Faire changer le regard sur les personnes pauvres en France trop souvent stigmatisées, interpeller nos candidats sur les conditions de vie des plus démunis, les pousser à prendre position sur nombre de situations qui font scandale, telle est l’ambition du journal "Paroles de sans voix".
Ce journal réalisé par l’Association Georges Hourdin et l’équipe des "Reporters citoyens" aux côtés d’Amnesty International France, du Secours Catholique et d’ATD quart-monde, sera inséré le 27 et 28 mars dans la plupart des quotidiens de la presse nationale et régionale, en vue des élections présidentielles.
Diffusé à près de 7 millions d’exemplaires et intitulé "Paroles de sans voix" , il restitue des témoignages de personnes qui vivent dans la pauvreté mais ont décidé de se prendre en main en se faisant entendre.
Ceux dont les droits sont bafoués, qui souffrent d’exclusion et de discrimination, trouvent là un espace d’expression qu’ils n’ont pas habituellement. Réédition de l’initiative de 2007, ce journal a pour but de réveiller les consciences et d’interpeller les candidats.
Chantal, salariée dans une entreprise d’insertion le résume ainsi : "on sait que les politiques ne peuvent pas tout régler, mais qu’ils soient au moins à l’écoute ! Il faut juste les pousser un peu car nos soucis, ce n’est pas leurs quotidiens".
Les initiatives solidaires qui sont présentées dans "Paroles de Sans voix" doivent convaincre et amener tout un chacun à changer de regard sur les personnes trop souvent confrontées aux préjugées : personnes pauvres, hébergées, sans emploi ou sans domicile, réfugiés politiques, Roms etc.
Le regard sur l’exclusion doit changer, chacun de nous n’est-il pas enclin à une attitude de rejet vis-à-vis de celui qui nous dérange parce qu’il est différent ?
soulignent les trois présidents d’Amnesty International France, le Secours Catholique et ATD Quart-Monde.
Seule une démarche collective et solidaire permettra d’avancer vers une société plus équitable, respectueuse de l’individu, de sa parole et de sa dignité. Nous sommes tous concernés.
en avril 2011 mais il ne prévoit aucune mesure concrète concernant les questions d’accueil et de prise en charge des victimes et il n’offre qu’une faible visibilité sur le calendrier des actions à entreprendre. En outre, l’effectivité des mesures annoncées dépendra largement du budget réellement alloué.
En 1994, Christi Lynn Cheramie, âgée de 16 ans, est condamnée, à l’emprisonnement à vie sans possibilité de libération conditionnelle, pour avoir plaidé coupable dans le meurtre de Mildred Turnage, grande tante de Gene Mayeux, son fiancé à l’époque. Aujourd’hui âgée de 33 ans, elle nie avoir commis le meurtre, assurant avoir plaidé coupable afin d’échapper à la peine de mort. Le fait d’avoir plaidé coupable l’empêche de faire appel directement de la déclaration de culpabilité ou de sa peine.
Le ressortissant nord-coréen Oh Kil-man a demandé l’asile politique au Danemark en 1986. Pour le punir, sa femme et ses deux filles sont envoyées à Yodok en 1987. Il reçoit des lettres de leur part en 1988 et 1989, des photos en 1991. Il est le seul à avoir jamais reçu ce type d’information de la part de prisonniers de camps. À la suite de leur transfert dans la zone de contrôle total de Yodok, Oh Kil-man n’a plus jamais reçu d’informations à leur sujet.
détenus sans jugement ou à la suite de procès iniques dans le camp de Yodok, l’un des six camps pour prisonniers politiques du pays. Les prisonniers sont torturés et forcés à travailler dans des conditions dangereuses. Manque de nourriture, passages à tabac, soins médicaux inappropriés et conditions de vie insalubres sont à l’origine de nombreux décès en détention. Des exécutions y ont lieu.
Amnesty International France soutient "The Lady", film de Luc Besson sur la vie d’Aung San Suu Kyi, son hommage vibrant à "une défenseure des droits humains" emblématique et aux dissidents birmans engagés à ses côtés. Sortie en salles le 30 novembre 2011.
Dans son rapport public de février 2010 "Lutte contre les violences faites aux femmes. La France doit mieux faire" (à télécharger en bas de cette page), Amnesty International France (AIF) a pointé les dysfonctionnements de la lutte contre ces violences.