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  • SOS Stocamine – Héritage empoisonné !

    Article publié le 16.08 sur le site de Bure 

    Stocamine, c’est :

    - 42 000 tonnes de déchets ultimes contenant de l’arsenic, du cyanure, des pesticides et probablement des déchets radioactifs.
    - une réelle menace pour la nappe phréatique qui alimente des millions de personnes en Alsace, en Allemagne et en Suisse. Les études montrent qu’elle sera gravement polluée d’ici 70 à 300 ans.
    - un passage en force de la ministre de l’écologie pour sceller la mine plutôt que d’extraire les déchets afin de les traiter en surface ! La plupart des élu.e.s alsacien.ne.s étant opposé.e.s à l’enfouissement définitif.
    - une urgence de se mobiliser car tout est en place pour le bétonnage en septembre !

    Pour ça, RDV aux rayonnantes à Bure lundi 23 août à 10h pour en savoir plus ! 

    Dans le sud de l’Alsace, à Wittelsheim près de Mulhouse, 44000 tonnes de déchets toxiques ont été enfouis à la fin des années 90 dans le site Stocamine. Les industriels ont creusé de nouvelles galeries sous les cavités des anciennes mines de potasse d’Alsace afin de se débarrasser de déchets ultimes contenant de l’arsenic, du cyanure, du mercure, des pesticides… Certains contiendraient même probablement des déchets radioactifs d’après Cécile Germain-Ecuer, élue à la Région Grand Est. Cet enfouissement était censé être provisoire. En effet, le préfet du Haut-Rhin, en 1997, avait signé un arrêté stipulant que « l’autorisation est accordée pour une durée maximale de 30 ans et qu’à l’expiration de cette durée, les déchets doivent être retirés ».

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  • Festival Les Bure’lesques, partie remise !

    Tout était prêt ou presque pour faire des Bure’lesques 2021 une attendue, riche et foisonnante nouvelle édition de notre festival. Comme les années passées, de nombreux artistes, conférenciers, cinéastes, technicien.ne.s, acteurs locaux avaient répondu présent.es pour nous apporter leur énergie créative, leurs expertises indispensables ou leurs témoignages vivants. Les cuisines collectives et la bière locale étaient comme toujours au top, une belle équipe avait travaillé du pinceau pour concocter une signalétique d’enfer. Les chapiteaux avaient leur place toute prévue sur la vaste prairie qu’un paysan mettait à notre disposition. Sans compter le soutien des maires des deux communes qui nous accueillaient au bord de la Saulx, cette rivière que Cigéo -si cet invraisemblable projet de méga-poubelle atomique obtient le feu vert un jour-, mettrait en péril…

    Nous attendions ce moment avec impatience et envie, mais l’actualité en a décidé autrement. Nous étions prêts pour mettre en place un protocole garantissant les gestes barrières. Notre événement n’était jusque là pas concerné par le pass sanitaire car en dessous de la jauge de 1000 festivaliers en simultané. Mais l’abaissement soudain de la limite à 50 personnes nous contraint à utiliser le pass sanitaire. Nous refusons de contrôler le public, notre événement étant ouvert à tou.te.s. Le dispositif imposé aurait mis à mal l’essence même du festival qui repose sur la convivialité et les festivités.

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  • Pour la défense, le procès de Bure profite à « l’État nucléaire »

    Extraits de l'article de "Reporterre" le 04.06.2021

    Lors de la troisième et dernière journée du procès des sept militantes et militants antinucléaires opposés au projet Cigéo, le procureur a requis une peine de prison ferme et d’autres assorties de sursis. Dans leurs plaidoiries, les avocats de la défense ont insisté sur la disproportion entre le dérisoire des faits reprochés et les moyens titanesques de l’enquête.

    À qui profite le procès des antinucléaires de Bure ? C’est la question centrale de ce dossier à laquelle trois jours d’audience à Bar-Le-Duc (Meuse) auront eu du mal à apporter une réponse. Malgré une enquête titanesque révélée par Reporterre et Mediapart, qui a coûté près d’un million d’euros, on peine encore à comprendre pourquoi sept militants et militantes se sont retrouvées sur le banc des prévenus. « Quel dommage de se ruiner pour défendre le fleuron nucléaire plutôt que de poursuivre une criminalité en col blanc qui heurte pourtant beaucoup plus nos valeurs sociales », a remarqué l’avocat Matteo Bonaglia.

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  • Liberté pour les inculpé·es de Bure !

     

    À Bure, à moins de 200 kilomètres des frontières allemandes, suisses et luxembourgeoises, à mi-chemin entre Bâle et Paris, l‘industrie nucléaire française prévoit l‘enfouissement „final“ de dizaines de milliers de mètres cubes de déchets radioactifs  dans un grand trou à 500 mètres de profondeur.

    Malgré une résistance tangible dès le début du projet, chaque participation démocratique devient une farce, la contestation acharnée est ignorée et beaucoup d‘argent est employé pour acheter les consciences. De plus en plus d‘actions radicales se sont enchaînées à partir de 2015, ce qui entraina une surveillance et répression policière spectaculaire contre les antinucléaires. Le site d‘enfouissement projeté investi par les opposant·es a été expulsé le 22 février 2018 après un an et demi d‘occupation.

    Après de nombreuses perquisitions, des interdictions de se rendre sur place, des peines d‘emprisonnement, des interdictions de rentrer en contact et des interdictions de quitter le territoire national, une enquête ayant entre-temps visé douze personnes s‘est achevée en décembre 2020. Début juin, ce sont sept inculpé·es qui devront se présenter devant le tribunal. 15.000 pages de dossier et des dizaines de milliers d‘heures d‘écoutes sont sensés prouver leur penchant criminel et menacent nos camarades de nouvelles sanctions.

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  • Procès des opposants à l’enfouissement des déchets nucléaires : « Nous sommes toutes et tous des malfaiteurs ! »

    Début juin se tiendra à Bar-le-Duc le procès de dix militants anti-nucléaires, accusés d’« association de malfaiteurs » et cibles de méthodes de surveillance dignes de l’antiterrorisme. Une tribune de soutien est signée par 200 personnalités.

    En juin, cela fera quatre années que les portes des opposant.e.s au projet Cigéo d’enfouissement de déchets radioactifs à Bure ont volé en éclat sous les coups de boutoir d’une instruction pour « association de malfaiteurs ». Vingt domiciles perquisitionnés, dix militants et militantes interdits de se voir pendant deux ans et demi, 100 téléphones placés sous écoute, 16 années cumulées de communications enregistrées, des balises posées sous des voitures, un escadron de gendarmes mobiles harcelant les habitants et habitantes au quotidien... Cette scandaleuse traque d’État a tenté de paralyser ce mouvement de lutte vieux de 30 ans contre le plus gros projet industriel européen, dont les risques sont connus.

    Le 1er, 2 et 3 juin se tiendra le procès des inculpé.e.s « malfaiteurs » de Bure. Nous, universitaires, artistes, autrices, journalistes, syndicalistes, enseignant.e.s, agriculteurs.ices, éditeurs, musicien.ne.s, humoristes, auteurs de bande dessinées, activistes, comédien.ne.s, réalisatrices, architectes, scientifiques, élu.e.s, ami.e.s, affirmons notre profonde solidarité.

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  • Transport des déchets radioactifs pour Cigéo : le guide riverain et le collectif Tchou-tchou pour informer et mobiliser

    L‘Andra souhaite réhabiliter la ligne 027000 pour acheminer les matériaux nécessaires aux travaux de Cigéo et ensuite les déchets nucléaires lors de la mise en exploitation du centre de stockage. Il faut imaginer le trafic dès la phase travaux que cela représenterait !

    Le collectif Tchoutchou s’est constitué pour informer les riverains aux abords de la ligne SNCF 027000 des futurs travaux ferrés qu’envisagent l’Agence, dans le cadre de son projet CIGEO, et en particulier sur cette ligne SNCF aujourd’hui désaffectée.

    Et vous reprendriez bien un peu de concertation  ?

    Le Réseau SNCF vient tout juste d’officialiser les dates de concertation préalable pour la réhabilitation de la ligne 027000, menée par la Commission Nationale du Débat Publique (CNDP). Et c’est du 3 mai au 8 juin 2021 : de quoi laisser à quiconque largement le temps de réagir, ben voyons… qui plus est après les avis défavorables à l’utilité publique de Cigéo exprimés par 4 villages cibles : Mandres-en-Barrois, Bure, Ribeaucourt et Horville-en-Ornois… en pleine épidémie de Covid… et à 4 semaines du procès des 7 inculpé.e.s pour « association de malfaiteurs » les 1, 2 et 3 juin 2021 au Tribunal de Bar-le-Duc.

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  • 1.2.3 JUIN à BAR-LE-DUC contre Cigéo, le nucléaire et la criminalisation de nos luttes !

    C’est qui les « malfaiteurs » ? Relaxe pour les inculpé.e.s !
    1.2.3 juin à Bar-le-Duc contre Cigéo, le nucléaire et la criminalisation de nos luttes !

    Après 4 années d’instruction pour « association de malfaiteurs », des milliers d’heures d’écoutes par la gendarmerie, un dossier de 15.000 pages, des mètres cubes de matériel saisi, un harcèlement policier omniprésent dénoncé par la Ligue des Droits de l’Homme, l’heure de la mascarade judiciaire a sonné. Les 1er, 2 et 3 juin au Tribunal de Bar-le-Duc se tiendra le procès des sept « malfaiteurs » de la lutte à Bure. Des ami.e.s luttant contre le projet de méga-poubelle atomique Cigéo, ont été privé.e.s de leur liberté de circuler et empêché.e.s de se parler pendant de longues années. Cette procédure a constitué une peine et a tenté de paralyser tout un mouvement de résistance. Ce qu’on musèle chez ces personnes, c’est leur engagement antinucléaire, leurs convictions et leur liberté d’expression.

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