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  • Pétition : Liberté pour Julian Assange !

    Le sort de Julian Assange dépend de toutes et tous. Le monde de la culture et les citoyens de France répondent à l’appel de Julian.

    Aujourd’hui, à Londres, Julian Assange est enfermé depuis sept mois dans l’isolement le plus cruel, sous médicaments, à Belmarsh, une prison de haute sécurité créée en 2001 pour enfermer les plus dangereux terroristes.

    Parce que les juges lui refusent ses droits les plus élémentaires, Julian Assange est mis au secret, dans des conditions inhumaines, oublié des grands médias, presque sans contact avec ses avocats, sans outils pour pouvoir préparer sa défense. Il ne peut sortir de sa cellule qu’une demi-heure par jour.

    Selon Nils Melzer, rapporteur spécial à l’ONU, il y est « soumis à une torture psychologique aux lourdes conséquences physiques, qui met sa vie en danger immédiat ».

    Auparavant, Julian Assange a vécu six ans dans une pièce de l’ambassade d’Équateur à Londres, un refuge dérisoire d’où il pouvait encore au moins faire dignement face aux campagnes de calomnies orchestrées contre lui. Cela fait donc plus de sept ans qu’il est privé de liberté.

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  • Libres et inégaux, naître sans toit en France en 2019

    Elles sont enceintes, jeunes accouchées avec leur bébé dans les bras, souvent seules, étrangères, prises en charge par une maternité française et elles sont sans domicile.

    Nous sommes soignants, travailleurs sociaux, bénévoles ou professionnels, tous au contact quotidien ou presque de la grande précarité. Chaque nouvelle rencontre d’une de ces femmes, chaque nouveau récit sur les solutions de fortune à même le sol d’une salle d’attente de l’hôpital ou de la remise à la rue d’une mère avec son enfant quelques jours après son accouchement, chaque alerte sur le nombre d’enfants qui dorment dehors, nous désespèrent un peu plus par le manque de solutions à offrir.

    Mais aussi tout cela éteint la révolte en nous habituant petit à petit ces situations indignes, sans se rendre compte qu’on finit parfois par tolérer l’intolérable.

    Le Samu social alerte chaque année sur ce constat dramatique dans la 6ème économie mondiale : de plus en plus femmes enceintes et des familles dorment dehors sans solution d’hébergement disponible.

    Le 20 novembre dernier, leur manifeste le rappelait : 700 enfants dorment dans la rue chaque soir à Paris, 160 en Seine-Saint-Denis.

    100 femmes avec un nouveau-né ne trouveraient pas de solution d’hébergement à Paris actuellement.

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  • La maire de Calais jugée incompétente… pour interdire les distributions de nourriture aux personnes exilées

    Communiqué commun

    Par un jugement rendu ce lundi 16 décembre 2019, le tribunal administratif de Lille a annulé trois décisions prises par la maire de Calais les 2, 6 et 9 mars 2017 dans le but d’empêcher les distributions de nourriture aux exilé-es, alors joliment qualifiées « d’occupations abusives, prolongées et répétées » de la zone industrielle des Dunes, du site du Bois Dubrulle et de la place d’Armes.

    Une décision qui devrait mettre un coup d’arrêt à l’une des mesures les plus honteuses dans la panoplie des pratiques de harcèlement des personnes migrantes toujours en vigueur sur la commune.

    Le 7 février 2017, la maire de Calais opposait un refus à la demande des associations d’être autorisées à mettre en place un nouveau lieu de distribution de repas pour les exilé-es. Par deux arrêtés des 2 mars et 6 mars, elle avait ensuite interdit « des occupations abusives, prolongées et répétées » des différents lieux où s’organisaient ces distributions dans le but d’y faire obstacle. Enfin, par une décision du 9 mars, elle avait rejeté la demande de plusieurs associations visant à être autorisées à occuper un lieu de la zone industrielle des Dunes pour y poursuivre leurs activités de distribution de vivres.

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  • Gare au Père Noël

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    Dessin de Aurel

  • Iran : Des milliers de victimes de la répression post-contestation

    Publié le 19.12.2019 par Amnesty International.

    Entre le 15 et le 18 novembre, au moins 304 personnes ont été tuées et des milliers ont été blessées lors de la répression meurtrière des manifestations en Iran.

    Les autorités iraniennes ont poursuivi leur répression féroce en arrêtant des milliers de manifestants, ainsi que des journalistes, des défenseurs des droits humains et des étudiants.

    Nous avons mené des entretiens avec des dizaines de personnes en Iran. Ces récits poignants de témoins laissent à penser qu’après avoir massacré des centaines de participants aux manifestations nationales, les autorités ont orchestré une répression à travers tout le pays en plaçant des personnes en détention au secret, en recourant aux disparitions forcées, à des actes de tortures et autres mauvais traitement. L’objectif :  instiller la peur et dissuader les citoyens de raconter ce qui s’est passé.

    Une vague d’arrestations massives

    Le 17 novembre, troisième jour des manifestations, les médias officiels ont annoncé que plus de 1 000 manifestants avaient été interpellés. Selon plusieurs sources indépendantes, les forces de sécurité ont effectué des rafles à travers le pays pour arrêter des citoyens à leur domicile ou sur leur lieu de travail. Certaines prisons et centres de détention seraient surpeuplés. Les personnes arrêtées sont également enfermées dans des écoles et des casernes militaires.

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  • Interdisez la reconnaissance faciale sécuritaire

    Lettre commune de 80 organisations

    Nous, organisations, collectifs, entreprises, associations et syndicats, demandons au Parlement et au gouvernement français d’interdire tout usage sécuritaire de dispositifs de reconnaissance faciale actuels ou futurs.

    Nous constatons que de telles technologies sont aujourd’hui déjà largement déployées en France. Outre les portiques « Parafe » présents dans plusieurs aéroports et gares, le fichier de traitement des antécédents judiciaires permet depuis 2012 à la police et à la gendarmerie de recourir à la reconnaissance faciale à partir d’images prises dans la rue par des caméras, ou encore obtenues sur les médias sociaux. D’autres expérimentations ont déjà été menées ou sont programmées.

    La multiplicité des dispositifs déjà existants, installés sans aucun véritable encadrement juridique, transparence ou réel débat public, ne satisfait pourtant pas nombre d’acteurs publics et industriels. En se fondant sur le fantasme d’un développement inéluctable de la technologie et sur des arguments purement sécuritaires et économiques, ils souhaitent accélérer et faciliter le déploiement de ces dispositifs, au détriment des conséquences pour nos libertés et notre modèle de société.

    La reconnaissance faciale est une technique exceptionnellement invasive et déshumanisante qui permet, à plus ou moins court terme, la surveillance permanente de l’espace public. Elle fait de nous une société de suspect-es. Elle attribue au visage non plus une valeur de personnalité mais une fonction de traceur constant, le réduisant à un objet technique. Elle permet un contrôle invisible. Elle impose une identification permanente et généralisée. Elle abolit l’anonymat.

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  • Témoignez pour l’Affaire du Siècle

    Un an après le lancement de l’Affaire du Siècle et malgré ses deux  millions de soutiens, l’Etat n’a toujours pas pris de mesures à la hauteur de l’urgence climatique. N’attendons pas plus, et montrons lui que nous sommes déjà tous et toutes “témoins du climat” ! Nous vous invitons à témoigner des conséquences des changements climatiques que vous constatez déjà dans votre quotidien. Ensemble, portons ces réalités afin que l’Etat ne puisse plus les ignorer.

    Climat : “Il faut que l’Etat agisse”

    En décembre 2018, Greenpeace, aux côtés des associations Notre Affaire à Tous, Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme, et Oxfam, lançaient l’Affaire du Siècle, un recours contre l’Etat pour inaction climatique. En quelques semaines, cet appel à soutien devenait la pétition française la plus signée de l’histoire, avec 2,3 millions de signataires. 

    Un sondage réalisé auprès de ces soutiens avait révélé une détermination inébranlable : 98% des répondant·es avaient indiqué “Je fais des gestes pour le climat à mon niveau mais il faut aussi que l’État agisse”. Le péril climatique est en effet tel que les gestes individuels ne suffiront pas.

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