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ècologie - Page 105

  • Nucléaire et développement durable

    Dans le cadre du grand emprunt national dévoilé hier matin par Nicolas Sarkozy, le nucléaire se voit une fois de plus dopé par l’octroi d’un milliard d’euros pour soutenir le développement des réacteurs de quatrième génération, et tout cela sous l’égide du « Développement durable ». En plein Copenhague, cette décision clairement anti-développement durable laisse pantois. Une mise au point s’impose.


    Attention aux faux discours !

    C’est une grande tendance : depuis l’émergence de la question du dérèglement climatique, le lobby du nucléaire saisit la balle au bond pour carte_centrale_nucleaire_france.jpgprésenter le nucléaire comme une solution aux émissions de Gaz à effet de serre. Effectivement, une centrale en fonctionnement ne génère pas, à proprement parler, de gaz à effet de serre, mais limiter le bilan carbone du nucléaire à ce constat, c’est adopter une vision à la fois partielle et partiale.

    Pour Marc Sénant, chargé de mission du réseau Risques Industriels de FNE : « De plus en plus de personnes, se saisissant du dérèglement climatique, n’hésitent plus à tenir un discours dangereux qui présente le nucléaire comme une énergie propre, sans CO². C’est faire l’impasse sur l’amont de la filière, l’extraction et le transport de l’Uranium en provenance d’Afrique ou d’ailleurs, la construction des centrales, les pics de consommation (qui appellent les centrales au charbon à la rescousse) et les risques présentés par l’aval et les déchets. Evidemment, une telle partialité présente d’un coup de baguette magique le nucléaire comme la solution à nos problèmes climatiques. »

    Par exemple au Niger, il faut manipuler 1 tonne de minerai pour extraire... 3 kg d’Uranium, soit un rendement de’0,3%. Or pour extraire une tonne de minerai, les machines déployées rejettent des quantités considérables de CO² ! On ne peut pas faire un bilan du nucléaire en occultant cette partie de la filière sous prétexte qu'elle n'est pas en France.

    Un choix qui nous mène dans l’impasse

    Marc Sénant poursuit : « Aujourd'hui, au niveau mondial, l'énergie nucléaire représente 3% de l'énergie consommée. Imaginons que l'on double le nombre de centrales, en plus de renouveler les existantes qui ont déjà 20 ans d'âge en moyenne, il faudrait pour cela mettre une centrale nucléaire en service par semaine pendant 20 ans ! Cela ne ferait que 6% de l'énergie mondiale. Dérisoire, quand on évoque 20 à 30% de réduction de gaz à effet de serre, en 2030 ! »

    Faut-il rappeler qu’encore récemment, la France s’est illustrée en s’acharnant à panser les plaies d’un parc nucléaire vétuste ; en cherchant des réponses à l’approvisionnement électrique des français non satisfait par une énergie nucléaire qui atteint ses limites; en multipliant les recours aux centrales à charbon pour pallier la non-disponibilité du nucléaire en cas de grand froid comme en ce moment ?

    Une occasion manquée en plein Copenhague

    Au lieu de se poser la question du développement du nucléaire, mieux vaut penser à réduire le gaspillage d’électricité, à améliorer l’efficacité énergétique de tout le pays en soutenant les vraies énergies de demain.

    Pour Arnaud Gossement, porte parole de FNE : « Consacrer un milliard d’euros au nucléaire, c’est ne pas l’injecter dans l’éolien, le solaire, ou la recherche en énergies réellement viables et durables. En plein Copenhague, et alors que la France se targue de défendre une des positions les plus volontaires, on voit que le lobby du nucléaire ne lâche pas prise. »

    France Nature Environnement déplore cette annonce, d’autant plus qu’elle intervient au moment même où de vraies solutions pour l’avenir de la planète et de l’humanité doivent émerger à Copenhague.

  • plusieurs dizaines de milliers à Copenhague

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    Une foule dense dans les rues de Copenhague

  • Menus Copenhague


    Des restaurants ardennais se mobilisent pour réaliser des menus Copenhague : les aliments qui vous seront servis sont produits à moins de 80 km de votre assiette !


    Un menu a moins de 80km, c'est une manière inhabituelle de gérer notre budget alimentation. En effet, l'alimentation est un des postes "cachés" de dépenses énergétique qui composent notre quotidien. Nos habitudes alimentaires influent fortement sur notre consommation d'énergie .

     

    Le transport des produits alimentaires sur des milliers de kilomètres pour les amener aux consommateurs contribue fortement aux émissions de GES. Transport entre le producteur, transformateur et lieu de vente : selon les modes de transport, les aliments auront une note plus ou moins salée en GES. Ainsi, le transport par avion est environ 40 fois plus émetteur que le transport par bateau ! Le transport routier (camions) est 4 fois plus émetteur que le transport ferroviaire et 6 fois plus que le transport fluvial.

    Pour changer notre vision de l'alimentation, 7 restaurants ardennais ont décidé de mettre en place un menu à moins de 80km, collant ainsi à l'actualité de Copenhague.

    La liste des restaurants

    Elle sera complétée les 10 et 11 décembre ; les premiers restaurateurs sont :

    A Charleville :
    Lard des mets, rue Bourbon (03 24 32 38 07)
    Le cochon qui louche, 31 rue Victoire Cousin (03 24 35 49 05)
    La Clef des Champs, 33 rue du Moulin (03 24 56 17 50)

    A Buzancy :
    L'Hôtel du Saumon, Place du Général Chanzy (03 24 30 02 42)

    A Haybes :
    Le moulin Labotte, 52 rue Edmond Dromzart (03 24 41 13 44)

    A Rethel :
    Le Régal&Vous, 3 boulevard de la 2ieme DI (03 24 38 24 13)
    La Table de Sandorine, Zone de l'Etoile (03 24 38 31 35)

    A Sedan :
    Au bon vieux temps, 3 Place de la Halle (03 24 29 03 70)

    A Vouziers :
    La Cigale, 56 avenue Charles de Gaulle (03 24 71 89 73)

     

     

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  • Barrons la route au nucléaire !

    NI NUCLÉAIRE, NI EFFET DE SERRE !
    Campagne internationale 2009 - Sommet de Copenhague sur le climat

    signez la pétition en ligne (cliquez ici)


    12 décembre 2009 - Charleville-Mézières : Défilénucleaire_1.jpg

    14h30, A coté de la place Ducale


    Une banderole humaine, 25 personnes minimum, porteront chacune une lettre de : 'ni nucleaire, ni effet de serre'. Départ devant Charles de Gonzague, un tour par le marché de noël pour être vus et pour informer la population. Nous finirons devant le bureau d'EDF en le recouvrant du scotch et la preuve par une photo finale.



    NOUS AVONS BESOIN DE VOUS TOUS.

    Autre contact : Laurence COUTANT
    E-mail : coutant.chabert@wanadoo.fr


    Contact : Fabien Bahnweg - Sortir du Nucleaire Ardennes
    bahnweg.fabien@orange.fr

  • Sauver la planète

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    Dessin du Canard Enchaîné

    Lien permanent Catégories : humour Imprimer 0 commentaire Pin it!
  • Père Noël, cette année, apporte-moi moins d’ordures.

     

     

    Repris de l'association Oxfam, une lettre originale au père Noël


    « Cher Père Noël,

    Voilà, le jour J approche. Dans vingt jours, ce sera Noël. Et moi, au fond de mon placard, je sais déjà comment ça va se passer. J’ai vu passer dans le bac à papier tous les catalogues de jouets et de cadeaux pour elle ou pour lui. J’en déborde d’avance.

    « Je veux des déchets locaux et de saison »

    Du coin de l’œil, je les ai vus éplucher les magazines de cuisine. Ils passeront un excellent moment. Le 25, je vais en récolter des coquilles d’huîtres et des os de canard ! Mais petit progrès, cette année, j’ai entendu Monsieur murmurer à Madame : « Darling, cette année, je n’achète pas de fraise. Nous mangerons local, et de saison. ».

    « Je ne veux pas avoir la gueule de bois »

    Cher Père Noël, ce qui me ferait vraiment super plaisir, ce serait aussi de ne pas avoir à avaler trois mètres de papier blanc, parsemé de tâches de vin, accompagné de ses trois kilos de serviettes sales et détaillées en confettis.

    Je rêve d’une nappe en tissu, avec ou sans broderies, je ne ferai pas la fine bouche, des serviettes en tissu, des verres en verre et des couverts en métal. C’est chic, écologique, économique, pratique. J’adore ! Evidemment, hors de question de me gober des bouteilles en plastique, soir de fête ou pas. Alors l’eau, elle viendra du robinet et sera en carafe. Comme mes propriétaires, le lendemain de Noël, je n’ai pas envie d’avoir la gueule de bois.

    L’année dernière, j’ai aussi dû digérer de quoi rhabiller toute la famille pendant cinq ans en papier cadeau. Tu peux leur proposer de les emballer avec des jolis papiers récupérés tout au long de l’année, ou bien avec ces chutes de tissu dont on ne sait jamais quoi faire. On pourrait même mettre les cadeaux non emballés dans un grand sac. Chacun vient attraper un présent les yeux fermés, puis le distribue à qui de droit.

    « Je rêve d’un sapin certifié »
    Pareil, question déco, je ne suis pas une spécialiste, mais je troquerais bien l’énorme sapin vert contre un sapin plus stylisé, des branches9782844551207.jpg ramassées en forêt, une belle plante décorée. Et je ne serais pas contre quelques petites décos faites mains. Pâte à sel, pommes de pin, fruit, je leur laisse le choix. S’ils tiennent à la guirlande électrique, j’en souhaite une avec des ampoules basse consommation (LED). Idem, s’ils visent un sapin, tu veux bien les faire penser à en prendre un certifié ? Issu d’une agriculture durable, c’est quand même mieux.

    « Et si on s’offrait du temps ? »
    Tu sais, Père Noël, je serais ravie aussi s’ils s’offraient des cadeaux dématérialisés. D’ailleurs je crois que ça leur ferait vraiment plaisir. A chaque fois qu’ils rentrent d’un concert, d’un spectacle, d’un week-end en amoureux, ils sont contents. Je les entends souvent se dire « oh, tu sais, je n’ai pas le temps ! » Et s’ils s’en offraient du temps ?

    Ou pourquoi pas, s’ils ont l’âme créative, des cadeaux faits maison. Un cadeau qui permet de faire moins de déchets, c’est pas mal non plus : s’ils s’offrent une yaourtière, je ne mangerai plus des pots de yaourt à longueur d’année.

    Enfin, au pied du sapin, tu peux déposer des cadeaux utiles, pour réparer ou faire réparer, comme un kit de réparation de vélo, ou alors des cadeaux labellisés : avec l’écolabel européen, les logos NF Environnement ou AB, ou encore un label qui garantisse des cosmétiques vraiment bio….

    Affectueusement,
    Ta poubelle. »

  • Incident grave à Cruas

    L'accident nucléaire, on le sait depuis Tchernobyl, ce n'est pas qu'un mauvais rêve.

     

    Nous avons vécu déjà une fois ce cauchemar, il faut s'attendre à en connaître d'autres. Toutes les activités humaines ont des failles, d'origine techniques, naturelles ou dues à l'homme lui-même.

    Les avions peuvent être de plus en plus sûrs, il restera toujours un taux d'accident, aussi minime soit-il. Le nombre de catastrophes est lié à la longueur de la période observée, et au trafic en vol.

    Il en est de même pour les centrales nucléaires : plus le temps d'utilisation augmente, plus le nombre de centrales se développe et plus le risque existe.

    Le réseau "Sortir du nucléaire" revient sur un incident particulièrement inquiétant survenu à Cruas (Ardèche) :



    Pour la première fois, un réacteur nucléaire a connu l'obturation de ses deux voies de refroidissement des systèmes "importants pour la cruas.jpgsûreté"


    Le Réseau "Sortir du nucléaire" attire une nouvelle fois l'attention de l'opinion publique sur la situation anormale dangereuse qui a prévalu dans une centrale nucléaire, en l'occurrence à Cruas (Ardèche) dans la nuit de lundi à mardi 2 décembre 2009.

    L'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), après avoir analysé (*) l'évènement survenu à la centrale nucléaire de Cruas (Ardèche), annonce que c'est "la première fois que les deux voies redondantes du système de refroidissement des systèmes importants pour la sûreté ont été simultanément défaillantes" et que EDF a dû puiser dans "la réserve d’eau du circuit de refroidissement des piscines".

    Alors que le réacteur était refroidi en puisant dans cette réserve, à la quantité de fait limitée, des salariés tentaient en pleine nuit de déboucher les prises d'eau de la centrale situées dans le Rhône afin d'éviter la fusion du cœur et éventuellement une catastrophe nucléaire.

    Si on ne peut que se féliciter que les voies de pompage dans le Rhône aient pu être libérées à temps, comment accepter que la sûreté de millions de citoyens tienne à la possibilité de déboucher des prises d'eau dans le Rhône et ce en pleine nuit ?

    Bien sûr, on nous répondra que, une fois encore, cette situation anormale s'est bien terminée. Mais rien ne permet d'assurer que la chance sera toujours au rendez-vous : un accident nucléaire peut survenir à chaque instant, et ce d'autant plus que l'état des réacteurs nucléaires français se dégrade rapidement.

    D'ailleurs, le hasard veut que, ce même mardi 2 décembre, l'IRSN a mis en ligne un rapport (**) concernant les contaminations de l'environnement qui découleraient de la fusion d'un cœur de réacteur nucléaire, rapport qui pointe les réponses dilatoires d'EDF

    C'est ainsi que l'Autorité de sûreté nucléaire estime que "EDF doit poursuivre ses études afin notamment d'anticiper au mieux la gestion d'une situation résultant d'un accident grave et pouvant induire un risque pour l'environnement et les populations au travers d'une pollution des eaux souterraines."

    L'accumulation de situations dangereuses dans le nucléaire français, ces derniers mois, rappelle que cette industrie fait peser sur les populations et sur l'environnement des risques inacceptables. Il est nécessaire de sortir du nucléaire et d'investir massivement dans les économies d'énergie et les énergies renouvelables.