (voir Vireux, Cellatex à Givet et plus récemment Sopal toujours à Givet ou Godart à Fumay, entre autres ) .

    La solution pour créer de l'emploi pour les Ardennes passe plus par le développement des énergies renouvelables, avec toutes les filières qui s'y rattachent : recherche et développement de solutions écologiques, mise en place d'une filière bois performante, avec une gestion qui permette le renouvellement  et la préservation des forêts .

    L'industrie du solaire, de l'éolien, de la biomasse , les techniques et matériaux pour l'isolation peuvent créer des emplois durables et soleil.jpgaccessibles aux Ardennais . C'est là que les aides de l'état doivent se porter, car ses secteurs sont ceux de notre avenir .

    Voici selon Challenges.fr, qui cite le JDD, la situation de la compétition entre les sites candidats à l'EPR n° 2 :

    Selon le Journal du dimanche du dimanche 18 janvier, Nicolas Sarkozy s'apprêterait à attribuer le deuxième réacteur nucléaire à EDF, qui le construirait à Chooz, dans les Ardennes, afin de revitaliser la région. En juillet dernier, l'Elysée avait annoncé la construction de ce deuxième EPR, et avait souhaité qu'une décision d'implantation soit prise "d'ici à 2009", et que la "première pierre soit posée en 2011".
    Toujours selon le
    JDD, GDF-Suez, également candidat à la construction de ce deuxième EPR, pourrait obtenir rapidement la construction d'un troisième EPR ou se voir confier l'exploitation d'un réacteur construit par EDF.
    Le premier EPR mondial est toujours en cours de construction en Finlande. Il devait initialement entrer en activité mi-2009, puis mi-2011, mais le groupe énergétique finlandais TVO et le groupe français Areva parlent désormais de 2012. Cette année-là devrait également être mis en service par EDF le premier EPR français, à Flamanville (Manche).

  • Nucléaire : le contrôle est défaillant

    Le réseau "Sortir du Nucléaire" fait connaître ce jour une information dont EDF et le lobby nucléaire ne se vantent pas .

    Le contrôle des rejets radioactifs autour des centrales est assuré par l'exploitant : c'est déjà peu rassurant, car on peut douter de son objectivité .

    Mais ce que l'on apprend ce jour doit aussi nous inquiéter, au minimum nous interpeller .

    L'agence de sûreté nucléaire retire son agrément aux laboratoires des centrales (refus ou suspension de l'agrément) .Chooz figure parmi les sites nommés par l'association comme non conformes . La centrale fonctionne donc sans contrôle valable de ses rejets ! Et ceci depuis le 16 chooz.jpgdécembre .

    Aucun responsable de la centrale, d'EdF ou de la préfecture n'ont communiqué à ce sujet, on se demande pourquoi .

     

    Voici le communiqué de "Sortir du nucléaire":

     


    - Défaillance généralisée des mesures de rejets radioactifs dans l'environnement : les laboratoires de toutes les centrales nucléaires EDF ont perdu leurs agréments !

    - Le Réseau "Sortir du nucléaire" demande à M Borloo des explications immédiates



    Le Réseau "Sortir du nucléaire" rend publique aujourd'hui une information de la plus grande importance et qui doit interpeller la totalité des citoyens français, menacés de façon chronique par les rejets radioactifs liquides et gazeux opérés dans l'environnement par les installations nucléaires.

    Les laboratoires de toutes les centrales nucléaires françaises, censés faire en continu des mesures autour des installations en question, sont défaillants : leurs agréments sont actuellement suspendus ou refusés par le biais de quatre Décisions de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), datées du 16 décembre 2008. (Voir liens ci-dessous)

    On ne peut d'ailleurs qu'être stupéfait du silence total de l'ASN à propos de ses propres décisions qui, de par leur importance, méritent au contraire la plus grande publicité. Et ce d'autant que des questions graves se posent. Les autorités françaises doivent y répondre de toute urgence et le Réseau "Sortir du nucléaire" interpelle aujourd'hui même par courrier à M Borloo (voir ci-dessous), ministre en charge de l'énergie :

    - alors que les laboratoires des centrales nucléaires EDF ne sont plus agréés, qui réalise actuellement les mesures exigées par les arrêtés
    lobby-nucleaire.jpgautorisant EDF à exploiter ces centrales ? Si ces mesures ne sont pas faites, les centrales doivent être immédiatement arrêtées.

    - quelles sont précisément les défaillances des laboratoires des centrales nucléaires EDF, et depuis quand ces défaillances existent-elles ?

    - quelle peut être l'ampleur des rejets effectués depuis des années par les centrales nucléaires au-delà des limites légales (qui, pourtant, sont déjà fort laxistes) ?

    - comment les citoyens peuvent-ils faire confiance aux "responsables" d'une industrie aussi dangereuses et qui s'avèrent incapables de mesurer leurs rejets radioactifs opérés l'environnement ?

    chooz.gifIl est déjà choquant que, en France, ce soient les exploitants, en l'occurrence EDF, qui effectuent eux-mêmes la surveillance de l'environnement autour de leurs installations nucléaires : il est légitime de se méfier de l'industrie nucléaire qui est habituée à cacher ou travestir la vérité.

    Mais la situation est en réalité encore plus intolérable puisque les contrôles opérés par EDF sont défaillants et permettent très probablement des rejets radioactifs supérieurs aux limites légales, pourtant déjà fort laxistes.

    Le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que, fin 2007, une étude de l'université de Mayence (Allemagne) a montré que, parmi les enfants de moins de cinq ans grandissant à moins de cinq kilomètres d'une centrale nucléaire, les cas de leucémie sont deux fois plus fréquents que dans d'autres régions.

    Une fois de plus, l'industrie nucléaire montre qu'elle est très loin d'être irréprochable alors que les conséquences et les risques qu'elle fait peser sur l'environnement et la santé des populations sont incommensurables et incomparables à tous les autres. Il est plus que temps de sortir du nucléaire.

  • L'EPR en Seine maritime ?

    Sarkozy ayant annoncé un deuxième EPR (centrale atomique de deuxième génération) les élus de différentes régions font la course à l'investiture . Pour Chooz, les élus de droite font le forcing pour défendre l'installation d'une autre centrale .

    Il est quand même curieux que pour un dossier d'importance nationale, des élus défendent avant tout le "développement" de "leur"territoire, et ne semble avoir aucun regard sur l'intérêt général, ou simplement  une interrogation sur l'intérêt du projet .

    Le premier EPR est en construction (avec bien des problèmes) à Flamanville . Ce site était en concurrence avec Penly en Seine maritime . Les élus du secteur de Penly pensent avoir le meilleur dossier . Voici un article qui relate leur action (source CCI de Normandie):

     


    Consensus droite-gauche chez Borloo pour un EPR à Penly

     

    Une délégation d’élus [1] de la Seine-Maritime a rencontré mardi Jean-Louis Borloo, ministre d’Etat de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire pour défendre le site de Penly près de Dieppe, pour la construction du deuxième penly_s.jpgréacteur EPR (European Pressurized Reactor) en France après Flammanville. Annoncée par le président de la République en juillet, la construction d’un nouvel EPR met en concurrence au moins trois sites, Penly en Seine-Maritime, Chooz dans les Ardennes, Cadarache dans les Bouches-du-Rhône et même Flammanville.

    Ardemment défendue par toutes les formations politiques dans la région de Dieppe – à l’exception des Verts et des écologistes – l’argument de Penly repose sur la possibilité de construire un troisième réacteur nucléaire sur un site qui en compte déjà deux, prévu pour en accueillir quatre. Flammanville – qui a la même configuration – avait été préféré à Penly pour le 1er EPR. A Dieppe, on considère que la construction de ce réacteur constituerait une bouffée d’oxygène dans une région où les activités économiques traditionnelles (industrie verrière, automobile, agro-alimentaire, pêche) déjà fragiles, vont souffrir un peu plus de la crise économique. A cela s’ajoute, « une population locale qui a bien accepté les deux premiers réacteurs et qui souhaite poursuivre avec l’E.P.R. », souligne le député UMP Alfred Trassy-Paillogues qui participait à la délégation.

    Selon les participants, le ministre de l’Ecologie et de l’énergie, « a bien reçu » les arguments qui lui étaient présentés. Selon la députée des-militants-de-greenpeace-de-8socialiste Sandrine Hurel, il a même donné des conseils pour affiner le dossier seinomarin.

    Il reste que la décision finale appartiendra au seul président de la République qui a entendu les mêmes arguments chez les concurrents de Penly. Une délégation d’élus et de parlementaires des Ardennes est même allée jusqu’à l’Elysée défendre leur dossier directement auprès de Matthieu Louvot, conseiller technique “énergie“ de M. Sarkozy.

    [1] La délégation était conduite par Antoine Rufenacht et composée des députés Sandrine Hurel (PS), Alfred Trassy-Paillogues (UMP), Sébastien Jumel, maire (PCF) de Dieppe, Patrick Boulier, président (DVG) de l’agglomération Dieppe-Maritime, Jean Bazin, conseiller régional UMP, Gérard Picard, conseiller Général (UMP) du canton d’Envermeu, Daniel Joffroy président de la Communauté de communes du Petit Caux et Jean-Pierre Cacheux, maire de Penly.

    Lien permanent Catégories : écologie Imprimer 0 commentaire Pin it!
  • incidents à la centrale de Chooz

    D'après le journal "l'Union", des incidents ont eu lieu à la centrale de Chooz ce week-end . Ceci confirme ce que nous avons écrit : des incidents ou accidents sont inévitables ici comme ailleurs . Ils peuvent un jour s'enchaîner pour donner un problème majeur . Notons que cette fois à Chooz, la deuxième tranche a du être stoppée, alors qu'elle servait à alimenter en électricité la première, elle même arrêtée .  Quelle est la probabilité pour qu'une telle succession d'événements se produisent ? Il semble que ces incidents n'auront pas de conséquences, mais il faudra bien faire admettre un jour aux autorités que le nucléaires comporte des risques, que nous ne sommes pas prêts à accepter, car il existe des choix différents (économies d'énergie, développement soutenable, énergies renouvelables ) .ChoozSiteOverviewgraph.jpg

    Les infos de "l'Union"  

    "En effet, les deux réacteurs ont été successivement arrêtés à la suite d'incidents sur des installations non nucléaires.
    En fait, le premier de ces arrêts entrait dans le cadre d'une procédure réglementaire périodique visant à prévenir une perte d'alimentation avec le réseau électrique.
    Dans ce cas, les techniciens doivent procéder à ce que l'on nomme un arrêt de tension. La centrale vit en autarcie. C'est ce qui s'est produit dimanche.
    La tranche 1 concernée par cet essai, a été stoppée et
    « auto alimentée » par la tranche 2.
    Un premier incident s'est alors produit, un
    « aléa » dans le jargon de la centrale, une turbine s'étant mise à vibrer au-delà du seuil autorisé.
    Les techniciens ont donc décidé l'arrêt de la seconde tranche. Une fois ce premier incident résolu, celle-ci a été recouplée hier matin à 10 h 20.
    Parallèlement, une fuite de vapeur au niveau d'une tuyauterie a été découverte dans la nuit de dimanche à lundi sur la tranche 1, au moment du redémarrage du premier réacteur.
    Les équipes d'astreinte sont intervenues dans la journée d'hier pour procéder à la réparation. La tranche 2 devait redémarrer dès la fin des travaux. "

  • les Verts 08 : non à l'EPR

    COMMUNIQUE DES VERTS DES ARDENNES :

     

    Les élus qui demandent pour les Ardennes une seconde centrale EPR (Réacteur à Eau Pressurisée Européen) savent-ils ce qu’ils font ?

     

    Tout d’abord on ne peut être que sidéré par la manière. Elle s’apparente à une forme de hold up démocratique puisqu’on apprend que le département est déjà candidat avant même tout débat public local sur le sujet. Sujet qui est important et grave pour l’avenir de notre région. D’autant plus que, dans le même temps, on apprend également que l’ANDRA va prospecter des communes du sud du département pourchooz_b.jpg accueillir des déchets radioactifs !

     

    Il doit être rappelé que les enquêtes d’opinion montrent l’hostilité de la majorité des citoyens à l’EPR.

     

    Le réacteur EPR est un réacteur à fission nucléaire d’une puissance de 1600 MW et qu’il est aussi dangereux voir même plus dangereux que les autres. Il ne présente pas d’amélioration sur le plan du risque d’accident majeur car il nécessite des systèmes de refroidissement alimentés électriquement en permanence. Une défaillance de ces systèmes peut entraîner la fusion du combustible nucléaire, c’est-à-dire l’accident nucléaire majeur.

     

    L’EPR produit des déchets encore plus radioactifs que ceux des centrales de génération antérieure.

     

    Les deux premiers chantiers EPR le premier en Finlande, le second plus récent en France dans la Manche sont marqués par d’incessants problèmes de contrôle qualité. Les problèmes rencontrés sur la qualité des matériaux (béton et aciers) au moment de la construction peuvent avoir des conséquences graves en cas de situation accidentelle.

     

    20030727-epr-danger-peint-sur-la-tour-de-la-centrale-nucleaire.jpgUn nouveau EPR n’apporte rien du point de vue de la « sécurité » énergétique puisque les besoins en électricité de la France n’en nécessitent pas la construction. Nous produisons plus d’électricité que nous n’en consommons ; nous sommes en surcapacité au niveau de notre parc nucléaire. C’est la raison pour laquelle la France exporte tandis que les déchets radioactifs et les risques associés restent nationaux. Nous continuons par ailleurs à surconsommer de l’électricité pour tous les usages et notamment pour le chauffage électrique ruineux pour les consommateurs.

     

    En termes de développement, c’est un gâchis puisqu’un EPR coûte plus de 3 milliards. Cette somme si elle est investit pour les économies d’énergie et les énergies renouvelables permettrait de créer 15 fois plus d’emplois et de contribuer au double de besoins énergétiques. Des études ont montré qu’avec la somme d’argent alloué à un EPR, on peut développer un programme éolien national qui produit deux fois plus d’électricité et cinq fois plus d’emplois.

    Les deux réacteurs de Chooz B n’ont pas empêché le déclin démographique et industriel de notre département.

     

    Par contre on sait où notre département doit produire des efforts s’il veut se redresser durablement : assurer le dynamisme économique par l’activité durable dans le tertiaire, mieux accueillir les jeunes et les seniors, développer des établissements scolaires de qualité, la culture etelectronique-medicale-etudiants-05.jpg l’enseignement supérieur.

     

    Il serait plus judicieux et il est plus impérieux pour notre région de nous porter candidat à accueillir une véritable université dans les Ardennes ou en tous cas mettre tous les moyens pour développer tous azimuts l’enseignement supérieur…

  • l'explosion

     

    Hier soir, (12 mars), au cinéma « les Tourelles »a eu lieu la projection du documentaire « l'explosion » sur les luttes de Chooz et de Vireux, dans les années 70 et 80 .

    Une centaine de spectateurs étaient présents, jeunes et moins jeunes, ayant participé ou non à ces luttes .

     

    Il s'agissait en premier lieu d'un rappel des faits ,en particulier à travers le portrait de quelques militants, très actifs à l'époque, du coin ou venus soutenir le combat local .

    Ce fût donc l'occasion de revoir le formidable engagement de la population de Chooz ,pourtant peu préparée à de telles luttes .

    Mais le mépris total des autorités, ne voulant pas tenir compte du refus des Calcéens de voir s'implanter une centrale nucléaire dans leur village, a fait rapidement monter la pression .

    A la radicalité ferme mais pacifique des habitants a répondu une violence organisée de la part de l'état . Les images étaient là pour rappeler les matraquages de manifestants à terre , les tirs tendus de grenades lacrymogènes à quelques mètres des personnes visées , les dérapages volontaires, juste devant les manifestants, des véhicules blindés lancés à toute allure .

    Le témoignages d'acteurs de ce long combat montrait leur engagement entier, et comment leur vie entière est restée marquée par ces journées .

     

    Il s'agissait aussi par ce rappel de poser le problème de la lutte anti-nucléaire actuelle . Il est utile de s'appuyer sur cet exemple avec ses forces et ses faiblesses, pour continuer à combattre le lobby nucléaire .

    La lutte se déroule toujours à Bure (dans la Meuse) contre le centre de stockage de déchets nucléaires . Et nos gouvernants mettent en place la génération suivante de centrales nucléaires , les trop fameux EPR .

    La logique du «toujours plus» n'est pas remise en question ,alors que les problèmes de sécurité , de gestion des déchets et du devenir des centrales en fin de vie ne sont pas résolus .

    C'est pour ces luttes présentes et à venir que ces témoignages et ces exemples sont le plus utiles.


    epr.jpg
  • toujours Chooz

    chooz.jpgLa lutte menée contre l'installation d'une centrale nucléaire à Chooz a marqué de nombreux Ardennais .

    Beaucoup, dont de nombreux Vouzinois, ont participé avec courage et obstination à ce combat .

    Nous n'avons pas tellement la mentalité d'anciens combattants qui ressassent sans cesse leur passé .

    Mais la mémoire d'hier éclaire les luttes d'aujourd'hui , et c'est aussi le moment de faire revivre le souvenir de deux militants de notre groupe très engagés dans cette lutte : Daniel Warnet et Raymond Goury .

     

    A l'initiative d'ATTAC ,avec le soutien de la Ville de Vouziers qui en est membre, le film "L'explosion" sera présenté au cinéma "Les Tourelles" de Vouziers le mercredi 12 mars à 20 heures.

    Il s'agit d'un documentaire qui relate la lutte des antinucléaires ,mais qui fait aussi le lien avec le combat des sidérurgistes de Vireux.

    A l'issue de la projection un débat aura lieu avec Jean-Noël Destrehem, co-auteur du scénario et protagoniste des événements. 

    Nous vous invitons à venir participer à cette soirée-débat : tarif unique 2 euros