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chômage - Page 9

  • 4 949 500 chômeurs en France métropolitaine

    Il faut bien préciser les choses, car, quand cela les arrange, nos politiques reconnaissent deux France. La France métropolitaine et la France qui intègre les départements et collectivités d'outre-mer.

    Donc pratiquement 5 millions de personnes à la recherche d'un emploi, alors qu'il y a 30 ans  François Mitterrand se battait sur la ligne des 2 millions de chômeurs. 30 ans de chômage de masse, qui ne peut pas s'expliquer par la seule crise économique. Si une crise sanitaire touchait 5 millions de personnes, il est certain que de nombreux moyens auraient été mis en place pour la résoudre, et ce, dans un délai inférieur à 30 ans.

    Ce taux de chômage est bien utile, en mettant la pression sur le niveau des salaires et les conditions d'emploi. L'économie libérale n'a pas pour objet le plein-emploi, le critère du nombre de salariés n'étant en rien un signe de bonne gestion dans notre système économique. L'humain est une simple variable d'ajustement, l'objet de l'économie étant de créer de la richesse, pas de la partager.

    C'est comme si l'éducation nationale n'avait pas comme critère principal l'instruction des élèves, ou comme si la médecine ne cherchait avant tout à donner la meilleure santé possible aux habitants du pays.

    A moins de repenser totalement la fonction et le but de l'activité économique(principale créatrice de richesses), le chômage de masse continuera à être considéré au mieux comme une fatalité ou au pire comme un mal nécessaire.

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    Pour mars, 2014 les chiffres sont les suivants :

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A s’établit à 3 349 300 en France métropolitaine fin mars 2014. Ce nombre est sable par rapport à la fin février 2014 (+0,0 %, soit +1 600). Sur un an, il croît de 4,1 %.

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en activité réduite (catégories B et C) s’établit à 1 600 200 en France métropolitaine fin mars 2014 : sur un mois, il augmente de 2,1 % pour l’activité réduite courte (catégorie B, +3,0 % sur un an), et diminue de 0,3 % pour l’activité réduite longue (catégorie C, +7,1 % sur un an).

    Au total, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s’établit à 4 949 500 en France métropolitaine fin mars 2014 (5 246 800 en France y compris Dom). Ce nombre est en hausse de 0,2 % (+11 700) au mois de mars. Sur un an, il augmente de 4,5 %.

    Voici les chiffres régionaux :

    Fin mars 2014, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle Emploi de catégorie A s'établit à 72 831 en Champagne-Ardenne. Ce nombre augmente de 1,0 % par rapport à la fin février 2014 (+ 690). Sur un an, il est en hausse de 2,9 %

    En Champagne-Ardenne, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi de catégorie A, B, C s'établit à 108 871, fin mars 2014. Ce nombre croît de 0,7 % (+ 704) au mois de mars. Sur un an, il croît de 3,4%.

     Fin mars 2014, dans le département des Ardennes, 16 540 personnes sont inscrites à Pôle emploi en catégorie A. Ce nombre augmente de 0,8 % par rapport à fin février 2014 ( + 132). Sur un an, il est en augmentation de 0,5 %.

     Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C s'établit à 23 738
    dans le département des Ardennes, fin mars 2014.
    Ce nombre augmente de 0,1 % (+ 34) sur un mois. Sur un an, il augmente de 1,5 %

     

  • Une politique sanctionnée trois fois en une semaine.

    Les élections municipales de ce mois de mars constituent plus qu'une lourde défaite pour le part socialiste et François Hollande.

    Avec 150 villes de plus de 10.000 habitants  perdues, le désaveu est évident et massif. On a pu ainsi échapper aux traditionnels débats d'après vote au cours desquels tout le monde se considère comme gagnant.

    Mais le revers subi va bien au delà des pertes des villes naguère dirigées par la gauche. Le pouvoir dans le "bloc municipal", qui comprend les communes et les intercommunalités, va de plus en plus vers ces deuxièmes. Elles drainent des dotations en augmentation constante, au détriment des communes. Or dans beaucoup d'endroits, si la ville principale reste au PS, l'intercommunalité risque fort de lui échapper. Ce peut être le cas à Lyon et à Paris pour citer deux des villes les plus peuplées.

    Ensuite, ces pertes vont jouer automatiquement sur d'autre élections, en particulier les sénatoriales. Les sénateurs sont en effet élus par un collège de grands électeurs, où les conseillers municipaux ont un grand poids.

    Au niveau des députés, les élus socialistes viennent souvent du vivier des maires des grandes villes. Si ce vivier se tarit, il sera difficile pour le PS d’affronter des élections législatives en position de force.

    Si cette défaite est cinglante, elle aurait pu s'expliquer par la mise en place d'une politique dont les résultats justifient des sacrifices. Mais deux autres défaites ont encadré ce triste dimanche de mars.

    En premier lieu, la publication des chiffres du chômage, que nous avons reproduits dans notre note datée du 26 mars. Ils sont mauvais et presque deux ans après l'élection de Hollande, l'argument de l'héritage devient largement insuffisant. Beaucoup de Français jugent que la politique menée ne donne pas de résultat satisfaisant en ce domaine.

    valls.jpgLa troisième défaite est celle de la réduction des déficits publics. C'est sur la nécessité d'atteindre les 3% de déficit que le budget du pays est construit par l'équipe en place. Le gouvernement s'était donné un objectif intermédiaire de 4,1% pour 2013, il n'est pas réalisé. Ce sera 4,3 %, et ce décalage rend irréaliste le retour promis aux 3 % dans les deux ans à venir.

    Voici donc le PS face à une défaite d'une ampleur exceptionnelle, et avec des indicateurs socio-économiques qui restent désespérément négatifs. La réalité des chiffres ne permet pas de justifier les sacrifices demandés à l'ensemble des Français.

    Heureusement Manuel Valls arrive.

  • Chiffres du chômage : encore en hausse.

    Si le ministère annonçait une amélioration des chiffres pour fin 2013, la publication ce jour des statistiques de février 2014 le ramène à la  triste réalité.

    Le communiqué du ministère concède que "le nombre d’inscrits à Pôle emploi présente une progression marquée en février (+31 500 en catégorie A, soit +0,9%)", mais il le fait du bout des lèvres. L'annonce de ces chiffres est suivie d'une explication alambiquée, qui tente de persuader que les chiffres ont tort, puisque les indicateurs économiques annoncent que la reprise arrive. Le communiqué souligne que "si un décalage temporel avec l’évolution du chômage est souvent observé, apparait désormais une divergence grandissante entre l’évolution du nombre des inscrits à Pôle emploi, donnée administrative, et celle du nombre de chômeurs au sens du Bureau international du travail (BIT), donnée d’enquête et de référence internationale. Cette divergence, observée en 2013, devra être analysée au 1er trimestre 2014, pour comprendre les raisons d’une dynamique plus forte des inscriptions à Pôle emploi, en particulier pour les plus âgés, alors que les autres indicateurs du marché du travail s’améliorent."

    En fait, ce sont les plus âgés qui s'inscrivent à Pôle emploi juste pour embêter le gouvernement ou peut-être pour le côté "branché" du geste.

    Voici les chiffres officiels de la DARES :

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A s’établit à 3 347 700 en France métropolitaine fin février 2014. Ce nombre est en hausse par rapport à la fin janvier 2014 (+0,9 %, soit +31 500). Sur un an, il croît de 4,7 %.

     Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en activité réduite (catégories B et C) s’établit à 1 590 100 en France métropolitaine fin février 2014 : sur un mois, il diminue de 0,7 % pour l’activité réduite courte (catégorie B, +2,8 % sur un an), et de 2,0 % pour l’activité réduite longue (catégorie C, +6,5 % sur un an).

     Au total, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s’établit à 4 937 800 en France métropolitaine fin février 2014 (5 236 300 en France y compris Dom). Ce nombre est en hausse de 0,2 % (+7 900) au mois de février. Sur un an, il augmente de 4,8 %.

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    Pour la Région et le département des Ardennes, on ne constate pas ce mois-ci de décalage avec les chiffres nationaux.

    Voici les chiffres de la DIRRECTE Champagne-Ardenne :

    Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi de catégorie A s'établit à 72 141 en ChampagneArdenne, fin février 2014. Ce nombre augmente de 0,8 % (+ 585) par rapport à la fin janvier 2014 (+ 2,7 % sur un an).
    En Champagne-Ardenne, le nombre des demandeurs d'emploi de catégories B et C s'établit à 36 026 fin février 2014. Ce nombre diminue de 0,9 % (- 309) au mois de février (+ 4,3 % sur un an).
    En Champagne-Ardenne, le nombre des demandeurs d'emploi de catégorie A, B, C s'établit à 108 167 fin février 2014. Ce nombre croît de 0,3 % (+ 276) au mois de février (+ 3,2 % sur un an).
     
    Fin février 2014, dans le département des Ardennes, 16 408 personnes sont inscrites à Pôle emploi en catégorie A. Ce nombre augmente de 0,8 % par rapport à fin janvier 2014 ( + 130). Sur un an, il est en augmentation de 0,9 %.
    Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C s'établit à 23 704 dans le département des Ardennes, fin février 2014. Ce nombre diminue de 0,1 % (- 16) sur un mois. Sur un an, il augmente de 1,6 %.
  • Courbe du chômage : inversion, diversion ou perversion ?

    L'année 2013 a vu se dérouler le feuilleton à suspense sur l'inversion de la courbe du chômage, inversion annoncée comme acquise pour la fin de l'année par le président de la République.

    Hélas son pronostic n'était pas exact, et le nombre des chômeurs n'a pas diminué au dernier trimestre 2013. Le ministère, par l'intermédiaire de la DARES, publie ce jour les chiffres de janvier 2014, et la courbe continue son augmentation à un rythme inquiétant (5 228 800 personnes inscrites en catégories A, B ou C en janvier). Le communiqué officiel n'évoque plus cette notion d'inversion de courbe. Le terme à la mode est celui du pacte de responsabilité Le communiqué affirme dans sa conclusion. :"Le pacte de responsabilité et la mobilisation collective qu’il implique, permettront d’amplifier ce mouvement vers l’amélioration durable du marché de l’emploi en 2014".  Le tout c'est d'y croire, mais après toutes les prévisions optimistes qui nous ont été assénées, il semble qu'il s'agisse d'une nouvelle manœuvre de diversion pour nous détourner de la sombre réalité.

    Car un tel taux de chômage et sur une telle durée, cela crée une véritable perversion des valeurs sociales. Les plus jeunes désespèrent de rentrer véritablement dans la vie professionnelle, les plus âgés sont repoussés vers une retraite tardive mais avec peu d'espoir d'embauche après la cinquantaine.On est en train de faire naître une génération sacrifiée, qui payera le prix des choix actuels pendant des années.

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    Voici les chiffres officiels :

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A s’établit à 3 316 200 en France métropolitaine fin janvier 2014. Ce nombre est en hausse par rapport à la fin décembre 2013 (+0,3 %, soit +8 900). Sur un an, il croît de 4,4 %.

     

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories B et C s’établit à 1 613 700 en France métropolitaine fin janvier 2014. En janvier, le nombre d’inscrits en catégorie B baisse de 0,3 % (+4,1 % sur un an) et le nombre d’inscrits en catégorie C augmente de 1,7 % (+9,3 % sur un an).

     

    Au total, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s’établit à 4 929 900 en France métropolitaine fin janvier 2014 (5 228 800 en France y compris Dom). Ce nombre est en hausse de 0,5 % (+23 600) au mois de janvier. Sur un an, il augmente de 5,3 %.

     

    Pour la région les chiffres sont moins mauvais pour ce mois de janvier :

    S'agissant de la catégorie A, par département, le nombre de demandeurs d'emploi varie en
    janvier 2014 par rapport à fin décembre 2013 entre - 1,4 % et + 1,0 % : Ardennes (- 1,4 %),
    Aube (+ 1,0 %), Marne (- 0,2 %), Haute-Marne (- 0,5 %).
    S'agissant de la catégorie A, B, C par département, le nombre de demandeurs d'emploi varie en
    janvier 2014 par rapport à fin décembre 2013 entre - 0,8 % et + 1,0 % : Ardennes (- 0,1 %),
    Aube (+ 1,0 %), Marne (- 0,8%), Haute-Marne (+ 0,4 %).

     
  • Chômage : pas d'inversion de la courbe.

    "L’inversion de la courbe du chômage pour l’ensemble des classes d’âge ne s’est pas encore réalisée sur le dernier trimestre, même si nous en sommes très proches."

    Cette citation est tirée du communiqué officiel du ministère de l'emploi, après la publication des chiffres de décembre 2013. Faut-il rappeler que François Hollande s'était engagé à inverser la courbe pour fin 2013. Et cet engagement n'a pas été ponctuel ou occasionnel, il a été répété à de nombreuses reprises comme un objectif à tenir pour le gouvernement et un horizon  à scruter pour les citoyens. Hélas, le résultat n'est pas là ! Nous en sommes très proche dit le communiqué du ministre. Peut-être, peut-être pas. Si on écoute les nombreux spécialistes en économie, on serait plutôt proche d'une stabilisation, la baisse nette et durable devrait probablement  se faire attendre  quelques mois au minimum.

    Il est toujours possible de découper les résultats en parties plus ciblées au sein desquelles certains résultats sont meilleurs. Malheureusement les chiffres sont têtus, et si certains secteurs sont meilleurs, et que l'ensemble est mauvais, c'est que d'autres secteurs sont encore moins bons que la moyenne.

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    Voici les chiffres officiels (voir le site de la DARES) :

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A s’établit à 3 303 200 en France métropolitaine fin décembre 2013. Ce nombre est en hausse par rapport à la fin novembre 2013 (+0,3 %, soit +10 200). Sur un an, il croît de 5,7 %.

     Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories B et C s’établit à 1 594 900 en France métropolitaine fin décembre 2013. En décembre, le nombre de ceux de catégorie B est en hausse de 0,8 % (+4,8 % sur un an) et le nombre de ceux de catégorie C augmente de 0,7 % (+8,1 % sur un an).

    Au total, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s’établit à 4 898 100 en France métropolitaine fin décembre 2013 (5 194 100 en France y compris Dom). Ce nombre est en hausse de 0,5 % (+22 000) au mois de décembre. Sur un an, il augmente de 6,0 %.

    Le nombre de personnes inscrites à Pôle emploi en catégories D et E s’établit à 665 600 en France métropolitaine fin décembre 2013. En décembre, le nombre d’inscrits en catégorie D baisse de 0,3 % et le nombre d’inscrits en catégorie E augmente de 1,7 %.

     Pour la région Champagne-Ardenne et le département des Ardennes, les chiffres ne sont pas meilleurs (voir le site de la DIRECCTE):

    Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi de catégorie A s'établit à 71 770 en Champagne-Ardenne, fin décembre 2013. Ce nombre augmente de 0,5 % (+ 322) par rapport à la fin novembre 2013 (+ 4,6 % sur un an).

    Par département, le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A varie de + 0,2 % à + 0,9 % en décembre 2013 par rapport à fin novembre : Ardennes (+ 0,6 %), Aube (+ 0,2 %), Marne (+ 0,4 %), Haute-Marne (+ 0,9 %).


    En Champagne-Ardenne, le nombre des demandeurs d'emploi de catégories B et C s'établit à 36 064 fin décembre 2013. Ce nombre augmente de 0,8 % (+ 280) au mois de décembre (+ 6,9 % sur un an).


    En Champagne-Ardenne, le nombre des demandeurs d'emploi de catégorie A, B, C s'établit à 107 834 fin décembre 2013. Ce nombre croît de 0,6 % (+ 602) au mois de décembre (+ 5,4 % sur un an).

    Par département, le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A, B, C varie de + 0,2% à + 0,9% en décembre 2013 par rapport à fin novembre : Ardennes (+ 0,6 %), Aube (+ 0,9 %), Marne (+ 0,4 %), Haute-Marne (+ 0,2 %).


    Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi de catégories D et E s'établit à 16 630 en Champagne-Ardenne. En décembre 2013, le nombre de ceux inscrits en catégorie D diminue de 5,0 % et le nombre de ceux inscrits en catégorie E est en hausse de 3,0 %.

     

  • Chiffres du chômage : le Père Noël est une courbure

    Malgré la période de Noël, les statistiques ne font pas de cadeau au gouvernement et à François Hollande.

    pere-noel.jpgLa courbe du chômage a bien du mal a s'inverser, et il ne reste plus qu'une publication à attendre en janvier (les chiffres de décembre) pour connaître l'évolution sur la totalité de 2013.

    Le communiqué officiel de Pôle Emploi donne les chiffres pour novembre dernier :

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A s’établit à 3 293 000 en France métropolitaine fin novembre 2013. Ce nombre est en hausse par rapport à la fin octobre 2013 (+0,5 %, soit +17 800).

    Au total, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s’établit à 4 876 100 en France métropolitaine fin novembre 2013 (5 174 300 en France y compris Dom). Ce nombre est en baisse de 0,1 % (-6 900) au mois de novembre. 

    François Hollande commente ces chiffres, selon un communiqué officiel:

    "Les chiffres du chômage pour le mois de novembre (+ 17 800) viennent atténuer ceux du mois d’octobre (- 20 500), mais ils ne modifient pas la tendance. L’inversion de la courbe du chômage, sur laquelle je me suis engagé, est bien amorcée.

    En effet, l’évolution des demandeurs d’emplois sans aucune activité est passée de + 30 000 par mois au 1er trimestre 2013, à + 18 000 par mois au 2ème, puis à + 5 500 par mois au 3ème trimestre. Et sur les deux derniers mois, c’est une baisse moyenne de 1 350 du nombre des inscrits qui est enregistrée."

    Sauf erreur de notre part, l'évolution constatée correspond à un ralentissement de la hausse, pas à une inversion de la courbe. Affirmer que cette inversion est bien amorcée relève plus d'une projection optimiste dans l'avenir que d'un constat basé sur les données actuelles.

    Dans son communiqué, Michel Sapin confirme ce que nous affirmons souvent : il faut du recul pour juger une tendance :"ainsi se manifeste, une fois de plus, la volatilité de cet indicateur d’un mois sur l’autre, particulièrement dans les périodes de retournement comme celle que nous vivons. Cette volatilité incite à regarder les chiffres en tendance sur plusieurs mois. De ce point de vue, nous sommes dans une amélioration engagée depuis le début de l’année et qui se confirme graduellement."

    Pour notre Région et notre département les chiffres sont donnés par la DIRECCTE Champagne-Ardenne :


    En Champagne-Ardenne, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A augmente de 9,3 % par rapport à octobre 2013 ( + 5,4 % en un an).

    En Champagne-Ardenne, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C diminue de 0,3 % par rapport à octobre 2013 (+ 5,3 % en un an).

     Fin novembre 2013, dans le département des Ardennes, 16 399 personnes sont inscrites à Pôle emploi en catégorie A. Ce nombre augmente de 2,6 % par rapport à fin octobre 2013 ( + 422). Sur un an, il est en augmentation de 2,7 %.

    Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C s'établit à 23 576 dans le département des Ardennes, fin novembre 2013. Ce nombre diminue de 0,2 % (- 58) sur un mois. Sur un an, il augmente de 3,6 %.

  • Combien de points pour faire une courbe ?

    Les chiffres du chômage publiés ce jour montre une baisse pour la catégorie A, celle des chômeurs sans aucune activité.

    C'est une bonne nouvelle, et le gouvernement en profite logiquement pour communiquer sur ses bons choix politiques. Nous le disons depuis très longtemps, un résultat dans ce domaine ne peut se mesurer sur un seul mois. François Hollande a annoncé une inversion de la courbe pour la fin de l'année 2013. La prudence dont il fait preuve ce soir (il parle d'un combat de longue haleine) montre qu'il a bien conscience d'un fait. Une courbe se construit avec plusieurs points, et plus ils sont nombreux, plus la courbe prend un sens. Attendons donc un trimestre au minimum avant de se monter trop optimiste pour la suite, en sachant que la situation économique ne s'annonce pas brillante pour 2014.

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    Voici les chiffres officiels, nationalement et localement.

     

    En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A diminue de 0,6 % par rapport à  fin septembre 2013 (+ 6,0 % sur un an)
    En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C augmente de 0,8 % par rapport à fin septembre 2013 (+ 6,8 % en un an).


    DEMANDEURS D'EMPLOI PAR DEPARTEMENT

    S'agissant de la catégorie A, par département, le nombre de demandeurs d'emploi varie en octobre 2013 par rapport à fin septembre 2013 entre - 20,4 % et - 4,9 % : Ardennes (- 4,9 %), Aube (- 13,6 %), Marne (- 20,4 %), Haute-Marne (- 7,6 %).

    S'agissant de la catégorie A, B, C par département, le nombre de demandeurs d'emploi varie en octobre 2013 par rapport à fin septembre 2013 entre + 0,1 % et + 1,4 % : Ardennes (+ 0,1 %), Aube (+ 1,4 %), Marne (+ 0,2 %), Haute-Marne (+ 0,4 %).