A la veille du 20ème anniversaire de la répression sanglante de la place Tiananmen, Amnesty International revient sur ces tragiques journées et sur ce qui en est suivi:
Amnesty International commémore les vingt ans de la répression du mouvement pro-démocratique de la place de Tiananmen survenue les 3 et 4 juin 1989 à Pékin.
La répression militaire de la place Tiananmen en 1989 a entraîné la mort de centaines de personnes et la détention d’autres alors qu’elles manifestaient pacifiquement pour des réformes démocratiques et pour plus de respect des droits humains les plus fondamentaux.
A ce jour, aucune enquête exhaustive, impartiale et indépendante n’a été diligentée pour déterminer les présumés responsables de ce massacre
et les proches des victimes pour certains n’ont toujours pas eu d’indemnités.
Dans le flot de la répression, les autorités chinoises ont arrêté, torturé et détenu, à l’issue de procès inéquitables, de nombreuses personnes dont certains sont toujours emprisonnées.
20 ans après Tiananmen, 20 ans de déni du gouvernement
Le gouvernement chinois cultive un total déni du mouvement pro-démocratique de 1989 en le faisant disparaître de la mémoire collective; si bien que les jeunes chinois ignorent tout de ce mouvement revendicatif des droits humains.
Une censure s’abat sur les sites internet qui affichent «Tiananmen» ou «4 juin 1989» et les militants qui osent s’y référer sont poursuivis, harcelés et même détenus.
absent mais officieusement présent aux côté du leader tibétain . Cette attitude est tout à fait hypocrite . Il avait déclaré que personne ne lui dicterait la tenu de son agenda : pourtant, c'est bien pour ne pas indisposer la Chine qu'il ne rencontrera pas le Dalaï-Lama . Un sommet entre les deux hommes est déjà annoncé dans les prochains mois, ce qui prouve bien que le renoncement actuel à une rencontre est opportuniste et tactique.
Cet après-midi se sont rassemblés au parc Bellevue des Vouzinois à l'appel de la section locale de la Ligue des Droits de l'Homme .
opposants, non respect de la liberté d'opinion, ...

Dans cet entretien, le chef de l'Etat n'évoque pas le sujet sensible des droits de l'homme ni celui du Tibet. La tenue des JO à Pékin "consacre la reconnaissance de ce qu'est la Chine du XXIe siècle : une puissance moderne, d'envergure mondiale", qui "a retrouvé son rang parmi les plus grandes nations" et "qui a a désormais la capacité d'apporter une contribution décisive à l'émergence d'un monde de développement et de paix", glisse-t-il. "Si l'organisation des JO était un sport, je suis sûr que vous seriez d'accord avec moi pour qu'on attribue à la Chine la médaille d'or !" estime-t-il par ailleurs.
ce dernier n'aurait pas demandé à rencontrer le président .
Hong Kong — Les autorités chinoises n’ont pas tenu leur promesse d’améliorer la situation des droits humains dans le pays et ont trahi les valeurs fondamentales de l’olympisme, a déclaré Amnesty International dans un nouveau rapport publié ce mardi 29 juillet 2008, 10 jours avant l’ouverture des Jeux.
Ce rapport conclue que, sur la plupart des points examinés, les droits fondamentaux n’ont pas cessé de se dégrader à l’approche des Jeux olympiques. Durant la phase de préparation, les autorités chinoises ont enfermé, assigné à domicile et expulsé de force des personnes considérées comme une menace potentielle pour l’image de «stabilité» et d’«harmonie» qu’elles souhaitent présenter à la
face du monde.
«Tout en nous félicitant que le CIO reconnaisse son rôle quant à la situation des droits humains en Chine, nous nous demandons comment il peut croire, au regard de ce qui se passe actuellement, que les médias étrangers pourront faire librement leur travail et qu’Internet ne sera pas censuré, a expliqué Roseann Rife. En outre, le CIO doit aussi se faire entendre lorsque les autorités foulent aux pieds les grands principes olympiques.