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écologie - Page 309

  • Marche de Bure à Chooz

    Marche régionale
    « Pour une Terre sans nucléaire »
    De Bure (55) à Chooz (08)
    Du 13 au 26 avril 2009


    Tous les détails de la marche, l'organisation et l'hébergement sur www.burestop.org


    Contacts:

    SDN 08 : 03 24 59 14 18
    sortirdunucleaire08@orange.fr
    CDR55 : 03 29 45 11 99
    non-a-bure55@orange.fr

    Pourquoi cette marche ?


    Cette marche est organisée par les associations Sortir du nucléaire 08 et CDR 55 (collectif meusien contre l'enfouissement des déchets radioactifs) à travers les régions Lorraine et Champagne Ardennes.
    Elle partira le lundi 13 avril 2009 de Bure dans l'extrême sud meusien, lieu pressenti pour un enfouissement "éternel" mais très controversé de déchets atomiques à 500m sous terre, et se terminera le dimanche 26 avril 2009 à Chooz à l'extrême nord des Ardennes, lieu emblématique puisqu'on y trouve 2 centrales nucléaires, Chooz A en cours de démantèlement et Chooz B en activité.
    Ce parcours traversera de nombreuses communes qui ont été démarchées ces derniers mois pour accepter, contre accompagnement financier et promesses d'emplois, l'implantation d'un centre d'enfouissement de déchets nucléaires appelés FAVL ( Faible Activité à Vie Longue).
    De plus, il faut savoir qu'il existe aujourd'hui dans la Marne à Moronvilliers (à l'est de Reims) une base militaire où le C.E.A.(Commissariat à l'Energie Atomique) pratique des essais utilisant de l'uranium et dans l'Aube, deux stockages en surface de déchets atomiques, Soulaines et Morvilliers (tout près de Brienne le Château).
    Cette marche a pour but de mettre en lumière les aberrations du nucléaire, énergie développée sur des leurres : leurre d'une électricité bon marché, leurre d'une indépendance énergétique, leurre d'une maîtrise technologique, leurre d'une industrie créatrice d'emplois et enfin leurre d'une solution à l'effet de serre.
    Alors que la réalité est tout autre : mode d'énergie imposé sans démocratie, importation d'électricité lors des "pics" de consommation (été comme hiver), technologie coûteuse et fragile (les accidents du Tricastin de l'été 2008 l'ont prouvé), contamination des régions entières par des déchets sciemment oubliés, production de déchets ingérables qui vont finir au fond de la terre, contamination lente et irréversible de l'air, de la terre et de l'eau.
    Cette marche permettra d'aller à la rencontre des habitants et des élus des villages et villes traversés pour apporter une autre information.
    Modalités pratiques :
    • L’hébergement sera collectif : salles communales, gymnases, chez l’habitant avec un point d’eau et sanitaires (pas toujours douche).
    • Chaque marcheur doit avoir son matériel nécessaire pour le couchage en camping (sac chaud + matelas).
    • Une cuisine itinérante est prévue : repas végétariens (casse-croûte le midi et repas chaud le soir). Une contribution financière sera demandée ainsi que la participation à la popotte (inutile d'apporter sa vaisselle, prévoir sa gourde).
    • Transport des sacs par véhicule (prévoir un petit sac pour la journée)

    Pas d’inscription prévue, mais pour faciliter l’organisation de cette manifestation (hébergement, ravitaillement), nous vous demandons, si possible, de nous prévenir de vos jours de présence.



    COMMENT REJOINDRE LA MARCHE
    :


    • Pensez au train à Bar le Duc, Revigny, Ste Ménéhould, Charleville, Revin, Chooz. Allez voir : ter-sncf.com

    • Pensez au bus à Ligny en Barrois, Vouziers, Le Chesne. Allez voir : rdta.fr ou bus Meuse
    • N° de téléphone pour joindre en direct les marcheurs : 06 84 73 10 40 (n° indisponible avant la marche)

     

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  • Déchets nucléaires : la routine

    Le transport des déchets nucléaires est devenu une triste réalité, presque une banalité . Des centaines de tonnes de matières dangereuses sont transportées par route, voies ferrées ou voie maritime. Comme pour toute activité, un accident est possible, et la probabilité augmente avec le nombre de voyages.

    Que se passera-t-il le jour d'un accident sérieux ? C'est la question que se pose "La voix du Nord"dans un article daté de ce jour .dans-la-nuit-paisible-163-tonnes-de-de-1611959.jpg.jpg

    En voici la conclusion, qui peut malheureusement s'appliquer à beaucoup d'autres communes traversées par ces déchets.

     

    S'il ne nous appartient pas de commenter les faits - c'est même interdit par la loi (sic !) - en revanche, on peut légitimement s'interroger pour rassurer la population : quelles seraient les mesures prises en cas d'accident ferroviaire d'un convoi de déchets nucléaires sur la commune ? Y a-t-il un plan d'urgence ? Si oui, quel est-il ? Réponse... Ces convois relevant du « secret défense », même les plus hautes autorités comme la préfecture ne sont pas toujours informées des dates et heures de passage du « périple ». On apprend simplement qu'il existe un plan départemental des risques majeurs avec une cellule ad hoc. Au niveau local... certes, il y a bien, à Fourmies, un édile chargé de la sécurité (Jacques Derigny) mais ce dernier n'a reçu aucune instruction sur le sujet, y compris sur une distribution de pilules d'iodes qui serait recommandée.

    Quant à informer la population, n'en parlons même pas... circulez, y'a rien à voir !

  • Enfouissement des déchets nucléaires : le débat continue

    Notre(pas encore enterré) confrère "L'Union" rapporte les débats que continue de susciter le projet d'enfouissement des déchets nucléaires . Dans la région, aucune communes des Ardennes n'a répondu positivement, mais dans la Marne plusieurs ont fait acte de candidature .

    La proximité du centre de Bure dans la Meuse fait qu'il existe localement un mouvement d'information indépendant de l'Andra, agence qui gère ces problèmes pour le gouvernement .(voir le site de Bure ).

    Au sein de conseils municipaux qui ont voté pour accueillir éventuellement un centre d'enfouissement, le débat n'est pas clos. Ainsi à Maurupt, il anucleaire-tue-avenir.gif été décidé de consulter les habitants par référendum. C'est une bonne chose, mais comme il a été dit au conseil municipal, cela aurait pu être fait avant de prendre position . Le vote de confirmation parmi les élus a donné 7 "pour" et 6 "contre", ce qui laisse présager un scrutin serré pour la population de la commune marnaise. (vote prévu le 29 mars)

    A trois kilomètres de là, à Pargny sur Saulx, un débat a eu lieu à l'initiative des opposants. Une centaine de personnes ont assisté à cette soirée pour entendre des arguments qui étaient absents dans les documents officiels : tout à été fait pour présenter sous un jour favorable ce projet qui engage un territoire pour des centaines de milliers d'années.

    Quand on leur présente des arguments, les populations locales sont interessées et se sentent concernées.

    Comment sur un sujet si important a-t-on pu demander aux communes de s'engager sans véritable débat contradictoire ?

    Manifestement la tentative de passage en force ne se passe si bien que cela pour l'Andra. Les compensations financières annoncées apparaissent de plus en plus pour ce qu'elles sont : un moyen de masquer les véritables enjeux et de ne pas parler des risques de ce projet .

  • Nuisibles ? Mais pour qui?

    La FNE alerte sur un projet qui classerait à nouveau la martre et la belette pami les nuisibles, donc bons à abattre . Elles avaient été sortie de la liste en 2008 : qu' auraient-elles bien pu faire de nouveau depuis cette date ?

    On pourrait avoir l'avis localement du CERFE, où travaillent des chercheurs spécialistes en comportement animal . La FNE signale que le museum d'histoire naturelle a entrepris une étude sur ces animaux, et elle demande de tenir compte de ses conclusions avant de prendre une décision . Voici le communiqué de la FNE :

     

    martre.jpgLe Conseil National de la Chasse et de la Faune Sauvage (CNCFS) examinera demain mercredi 11 mars un projet d'arrêté ministériel qui classerait à nouveau la martre et la belette sur la liste nationale des espèces dites « nuisibles ». France Nature Environnement s'oppose à cette mesure qui ne repose sur aucune justification biologique et demande au ministre d'attendre les conclusions de l'étude commandée au Muséum National d'Histoire Naturelle sur ces deux espèces.

    La martre et la belette sont deux mustélidés dont le régime alimentaire est essentiellement constitué de rongeurs, ce qui en fait d'excellents auxiliaires de l'agriculture. Ces deux espèces ne posent aucun problème vis-à-vis de la santé et de la sécurité publique, et aucun dommage important, ni aux activités agricoles ou forestières, ni à la faune et la flore, ne peuvent leur être imputées.

    Sous la pression des chasseurs

    Pour ces raisons, elles ont été retirées de la liste des espèces « nuisibles » en décembre 2008. Or, cédant aux revendications des piégeurs et Belette.jpgdes chasseurs, le ministre de l'écologie Jean-Louis Borloo s'apprête à revenir sur cette décision, alors même qu'il a commandé au Muséum une étude scientifique sur la martre et la belette, qui doit être rendue le 15 mai. Le même scénario s'est déjà déroulé en 2002 pour la martre, la belette et le putois, et les arguments en faveur du déclassement de ces trois espèces étaient déjà sans ambiguïté.

    Pour Dominique Py, responsable de la thématique Faune Sauvage à FNE : « il s'agit d'un geste politique en faveur du monde cynégétique, ignorant les avis scientifiques. Nous demandons au ministre de retirer ce projet d'arrêté dans l'attente des conclusions de l'étude conduite par le Muséum. »

  • Nuit de la chouette

     

    Nuit de la Chouette à Nocturnia


    RDV samedi 14 mars

    323.jpgAu pays de la hulotte, découvrez la vie des chouettes et des hiboux. A la nuit tombée, l’équipe d’animation de Nocturnia vous propose une balade au milieu des ombres, des bruits et des odeurs du crépuscule. Vous pourrez écouter et peut-être observer, émerveillés, la chouette hulotte, le hibou moyen-duc, l’effraie des clochers ou la chevêche d’Athéna. L’occasion également d’apercevoir et d’entendre les autres habitants de la forêt. La proximité de la pleine lune (11 mars) devrait encore faciliter l’observation des chouettes et des hiboux.

    Avant la sortie, l’équipe de Nocturnia vous propose de participer à la création de nichoirs (à partir de 15 heures).

    Animation gratuite - réservation obligatoire

  • Mox attaque

    Greenpeace a mis en lumière un transport très important de combustible nucléaire entre la France et le Japon : la moitié de la planète à parcourir, avec des tonnes de produit très dangereux . Greepeace dénonce les conditions de ce transfert :

     

    FranceCherbourg / Paris, mercredi 4 mars. Dans la nuit de mardi à mercredi, la première partie du plus important convoyage de plutonium jamais effectué au monde a eu lieu entre l’usine Areva de La Hague et le port de Cherbourg. L’imposant convoi de 5 camions et de dizaines de véhicules d’escorte a quitté l’usine de retraitement à 3h 30, pour arriver au port à 5h15. Greenpeace avait disposé des observateurs tout au long du parcours de 20 kilomètres pour protester et témoigner de l’évolution du convoi. Un second transport de même cherbourg-paris-le-4-mars-2.jpgtype aura lieu la nuit prochaine.

    Les navires de PNTL (Pacific Nuclear Transport Limited) arriveront quant à eux à Cherbourg jeudi pour embarquer les 1800 kilos de plutonium contenu dans les 65 assemblages de MOX et les convoyer vers le Japon.

    « Areva nie le fait que le plutonium issu de réacteur dit « civil » puisse être utilisé à des fins militaires. L’ahurissant dispositif policier déployé pour ce premier convoi en est un démenti évident ! Le Mox est une matière extrêmement dangereuse et proliférante !, déclare Yannick Rousselet chargé de Campagne nucléaire à Greenpeace France. Prétendre, comme le fait Areva, que le Mox n’est pas dangereux parce qu’il a un usage civil revient à dire que la dynamite ne pose pas de problème transvessel.jpgpuisqu’elle peut servir à creuser des tunnels !...»

    « Par cette action de protestation, Greenpeace veut montrer le côté obscur de l’énergie nucléaire, ajoute Yannick Rousselet.De nombreux citoyens dans tous les pays savent maintenant que cette dangereuse cargaison va traverser la planète pendant les deux mois qui viennent ! Nous allons continuer à faire la lumière sur la suite de ce transport et montrer ce qu’Areva et l’Etat français veulent cacher aux populations. »

  • AZF n'a pas suffit

    Le procès qui débute nous remet en mémoire la catastrophe d'AZF à Toulouse et ses très nombreuses victimes . Pourtant sous prétexte de simplification administrative, une réforme des installations classées pour leurs risques est proposée.

    France Nature Environnement qui regroupe de nombreuses associations de protection de la nature, proteste contre cette réforme . La FNE arton475.jpgdemande l'organisation d'états généraux du risque industriel . Voici leur communiqué :


    Installations classées : pour le retrait de la réforme. Le plan de relance voté en janvier au Parlement assouplit considérablement les conditions d’autorisation et de contrôle des activités industrielles en créant une procédure « d’autorisation simplifiée ». Sous couvert de simplification du droit, certains intérêt économiques lobbys ont obtenu la création d’une usine à gaz qui ne simplifiera pas la vie des associations de défense de l’environnement ni même celle de bien des industriels ! En résumé, la plupart des activités soumises à autorisation pourront être créées sans aucune étude d’impact ou de danger, sans enquête publique, etc….

    Pour Gilles Huet, délégué régional de l’association « Eaux et Rivières de Bretagne : « Nous nous battons depuis deux ans contre cette réforme dont nous demandons le retrait pur et simple. Nous ne pouvons pas accepter un tel recul de la concertation, de l’information et de l’évaluation des risques sanitaires et environnementaux. Nous boycotterons la réunion du Conseil supérieur des carling_small.jpg&mask=120x120.pnginstallations classées et demandons l’arrêt de la casse du droit de l’environnement ».

    Raymond Léost, vice président de FNE ajoute : « Notre but est clair : renforcer les moyens de l’administration de l’écologie et de la police de l’environnement et éviter une privatisation du contrôle des activités industrielles ».

    Mercure : il faut passer aux actes ! France Nature Environnement participe depuis deux ans à la campagne internationale « ZERO MERCURE » contre les dangers du Mercure. FNE s’est félicitée de l’action de la France à Nairobi qui a permis le vote unanime d’une interdiction du Mercure. Toutefois, FNE demande à ce que Madame Jouanno invite les industriels utilisant le mercure à abandonner ce procédé obsolète et à le remplacer sans plus attendre.

    Après AZF : il reste tant à faire ! A la suite de la catastrophe d’AZF, une loi votée le 30 juillet 2003 prévoyait des mesures de sécurité industrielle et de maîtrise de l’urbanisation à proximité des sites dangereux : on est encore loin du compte.

    Pour Marc Sénant, chargé de la campagne risque industriel à FNE : « Juste un exemple : 421 plans de prévention des risques technologiques installation_classee.jpgdestinés à protéger les riverains des sites industriels devaient être adoptés avant le 31 juillet 2008. Aujourd’hui…seuls 5 plans ont été finalisés ! ».

    Pour en sortir : des Etats Généraux du risque industriel. Arnaud Gossement, porte parole de FNE, conclut : « Pour mettre un terme à l’activisme de certains lobbys, pour engager un dialogue environnemental entre salariés, élus locaux, associations et exploitants, des Etats Généraux du risque industriel sont indispensables. Il est urgent de le faire en s’assurant que les associations qui se battent sur le terrain soient écoutées et entendues »