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OGM et principe de précaution

L'avis de l' AFSAP sur le maïs transgénique de Monsanto ne porte que sur la dangerosité de ce maïs dans l'alimentation . Il  n'étudie pas les risques pour l'environnement, car comme le déclare la directrice de cette agence, ce n'est pas son rôle . Aucune nouvelle étude n'a servi à mais_ogm.jpg&mask=120x120.pngcette décision, les doutes émis ne sont donc pas levés .

Voici l'avis de la FNE sur ce sujet:

 

Suite à l’avis de l’AFSSA à propos du maïs MON810, FNE rappelle que les décisions relatives aux OGM doivent respecter le principe de précaution et être prises démocratiquement.

En Janvier 2008, FNE représentait les associations de défense de l’environnement au sein du comité de préfiguration qui a rendu un avis conduisant à l'activation de la clause de sauvegarde sur la commercialisation du MON 810.

ogm-gers.jpgArnaud Gossement, porte-parole de FNE, souligne : "L'avis de l'Afssa est un avis politique, ce n'est pas un avis scientifique. D'un point de vue scientifique, on est dans un contexte d'incertitude: il y a des controverses entre experts, des doutes, des connaissances fragmentaires » Il ajoute : "Tant qu'on n'a pas la preuve d'absence de risque sanitaire, environnemental, social, économique, il faut appliquer le principe de précaution."

Lylian Le Goff, responsable de la mission biotechnologies de FNE, commente cet avis de l’AFSSA : "L’avis ne porte que sur les impacts sanitaires, alors que la clause de sauvegarde française tient compte aussi des impacts environnementaux du maïs MON 810. Pour mémoire, cette clause de sauvegarde a été activée principalement en raison de l’insuffisance des protocoles d’évaluation des risques, en particulier ceux liés aux « OGM pesticides », selon l’expression même du Président de la République lors de son discours de clôture du Grenelle de l’Environnement."

Lylian Le Goff insiste : « Il est indispensable de redéfinir et d’harmoniser au niveau européen les protocoles d’évaluation des risques des OGM, à la fois pour leurs impacts environnementaux, sanitaires et socio-économiques ».

FNE demande le maintien de la clause de sauvegarde sur le maïs MON 810.

Lien permanent Catégories : écologie Imprimer 3 commentaires Pin it!

Commentaires

  • Le principe de précaution, parlons-en!
    Tous ceux qui ont regardé le mercredi 11 février en soirée sur France 3 l'émission "pièces à conviction" qui révèlait un véritable scandale: la pollution radioactive de sites accessibles au public dans 26 départements.Depuis 30 ans des populations sont irradiés sans le savoir et les responsables de ce désastre sont au courant et ne font rien. C'est le laboratoire indépendant de la Criirad qui a révélé l'affaire.A plusieurs reprises,la journaliste Elise Lucet a évoqué le principe de précaution devant des responsables de la Cogema, d'Areva, de la Drire, des députés, en s'adressant même au ministre Borloo.Depuis 30 ans aucune précaution n'a jamais été prise pour éviter de mettre en danger la population,pourquoi?Elle n'a jamais reçu la moindre réponse. Demain, on fera quelque chose, probablement.Cela va sans doute réconforter toutes les victimes de cette pollution radioactive causée par l'enfouissement massif et sauvage des déchets d'extraction des mines d'uranium. Le principe de précaution on en parle quand ça arrange mais on l'oublie volontiers quand ça dérange!

  • La réaction de Borloo aux questions de la journaliste était effrayante , il semblait être la seule personne à ne rien savoir!

    Maintenant il sait mais ne fera surtout rien.

    Il faudrait une plainte collective et organisée des populations , plainte pour mise en danger volontaire de la vie , facile à dire moins facile à faire je sais!!

  • Surement aussi effrayant ce soir à 22h45 sur FR2 :

    Accès aux soins en danger

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