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écologie - Page 311

  • OGM et principe de précaution

    L'avis de l' AFSAP sur le maïs transgénique de Monsanto ne porte que sur la dangerosité de ce maïs dans l'alimentation . Il  n'étudie pas les risques pour l'environnement, car comme le déclare la directrice de cette agence, ce n'est pas son rôle . Aucune nouvelle étude n'a servi à mais_ogm.jpg&mask=120x120.pngcette décision, les doutes émis ne sont donc pas levés .

    Voici l'avis de la FNE sur ce sujet:

     

    Suite à l’avis de l’AFSSA à propos du maïs MON810, FNE rappelle que les décisions relatives aux OGM doivent respecter le principe de précaution et être prises démocratiquement.

    En Janvier 2008, FNE représentait les associations de défense de l’environnement au sein du comité de préfiguration qui a rendu un avis conduisant à l'activation de la clause de sauvegarde sur la commercialisation du MON 810.

    ogm-gers.jpgArnaud Gossement, porte-parole de FNE, souligne : "L'avis de l'Afssa est un avis politique, ce n'est pas un avis scientifique. D'un point de vue scientifique, on est dans un contexte d'incertitude: il y a des controverses entre experts, des doutes, des connaissances fragmentaires » Il ajoute : "Tant qu'on n'a pas la preuve d'absence de risque sanitaire, environnemental, social, économique, il faut appliquer le principe de précaution."

    Lylian Le Goff, responsable de la mission biotechnologies de FNE, commente cet avis de l’AFSSA : "L’avis ne porte que sur les impacts sanitaires, alors que la clause de sauvegarde française tient compte aussi des impacts environnementaux du maïs MON 810. Pour mémoire, cette clause de sauvegarde a été activée principalement en raison de l’insuffisance des protocoles d’évaluation des risques, en particulier ceux liés aux « OGM pesticides », selon l’expression même du Président de la République lors de son discours de clôture du Grenelle de l’Environnement."

    Lylian Le Goff insiste : « Il est indispensable de redéfinir et d’harmoniser au niveau européen les protocoles d’évaluation des risques des OGM, à la fois pour leurs impacts environnementaux, sanitaires et socio-économiques ».

    FNE demande le maintien de la clause de sauvegarde sur le maïs MON 810.

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  • automobile et écologie

    Les mesures prises par le gouvernement  manquent de cohérence, il semble naviguer à courte vue . Il cherche à combler les brèches, sans donner l'impression d'un plan d'ensemble et d'une politique de rechange à ce libéralisme qui vient d'échouer .

    L'exemple des prêts au secteur automobile est assez significatif :le gouvernement ne propose pas d'alternative au transport individuel par embouteillages-trafic-voiture-2020476_1378.jpgvoitures . Les transports en communs ne bénéficient pas d'un plan de relance global et massif .

    Pourtant , les mesures prévues pour le secteur automobile sont très mal vues de l'Europe : l'aide directe et l'engagement à ne pas délocaliser sont en contradiction avec les textes européens .

    D'autre part , les voitures entrent pour une part importante dans l'émission des gaz à effet de serre, développer cette industrie est à l'inverse de ce que préconise le Grenelle de l'environnement .

    Voici un communiqué de France Nature Environnement sur le sujet :


    L'Etat vient de s'engager à accorder des prêts bonifiés au secteur automobile à hauteur de 7,5 milliards d'euros en échange d'une lettre d'engagement à maintenir des emplois en France. Réaction de FNE.

    Pour FNE, la politique d'aide au secteur automobile ne peut se résumer à des milliards prêtés sans réflexion sur l'avenir et la place de la voiture dans notre société. Pour FNE, il faut répondre dans le même temps au risque de « double casse » : sociale et environnementale.

    Repenser la place de la voiture dans notre société. De combien et de quelles voitures avons-nous besoin ? Il faut commencer par se poser les bonnes questions. L'urgence écologique l'impose. Michel Dubromel, responsable Transports à FNE rappelle : « Aujourd'hui c'est en matière de transports que les efforts doivent se faire en priorité : ce secteur, en constante croissance, représente en France 27% des émissions de gaz à effet de serre. Cette mesure est en parfaite contradiction avec les urgences climatiques ! »

    27-28-terre-energie.jpgPrévenir la double casse sociale et environnementale. La seule contrepartie des milliards prêtés par le Gouvernement tient à la lutte contre les délocalisations. Or, les délocalisations du secteur automobile ont déjà été réalisées. Environ 60% des voitures vendues en France sont aujourd'hui fabriquées à l'étranger.

    S'engager à maintenir les emplois en France pendant 5 ans ne fait que reporter le problème sans le résoudre. L'objectif est de créer de la valeur ajoutée environnementale au moyen de voitures de conception nouvelle qui permettront de relocaliser l'emploi.

    Michel Dubromel ajoute : « Prêter des milliards sans contrepartie environnementale revient à foncer dans un mur en allant un peu moins vite. Il faut cesser la politique de la rustine sur un pneu crevé. FNE souhaite que les aides accordées au secteur automobile permettent de prévenir à la fois une casse sociale et une casse environnementale. Plutôt que de mettre le patient sous morphine, il faut l'aider à investir dans les technologies vertes pour préparer la voiture de demain : moins émettrice de CO² et de particules polluantes. »

    France Nature Environnement souhaite que le Gouvernement ait le courage d'une vision à long terme pour l'environnement et l'emploi du secteur automobile.

  • Au secours, la crise est là

    Sosforet.jpgLe nom du groupe "écologie-solidarité" qui édite l'An Vert montre bien que pour nous ces deux notions sont aussi importantes l'une que l'autre, mais qu'elles sont également liées .

    Si la crise actuelle est si intense, c'est aussi parce qu'elle touche les deux domaines : l'écologie par la crise des ressources (énergie, nourriture, eau,...) et le social par la montée du chômage, de la précarité et de la pauvreté .

    Le lien entre toutes ces notions est bien mis en évidence dans ce petit billet qui nous vient tout droit de Dakar .


    Au secours, on incite à la désertification !!!!!

    Voilà depuis quelques semaines les ménages dakarois souffrent d'une  h-3-1284156-1223561730.jpg
    pénurie sans précédent de gaz butane ( gaz de cuisine ) surtout les  
    "bon bones" de 6 kg auxquelles sont habitués les gens aux faibles revenus, eh  
    bien,les vendeurs de charbon se frottent les mains, le sac de charbon  
    vendu jusqu'ici à 6000 frs( 10 euros ) s'arrache maintenant à 15000 frs (  23 euros ),  
    résultats:les coupes de bois sont devenues une activité lucrative, les  
    forêts ( surtout au sud du pays, la Casamance ) sont en train d'être  
    décimées à un rythme effréné.

     


  • Corinne Lepage contre l'EPR

    Corinne Lepage, ancienne ministre de l'environnement a fait une chronique hier sur France-Culture au sujet du choix de construire un EPR . Cette chronique est sur son blog, en voici des extraits :

     

    La décision de construire un deuxième puis sans doute un troisième EPR, avec de surcroît une exigence de rentabilité due au caractère privéaction-blocage-epr-flamanville-8.jpg de l’exploitation, est d’une extrême gravité.
    Tout d’abord, il n’est pas du tout établi, bien au contraire, que le choix du nucléaire en 1974 au niveau retenu qui a fait de la France  le pays le plus nucléarisé du monde ait été positif pour l’économie française dans sa globalité. Au contraire, un étude faite par Yves Lenoir et jean Pierre Orfeuil (Science et Vie. - SCIENCE ET VIE N° 0794 Dix ans de programme nucléaire : EDF devient un fardeau pour la France) montrait très clairement que tout d’abord, le programme électro nucléaire avait été un formidable accélérateur de la consommation énergétique et électrique.

    (...)

    Si le risque financier est immense, les avantages sont maigres. Le coût de revient du nucléaire est beaucoup plus élevé que le coût généralement avancé. Le Bureau de suivi du budget du Congrès a évalué à 300% le dépassement du cout de construction des 75 centrales du parc. Le cout de réalisation de nouvelles centrales est actuellement évalué entre 5.000 et 8.000 dollars par kW installéEt ces estimations n’incluent pas les frais de traitement et de stockage des déchets nucléaires. Les estimations ont bondi de 57,5 milliards en 2001 à 96,2 milliards aujourd’hui, ce dernier chiffre couvrant simplement les coûts jusqu’en 2013. Même en France, après la réévaluation du coût de l’EPR de Flamanville estimé à 4Mds d’euros (20% de plus que prévu mais c’est un minimum compte tenu du précédent finlandais) Edf estime à 55 euros le prix du mégawat heure soit un prix qui ne cesse de monter alors que celui de l’éolien et du solaire ne cessent de baisser. Et ce prix n’inclut pas le démantèlement  (les Anglais évaluent à 103 Mds d’euros le coût alors que EDF n’aurait mis de côté que 30Mds pour 3 fois plus de centrales et dans un fonds non dédié…)


    arton975.jpgAinsi ce choix n’est pas le moins coûteux mais en plus il va peser sur l’industrie française qui a vu les tarifs dérégulés augmenter de 48% entre 2006 et 2007 ….et qui sera mise dans l’obligation de faire l’impasse sur le développement de l’économie verte incompatible avec le nucléaire. La bronca contre l’éolien ou le débat sur l’efficacité énergétique dans les bâtiments chauffés électriquement n’est qu’un avant goût de ce que nous allons vivre.

    Nous allons tous payer très cher un choix que l’immense majorité de nos concitoyens refusent puisque 12% seulement sont favorables à relancer le nucléaire (dernier eurobarométre)

    test_corinne_blog_2.jpg

     

  • EPR à Penly : les opposants se mobilisent

    Le deuxième EPR devrait être construit à Penly, près de Dieppe . Les militants écologistes locaux comment à se mobiliser pour contrer cette décision présidentielle . Voici comment le journal local"Paris Normandie" relate leurs propos :

    Très tôt au parfum de la nouvelle, Alain Corréa, anti-EPR très actif sur Dieppe, n'a pas manqué d'évoquer le sujet au cours de l'assemblée générale du réseau « Sortir du nucléaire » ce week-end à la Rochelle. (...)

    Déni de démocratie
    Pourtant l'heure n'est pas aux démonstrations de force. Pas encore. « Trop tôt pour organiser une réaction », reconnaît Alain Corréa.
    (photo ci dessous)
    Pas question pour autant de rester inactif. « On va attaquer en entamant des procédures légales sur des points obscurs, des anomalies dans les
    jpg_Anti_nucleaires-81b04-6beca.jpgpermis de construire, des calendriers non respectés par exemple. » Car les militants antinucléaires sont très loin de se cantonner aux démonstrations publiques. « On n'est pas là que pour tenir une banderole. Tout un chacun participe au travail de veille du réseau. » Soit un ouvrage permanent d'investigation. « L'info est diffuse, il faut la trouver et, parfois, la divulguer comme pour le Tricastin ou le scandale de l'agrément des laboratoires. » (...)

    Car de lourdes questions restent sans réponse : « Que deviendront la majorité des 2 500 emplois qui ne resteront pas après le chantier ? Qu'adviendra-t-il des déchets nucléaires ? Comment évoluera le site après l'exploitation ? », s'inquiète Jolanta Avril. Alain Corréa ajoute : « Avec les trois milliards d'euros investis là, on aurait pu créer, d'après l'étude des Quatre-Vents du Cotentin, dix mille emplois dans le renouvelable. Lequel aurait engendré davantage d'énergie. Et puis les pêcheurs en difficulté ne vont pas se retrouver dans les centrales ! »

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  • Encore plus de déchets radioactifs pour l'EPR ?

    Greenpeace affirme qu'un EPR générera des déchets beaucoup plus radioactifs qu'une centrale classique, et plus difficile à retraiter .

    Ces données viennent d'organismes suisses et finlandais, et sont contestées par EDF . Au total, avec les problèmes liés à la construction et celui Affiche_nucl_mars07.web.jpgdes déchets le coût d'un EPR sera très supérieur aux premières estimations .

     

    Le communiqué de greenpeace (extrait) :

     

    France — Au lendemain de l'annonce de la construction prochaine d'un deuxième réacteur nucléaire EPR en France, sur le site de Penly (Seine-Maritime), et alors que se déroule à Mortain (Manche) une manifestation contre le premier EPR de Flamanville et la future ligne très haute tension destinée à le raccorder au réseau électrique, Greenpeace affirme, preuve à l'appui, que ce nouveau réacteur va produire des déchets sept fois plus radioactifs que ceux générés par ses prédécesseurs. Une information relayée en Une du quotidien International Herald Tribunewww.iht.com/articles/2009/01/30/business/nuclear.4-419744.php).

     

    Voir le communiqué en entier

  • Le Normands contre les lignes très haute tension

    Les Normands s'opposent aux lignes très haute tension, rendues nécessaires par la construction de centrales nucléaires . Dans ce domaine 05ACTT_2596836_1_px_470__w_ouestfrance_.jpgcomme dans beaucoup d'autres, les avis et les craintes des populations locales ne sont pas prises en compte . Aucune étyde scientifique complète n'a étudié les effets pour l'homme des lignes à très haute tension . Les habitants des zones concernées demandent une étude sérieuse et indépendante : cela parait être le minimum auquel ils ont droit .

    Voici le compte-rendu de Ouest-France à ce sujet :

    Quatre milliers de manifestants, ont dit, cet après-midi à Mortain, toute leur opposition au projet de ligne très haute tension Cotentin-Maine. Un seul slogan?: «Notre santé n’est pas à vendre». Avec tambours et trompettes. Des sifflets pour une ambiance «Plus», une poignée de pétards et un petit air de biniou venu on sait bien d’où. Mais ce n’est pas que de la voisine Bretagne qu’ils sont arrivés, parfois par bus entiers. Mortain, au fin P923203D811464G_px_470__w_ouestfrance_.jpgfond du Sud-Manche, à la croisée des chemins du grand ouest, les a regardés passer. Sur les pancartes et banderoles, communes de Normandie, de Mayenne, de l’Orne, des Pays-de-la-Loire avaient, aussi, écrit leur nom, noir sur blanc et même en couleur. Du jaune soleil et pas mal de ce tricolore qui ceint les poitrines élues de maires, conseillers généraux, régionaux. Et puis, Mortain les a compté. En rangs serrés ou plus aérés, ils étaient des dizaines pour commencer, des centaines pour continuer et quatre milliers pour solde de tout compte. Ici pas de doux écolos rêveurs mais des gens de tout bord, de toutes professions, de tous âges et un député aussi, celui d’Avranches. Lorsqu’enfin, sur la place du château, trois petits kilomètres de manif plus tard, ils se sont regroupés, Mortain les a écoutés.

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