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ècologie - Page 104

  • Loisirs motorisés et protection de l’environnement.

     

     

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    On rencontre souvent des quads et autres motos"vertes" dans la nature autour de Vouziers.

     

    Ces loisirs sont parfois difficiles à concilier avec d'autres usagers de la nature. Il n'est pas simple de pratiquer des activités différentes dans un même lieu.

    A cet usage de loisir, il faut ajouter dans la catégorie loisir le rassemblement de tracteurs de compétition à Bouconville. Ce championnat se déroule depuis plusieurs années, et le principe d'économie d'énergie ne semble pas modifier leur pratique.

    Un tel spectacle se justifie-t-il encore dans le contexte actuel ?

    Les Ardennes sont département pilote pour les économies d'énergie, ce principe devrait concerner aussi les pilotes de tracteurs.

    Vous pouvez lire ci-dessous un article de la FNE sur les loisirs motorisés :

     

     

     

     

    Alors que la saison estivale bat son plein, 83 % des Français estiment que les loisirs motorisés (quads, mini-motos, 4x4…) doivent être pratiqués dans le respect de l’environnement. Tel est le résultat du sondage CSA / FNE. France Nature Environnement fait le point sur les liens entre loisirs motorisés et protection de l’environnement.


    C’est l’été et les chemins de France connaissent leur grande période d’affluence. Nombreux sont ceux qui les arpentent à pied, à cheval, en vélo, seul ou en famille, pour une petite balade ou une grande randonnée. Nombreux sont aussi ceux qui vont s’initier aux loisirs motorisés, quad, mini-moto, 4x4, ignorant parfois la législation et les conséquences du passage d’un véhicule sur une dune.

    Selon le sondage réalisé les 5 et 6 août par l’institut CSA pour FNE,
    83 % des Français considèrent que les loisirs motorisés doivent se pratiquer dans des zones délimitées et sécurisées, leur pratique étant dangereuse et peu respectueuse de l’environnement. Leur avis est tranché, puisque seulement 3 % des sondés ont préféré ne pas se prononcer sur la question. 

    Gilles Benest est pilote du réseau tourisme et environnement de France Nature Environnement. « Au même titre que les Français, pour les associations de protection de l’environnement, le but n’est pas de s’opposer systématiquement à la pratique des sports motorisés. Mais celle-ci doit se faire dans des conditions bien précises, dans le respect de la faune, de la flore et des milieux traversés, dans le respect des autres usagers des chemins. » 

    Une pratique d’un autre temps

    Randonnee-Quad-Montlhery-Paris-Ile-de-France-91.jpg« Ce sondage répète une évidence, analyse Sébastien Genest, président de France Nature Environnement. Les Français ont fait de la protection de l’environnement l’une de leurs premières préoccupations. La circulation des véhicules en dehors des voies ouvertes à la circulation publique est lourde de conséquences pour bon nombre d’espèces, des mammifères aux insectes. Les pratiquants de loisirs motorisés ne peuvent plus l’ignorer. Par ailleurs, au moment où les énergies fossiles se raréfient et où la réduction des gaz à effet de serre est dans tous les esprits, la pratique des loisirs motorisés semble d’un autre siècle. »



    Pour un encadrement des loisirs motorisés

    FNE demande que les loisirs motorisés soient encadrés par les pouvoirs publics de manière à mettre un terme aux violations de la loi et aux dégradations de l'environnement que certains génèrent et cautionnent. 

    Pour Arnaud Gossement, porte parole de FNE : « Les pouvoirs publics doivent intervenir : nous demandons le respect scrupuleux de la loi, le renforcement des contrôles et des sanctions contre les récidivistes, la publication régulière de statistiques sur les infractions constatées, l'interdiction des publicités mettant en valeur la circulation de 4x4 ou de quads en pleine nature. Il faut également que la justice se prononce plus rapidement, notamment en référé. Une mobilisation des professionnels du tourisme est évidement indispensable pour que chacun découvre le plaisir de la nature de préférence à celui de brûler du pétrole... »

    Faire le point sur les loisirs motorisés

    La publication de ces résultats est accompagnée d’un dossier qui fait le point sur les loisirs motorisés : que dit la loi sur leur pratique, les impacts des véhicules sur la faune, la flore et les espaces naturels, les victoires déjà remportées par les associations de protection de l’environnement et les dossiers en cours. 

    Enfin, pour mieux comprendre l’attrait de l’homme pour les loisirs motorisés, nous avons sollicité l’avis de Pouly, canard humanologue et éminent spécialiste de l’Homo Petroleum, descendant direct de l’Homo Sapiens et espèce remarquable par sa consommation de pétrole. Il décrypte avec humour notre étrange addiction au carburant, même en vacances.

    Télécharger le dossier de presse
    /com/pdf-2/dossierdepresse_fne_loisirsmotorises.pdf

    Lien Dailymotion actif à partir du 16 août au soir : http://www.dailymotion.com/user/Pouly/video/x9yi29_loisirs-nature-de-lhomopetroleum_news

     

  • Incident à la centrale de Gravelines (suite)

    Nous vous avons informés hier d'un incident à la centrale de Gravelines .

    Voici les constats et les conclusions de la FNE sur ce sujet:


    Dans la nuit de samedi à dimanche, un incident grave s’est produit à la centrale nucléaire de Gravelines, dans le département du Nord. Réaction de FNE.

    Autorité de sûreté nucléaire : communication ou information ?

    Un incident nucléaire s’est produit à 3 h 45 dans la nuit de samedi à dimanche à la centrale de Gravelines, dans le département du Nord. Il est asn.jpgsurvenu lors du déchargement du combustible situé au coeur du réacteur n°1, en arrêt pour une opération de maintenance. Un assemblage constitué de 264 « crayons » qui contiennent le combustible nucléaire est resté accroché aux structures internes supérieures au cours des opérations d'enlèvement.

    L’incident n’a été dévoilé que lundi soir par l’Autorité de Sûreté Nucléaire. Sébastien Genest, président de France Nature Environnement, réagit : « L’ASN nous apprend avec plus de 30 heures de retard qu’un accident nucléaire s’est produit sur le site de Gravelines. De plus, l’ASN confond information et communication. Plutôt que des paroles rassurantes et des accidents systématiquement classés de niveau 1, nous préférerions qu’une expertise contradictoire et indépendante des installations nucléaires soit enfin réalisée. »

    Un incident grave et minimisé

    ASN_0006910_b.jpgCet incident technique a ensuite été qualifié par la direction de la centrale de Gravelines, citée par La Voix du Nord, d'« exceptionnel » et de « délicat ». « Cet incident est grave, » explique Jean Séname, membre de la Commission Locale d'Information de la Centrale Nucléaire de Gravelines et président de l’Adelfa. « Déclarer, comme l'a fait le directeur adjoint du CNPE de Gravelines que la chute éventuelle de cet assemblage serait sans incidence réelle sur la sécurité des personnels et de la population n'est que pure supputation. »

    Jean Séname, également membre du directoire du réseau risques industriels de FNE, suit au plus près cet évènement. Il raconte : « Nous avons été prévenu dimanche soir par la centrale. Les représentants de l’Adelfa siégeant du CLI ont demandé en urgence la tenue d’une réunion du bureau de cette instance réglementaire. Ce mardi matin, je me suis rendu sur le site de Gravelines avec une équipe de journalistes. La direction de la centrale a refusé de répondre à leurs questions. Cela en dit long sur l’esprit de transparence qui y règne. »

    La démocratie écologique une fois de plus irradiée

    LOGO_ASN_Quadri-asn-dev.jpg« Le fait que cette information soit diffusée par l’ASN, composée de directeurs juridiquement irresponsables et inamovibles, et non par un ministre responsable devant le Parlement, démontre une fois de plus que le nucléaire n’est pas compatible avec la démocratie », souligne Arnaud Gossement, porte parole de la fédération.

    FNE s’était battue au Parlement contre le vote de la loi du 13 juin 2006, appelée - non sans ironie - « transparence et sécurité nucléaire ». FNE en demande toujours l’abrogation pure et simple, ainsi que la création d’un mécanisme de contrôle citoyen et démocratique de la filière nucléaire.

    Réduire la part du nucléaire, vite !

    Pour France Nature Environnement, cet accident rappelle que l’énergie nucléaire fait peser des risques intolérables sur notre sécurité et notre environnement. FNE déplore que le lobby nucléaire se soit battu pour échapper aux engagements du Grenelle de l’environnement et pour ne pas siéger lors de la table ronde sur les risques industriels organisée en début d’année.

  • Un nouvel aéroport à Nantes ?

    Parmi le moyens de transports, l'avion est le plus gourmand en énergie dépensée par kilomètre parcouru.

     

    Malgrè le Grenelle de l'environnement, le projet d'un nouvel aéroport à Nantes n'est pas abandonné. Les opposants ont perdu devant le conseil d'état, qui vient de rejeter les recours contre le décret d'utilité publique. Un tel projet ne se justifie pas dans la perspective d'une politique où l'écologie serait prioritaire.

    Les opposants restent mobilisés, et un camp action climat va se tenir jusqu'au 9 août. Voici des infos du site evous.fr :



    Les opposants au projet d'aéroport Grand Ouest, à proximité de Nantes, installent un camp du 3 au 9 août sur le futur site pour promouvoir leur cause.

    La folle semaine des opposants au nouvel aéroport a commencé ce dimanche 2 août et se poursuit jusqu'au dimanche 9. Le camp n'a pas encore ouvert ses portes mais ce midi, il s'agissait de rassembler pour un pique-nique géant.


    Plus de 1.500 participants au pique-nique


    3.500 personnes, selon les organisateurs, 1.500 selon la gendarmerie, ont participé à ce rassemblement. Si l'ambiance se voulait familiale et conviviale, tout le monde est déjà en ordre de bataille. Les banderoles affichent la couleur : "Non à l'ayraultport" (le maire nantais Jean-Marc Ayrault étant l'un des plus grands fervents défenseurs du projet) "Oui à l'oxygène, non au kérosène", "Conservons nos terres"...


    "Semaine de resistance"


    Cette journée ouvrait une "semaine de resistance" au cours de laquelle sont programmées une série de rencontres et débats sur le thème des OGM, de l'eau, des réfugiés climatiques, des déchets nucléaires, etc... José Bové est notamment attendu vendredi.

    Le "Camp action climat" entend "faire progresser les pratiques d'autogestion, les modes d'action non-violente et les alternatives écologiques" en mettant en place "de nouvelles formes d'actions médiatiques et de résistance", lit-on sur le site dédié. Sur le site, des campclimet-b913b.jpgprincipes écologiques et de vie en commun sont mis en pratique : marché bio, nourriture végétarienne, toilettes sèches, temps calmes...


    Construction officiellement autorisée mais...


    Le futur aéroport Grand Ouest prévu entre Nantes et Rennes d'ici à 2015. La construction du nouvel aéroport a été officiellement autorisée le 10 février avec la publication au journal officiel d'un décret d'utilité publique. Une décision de nouveau confirmée : Le Conseil d'État a rejeté vendredi trois recours déposés contre le projet.

    Cependant, le débat s'éternisant, les partisans hésitent... Comme le maire PS de Saint-Nazaire, Joël Batteux, qui déclare dans Les Echos du 28 juillet : "Entre l'atteinte à l'environnement, que l'on voit bien, et l'intérêt économique et social, que l'on pressentait, le doute vient de la crise et il n'est pas exclu que nous ayons à revoir définitivement ou temporairement la décision de faire partir le projet d'aéroport."

    Le projet, dont le coût est estimé à 580 millions d'euros, vise à faire face à des prévisions de saturation du trafic de l'actuel aéroport de Nantes que remplacerait celui de Notre-Dame-des-Landes. Selon ses opposants, le nouvel aéroport recouvrirait "2.000 hectares d'un bocage très préservé et détruirait une cinquantaine d'exploitations agricoles".

     

  • Trop de nucléaire.

    Il y a trop de centrales nucléaires en France, et les projets de construction sont trop importants.

     

    Ce message n'est pas tout à fait surprenant: il y a longtemps que nous disons que le parc nucléaire français est surdimentionné. Et Edf fait du forcing après pour vendre son électricité (voir la promotion du chauffage électrique).

    Comme les centrales vieillissent, le gouvernement prépare la relève.  Sarkozy a décidé de construire un EPR (centrale nouvelle génération), puis un deuxième. Les risques liés à ces nouvelles centrales ne sont pas maitrisés, et leur construction pose de gros problèmes technologiques. Les conséquences sont des retards importants, et des coûts de construction qui dépassent les prévisions.

    Le journal économiques "Les  Echos" voit les choses du côté des investisseurs, mais son analyse rejoint celle des anti-nucléaires : trop de centrales, trop coûteuses. Voici un extrait de leur article :

     

    On a le sentiment qu'on reproduit les mêmes erreurs que dans les années 1970-1980 : on « prévoyait » en 1975, sous la pression du lobby stopeprpenly.gifnucléaire, une consommation de 1.000 TWh en 2000 (contre 474 TWh en réalité) d'où le surdimensionnement du parc nucléaire, d'une douzaine de tranches, qu'on a connu.

    Et ce n'est pas la perspective d'une percée du véhicule électrique (« Les Echos » du 26 décembre 2008) qui risque de changer la donne : si l'objectif ambitieux de 1 million de véhicules électriques en 2020 était tenu, pour 10.000 km/an par véhicule, cela ne représenterait que 2, 5 TWh/an de consommation supplémentaire, moins d'un quart de la production d'un EPR, 0,5 % de la consommation nationale …

    On comprendrait mal dans ces conditions que le débat national sur le nouvel EPR de Penly, qui va s'ouvrir, se borne à des considérations locales et ne soit pas l'occasion de revenir sur les prévisions de demande et la pertinence des choix d'investissement. Et puis, dans la période actuelle, ne vaudrait-il pas mieux investir dans la réhabilitation thermique des bâtiments dont le contenu en emplois par million d'euros dépensé est au moins 5 fois supérieur à celui d'une centrale nucléaire.

    Les investisseurs éventuels qui s'intéressent à l'EPR de Penly seraient bien inspirés de ne pas trop se fier à ces « prévisions » officielles, mais de faire sérieusement leurs calculs de rentabilité en fonction de perspectives plus réalistes.

  • Auxon: la population s'est exprimée

    Auxon faisait partie des deux communes retenues pour recevoir un centre de stockage de déchets nucléaires.

     

    Ces deux communes, qui avaient fait acte de candidature, se sont maintenant retirées, sous la pression des anti-nucléaires et des habitants de la région.

    A Auxon, le maire est très remonté contre ses conseillers qui ont voté à l'unanimité contre le projet. Le maire a annoncé sa démission, qui deviendrait effective en août.

    Le conseil municipal s'appuie sur une consultation locale, dont les résultats sont clairs. Voici les chiffres repris de "L'Est Républicain":

     

    Les élus signataires en profitent également pour donner les résultats de la consultation des habitants d'Auxon sur le projet d'enfouissement. Il y a eu 556 bulletins exprimés pour environ 650 inscrits sur les listes électorales, soit 71 % de votes contre, 15 % de votes pour le projet et 14 % de sans avis.


    Le nombre de votant est élevé, et le score sans appel. Pourtant, le maire pense avoir Bure-ANDRA.JPGraison contre la majorité de sa population, et met en avant la création d'emplois dans ce secteur qui en est dépourvu.

    Malgré cet argument, les habitants n'ont manifestement pas voulu lier leur village au nucléaire,et prendre le risque à plus ou moins long terme de voir leur terres et leurs nappes phréatiques polluées de manière irréversible.

    L'ANDRA qui recherche un site au nom du gouvernement, n'est pas au bout de sa peine pour trouver une commune candidate. Nul doute que cela cogite dur dans les hautes sphères pour trouver une tactique plus efficace.

  • taxer les économies d'énergie(suite)

    La réaction rapide du réseau "sortir du nucléaire" à la décision de la Commission de Régulation de l'Energie (CRE) a fait son effet.

     

    La note précédant celle-ci vous a informés sur la décision de cette CRE, qui revient à taxer un procédé qui économise l'énergie et écrête les economie%20energie.jpgpontes de consommation d'électricité.

    Cette taxation dédommage EDF et les fournisseurs d'énergie pour le manque à gagner, conséquence de la diminution de consommation.

    Le ministère de l'écologie s'est rendu compte de l'effet négatif de cette prise de position. Nous avons reçu sur l'adresse de ce blog un communiqué venant directement du ministère. Cela prouve que les responsables sont inquiets des conséquences, cela prouve aussi que ce bolg est répertorié dans les hautes sphères (nos respects du soir aux personnalités qui nous lisent)

    Vous trouverez ci-dessous un extrait significatif de ce communiqué. A noter la dernière phrase: priorité aux économies d'énergie, dans les respect des intérêts de chacune des parties.

    L'intérêt d'EDF est de vendre le plus possible d'électricité, on ne peut rendre compatible deux logiques inverses. Notre position est qu'une politique vraiment innovante dans le domaine écologique ne se fera qu'en tournant le dos au logiques de profit qui dominent le fonctionnement de notre société.

    Ce choix demandera des compromis et du temps pour être mis en oeuvre, on ne change pas du tout au tout des choix de fonctionnement, sans tenir compte de la réalité du terrain. Mais il faut au moins que les objectifs soient clairement définis et fermement tenus.

     

    mar4319.jpgPar une délibération publiée le 17 juillet 2009, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) a estimé que « la loi du 10 février 2000 impose, dans le cadre du mécanisme d’ajustement, que l’opérateur d’effacements diffus rémunère les fournisseurs dont les clients se sont effacés pour l’énergie injectée par ces fournisseurs et valorisée par l’opérateur d’effacements diffus ».

    Le ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer a pris connaissance de cette délibération, qui met en évidence l’existence d’obstacles juridiques et financiers au développement d’offres innovantes d’économies d’énergie.

    En conséquence, le ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer demandera au groupe de travail de proposer les évolutions nécessaires au cadre légal et réglementaire et aux règles du mécanisme d’ajustement, avec pour objectif prioritaire de favoriser les économies d’énergie et dans le respect des intérêts de chacune des parties prenantes.