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  • délit de solidarité

    Ce jour se sont déroulées dans plusieurs villes de France des manifestations pour protester contre le délit de solidarité . Ces derniers temps plusieurs personnes ont été inquitées pour avoir aidé de immigrés . Il existe un article de loi (voir ci-dessous) qui réprime l'aide directe ou indirecte à l'entrée, à la circulation ou au séjour irrégulier d'un étranger en France. Eric Besson affirme que ce texte vise les passeurs et uniquement eux. S'il est de bonne foi, qu'il arrête les mesures contre les aidants, et qu'il fasse modifier le texte de cet article pour le moins ambigu.

    photo_1239200980786-1-0.jpgVoici le compte-rendu de l'AFP sur cette jounée :



    Environ un millier de personnes (1.100 selon la police) se sont réunies mercredi place Saint Michel à Paris à l'appel d'un collectif d'associations dont Emmaüs, la Cimade et le Secours catholique pour demander que l'aide aux sans-papiers ne soit pas considérée comme un "délit de solidarité".

    Le collectif a lancé un appel à manifester dans 90 villes de France sur le thème "si la solidarité devient un délit, nous demandons à être poursuivis pour ce délit!"

    Place Saint Michel, de nombreux bénévoles et militants associatifs arboraient sur leurs vêtements la formule "Aidant, je suis prêt à être poursuivi!".

    Le collectif d'associations récuse le fait que dans la loi de finances, figure un objectif chiffré d'interpellation d'"aidants" aux étrangers en situation irrégulière. L'objectif fixé est de 5.000 pour 2009 et de 5.500 pour 2011.

    Pour les associations, il s'agit d'une "atteinte au droit de solidarité". Selon le ministre de l'Immigration Eric Besson, le terme "aidants" désigne "des personnes participant activement aux filières d'immigration clandestine".

    Les associations récusent également l'article L622-1 du Ceseda (Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile) qui punit de 5 ans d'emprisonnement et d'une amende de 30.000 euros "toute personne qui aura, par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l'entrée, la circulation ou le séjour irréguliers d'un étranger en France".

    Martine Aubry, première secrétaire du PS, était venue, accompagnée de plusieurs députés socialistes affirmer que "la solidarité ne doit pas ALeqM5i0a4zj-338yFFXCpn_XoQRNVAj8gêtre un délit". "C'est non seulement notre rôle mais notre devoir d'être présent et surtout de relayer le débat à l'Assemblée nationale", a-t-elle ajouté devant la presse.

    Une proposition de loi socialiste visant à supprimer le "délit de solidarité" avec les étrangers en situation irrégulière est passée dans la matinée devant la Commission des lois mais a été rejetée. Elle sera cependant inscrite à l'ordre du jour de la journée parlementaire qui lui est réservée, le 30 avril.

  • Dénégations d’EDF : de qui se moque-t-on ?

    EDF, entreprise nationale, semble craindre les actions de greenpeace et la diffusion d'informations "sensibles" par cette association. Des informations récentes tendent à démontrer qu'EDF ne regardait pas aux moyens utilisés . Bien entendu, l'entreprise possède par sa richesse et sa position des moyens considérables pour sa propre communication. Mais elle aussi des moyens d'espionnage tout à fait illégaux. Greenpeace dénonce ces pratiques scandaleuses dans un communiqué :

     

     

    Paris, le 8 avril 2009. Selon les révélations du Canard Enchaîné du mercredi 8 avril, l’espionnage dont a été victime Greenpeace ne serait pas qu’informatique. Un hangar servant d’entrepôt de matériel pour l’association aurait lui aussi été espionné. De plus, le recours à des officines privées pour espionner ses détracteurs semble être monnaie courante chez l’opérateur public d’électricité.

    Il est temps pour M. Borloo, ministre de tutelle d’EDF, et M. Gadonneix, son PDG, de tirer les conséquences de ces pratiques scandaleuses. En attendant que toute la lumière soit faite, les fonctions du directeur de la sécurité d’EDF, le contre-amiral Durieux, doivent immédiatement être suspendues.

    « De qui se moque EDF ? Sa ligne de défense ne tient pas ! déclare Pascal Husting, directeur général de Greenpeace France. Cette affaire action-blocage-epr-flamanville-1.jpgd’espionnage n’est pas le fait isolé d’un hacker irresponsable. Elle témoigne de la volonté manifeste d’espionner l’ensemble de notre travail… Dans ces conditions, l’opération de communication de M.Gadonneix, PDG d’EDF, dans Le Monde d’aujourd’hui est parfaitement indécente ! En attendant que toute la lumière soit faite sur cette affaire, il devrait plutôt prendre ses responsabilités et, dans un premier temps, suspendre les fonctions de Pascal Durieux, le responsable hiérarchique de la cellule d’espionnage qu’EDF avait mis en place. »

    EDF semble considérer que tout ce qui peut nuire à ses ambitions commerciales devait être espionné et torpillé, au mépris total de la loi. Or, Greenpeace a toujours pointé du doigt l’ineptie de ce projet industriel qu’est l’EPR : il est inutile d’un point de vue énergétique, puisque la France exporte déjà de l’électricité, il est très coûteux, et il est très peu créateur d’emploi. Rappelons qu’à investissement égal, les économies d’énergie et les renouvelables créent quinze fois plus d’emplois que le nucléaire… Comment peut-on dans ses conditions avoir le culot d’affirmer, comme M.Gadonneix, que « la compétitivité du nucléaire a entièrement bénéficié aux consommateurs » ? !

    L’EPR : un naufrage annoncé

    Le PDG d’EDF a beau se faire fort de vanter la réussite du réacteur EPR, depuis 2006, la vitrine que se devait d’être Flamanville s’est très largement fendue : le chantier a pris des années de retard, le budget a déjà dépassé de 20% les prévisions les plus hautes. M. Gadonneix souhaite pourtant « vendre des clones de Flamanville » !... Quant au chantier de l’EPR finlandais, sa facture a grimpé de 50% et il accuse la bagatelle de 38 mois de retard…

    Greenpeace continuera de l’affirmer : en France comme en Finlande, l’EPR est un naufrage industriel, énergétique, écologique et économique. Dans ces conditions, continuer à le promouvoir partout dans le monde tient de l’aveuglement le plus irresponsable.

    Lien permanent Catégories : écologie Imprimer 0 commentaire Pin it!
  • Méga-camions, la suite

    Suite au communiqué de la FNE(note d'hier sur ce blog),  Doninique Bussereau, secrétaire d'état aux transports a apporté des précisions. Ces propos sont loin d'être clairs, car il déclare s'opposer aux méga-camions, tout en autorisant une expérimentation sur leur usage . Pourquoi tester quelque chose dont on ne veut pas se servir ? Voici l'info donnée par la FNE :

     




    AC20080702-03-bussereau.jpgM. Dominique Bussereau a souhaité préciser :

    Que le Gouvernement s’est opposé aux amendements favorables aux méga camions lors de la discussion parlementaire du projet de loi Grenelle I ;

    Qu’il a lui-même indiqué aux sénateurs qu’il était opposé à la circulation des méga camions ;

    Que le Gouvernement réfléchit à une simple expérimentation de manière à pouvoir répondre aux questions qui se posent sur les conséquences de la circulation des méga camions.

    Dans ce contexte, France Nature Environnement rappelle :

    Qu’elle demeure opposée à toute expérimentation des méga camions dont les conséquences négatives pour la compétitivité du fret ferroviaire sont déjà prévisibles ;

    Que le renforcement de la concertation en format Grenelle sur le dossier du transport routier permettrait d’éviter toute incompréhension entre les acteurs concernés ;

    FNE s’interroge sur les motifs d’une expérimentation, même ciblée, dès lors que le Gouvernement n’entend pas autoriser les 070803_monstertruck_kraufmann.jpgméga camions sur les routes.

    Le message de satisfaction du député défendant les intérêts du «club du 25,25 mètres» qui se félicite de l’expérimentation de ces nouveaux camions «plus gros, plus lourds, donc plus économe en CO2 », conforte FNE dans son opposition à cette opération

  • noir c'est noir

    u4615_04.jpg
    Nous sommes passés en liste grise,
    mais certains clients privilégiés
    peuvent continuer à bénéficier
    des conditions  de la noire


    Dessin du Canard Enchaîné

  • des méga-camions sur les routes

    Daprès France Nature Environnement, le gouvernement va autoriser la circulation de méga-camions de 60 tonnes. Cette pratique tend à relancer le transport par route, alors que la priorité devait être donné aux moyens alternatifs( rail, voies navigables ) d'après le Grenelle de l'environnement.


    Voici le communiqué de FNE:

     


    La France va autoriser les méga camions…
    25 mètres de long et 60 tonnes, voici le type de camions que le Gouvernement souhaite voir circuler sur nos routes. Non seulement ces Mégas Camions sont dangereux pour la sécurité routière mais sont en plus totalement contradictoires avec la politique affichée lors du Grenelle de l’environnement en matière de transports.

    Pour Arnaud Gossement, porte parole de FNE : « le Gouvernement devait changer de braquet sur les transports… En autorisant les monstres routiers sur les routes, il écrase un peu plus le projet d’une politique soutenable dans ce secteur ».

    Première victoire du lobby du bitume
    A l’heure actuelle, l’Europe autorise la circulation de camions pesant jusqu’à 40T. De nombreuses dérogations existent déjà en France pour les 44T. La bataille se joue ainsi aujourd’hui au niveau européen pour autoriser des camions toujours plus gros, toujours plus longs sans aucun gain ni pour l’environnement ni pour la sécurité.

    Céline Mesquida, chargée de mission transports de FNE souligne : « La bataille fait rage depuis plusieurs mois pour empêcher la Commission d’autoriser les mégas camions à circuler en Europe. France Nature Environnement se bat, au niveau européen, avec sa Fédération européenne « Transport and Environment », pour qu’aucune législation européenne n’autorise ces engins. »

    FNE est signataire de la plateforme européenne « Non aux Mégas Camions » (http://www.nomegatrucks.eu/)

    Gigaliner_60-t-cotrans1.jpgToujours plus de camions, toujours plus de CO², toujours moins de ferroviaire !
    L’expérimentation annoncée par le Gouvernement est un contre-sens total avec tous les engagements pris lors du Grenelle de l’environnement.

    Michel Dubromel, responsable Transports de FNE s’insurge : « De qui se moque-t-on ? Certains professionnels nous font miroiter des gains environnementaux avec ces nouveaux engins. Mais les éventuelles réductions de consommation de carburant, de l’ordre de 20%, auront une seule et unique conséquence : un transport routier toujours moins cher par rapport aux modes de transport alternatifs comme le rail. Et au final, surtout, toujours plus de camions en circulation, toujours plus d’émissions de CO2 ! »

    FNE et T&E s’engagent contre les monstres routiers
    Jos Dings, directeur de la fédération européenne « T&E » précise : « les méga camions ne réduiront pas le nombre de poids lourds sur nos routes. Au contraire, ils vont devenir plus gros, plus bruyants plus polluants. »

    Il ajoute : « Des taxes kilométriques pour les poids lourds, sur la base des modèles suisse, allemand, autrichien et tchèque sont une solution pratique pour améliorer l’efficacité de ce secteur et réduire les émissions. Nous avons besoin d’un transport routier plus respectueux de notre qualité de vie, mais pas des monstres routiers ».

  • Le conseil général de la Meuse très (radio)actif

    Le conseil Général de la Meuse semble avoir pris fait et cause pour le nucléaire. C'est à Bure qu'est prévu le site d'enfouissement des déchets radioactifs.

    Dans une récente séance, le président du conseil général , Christian Namy, a déclaré :" le développement économique de la Meuse passe forcément par la filière nucléaire". C'est une vision de l'avenir que nous partageons pas du tout !

     

    Le journal"L'est républicain" reprend une partie des débats :

     

    Nous devons assumer Bure, assumer l’arrivée de l’Andra dans notre département et transformer le GIP (ndlr, qui gère les fonds dits millet2.jpgd’accompagnement) en véritable outil de développement économique », insiste Christian Namy, le président radical valoisien du conseil général de la Meuse qui demande à ses collègues de mesurer « le chemin parcouru ». « L’affirmation qu’une des voies de l’avenir passe par le développement d’un pôle sur les bio-énergies et le traitement des déchets adossé à Bure était encore impossible il y a quatre ans. Cela montre que c’est dans l’action que les mentalités évoluent. »

    Le président fait référence à la prochaine implantation d’un centre de stockage de pièces détachées pour les centrales nucléaires d’EDF à Velaines, à la construction à venir du centre d’archives d’EDF à Bure et à l’installation d’un démonstrateur de biomasse du Commissariat à l’énergie atomique à Saudron, côté haut-marnais. Autant de promesses de développement qui visent à permettre à l’Andra et à la filière nucléaire de gagner la confiance des populations locales.

    (...)

    Seul Arsène Lux - encore lui ! - hausse le ton en assurant qu’il ne sera pas le seul, le moment venu, à s’opposer à l’enfouissement s’il le faut.

    Pour l’heure, le président Namy préfère penser aux millions que la filière nucléaire, EDF en tête, verse chaque année au GIP Objectif Meuse pour l’accompagnement du laboratoire. « J’ai l’appui d’Hubert Falco, le ministre de l’Aménagement du territoire pour faire passer la dotation annuelle de 20 à 30 millions d’euros », précise-t-il. « Pour l’enfouissement, il faudra être beaucoup, beaucoup, beaucoup plus exigeants », prévient Arsène Lux. La Meuse ne se vend tout de même pas pour si peu.

  • Eurobengale contre CG08 : la suite

    le_conseil_general_des_ardennes_vend_ses_campings_et_le_golf_des_poursaudes.jpg

    Le conflit entre la société Eurobengale et le conseil général des Ardennes n'est toujours pas réglé. La justice n'a pas encore tranchée entre les arguments présentés par les deux camps.


    Bernard Deom nous a fait parvenir un courrier, en commentaire sur ce blog, où il apporte des éléments nouveaux : Deux courriers qui tendent à prouver la réalité de l'engagement du conseil général pour la vente de terrains au bénéfice d'Eurobengale.

    Rappelons que le conseil général est revenu sur sa décision de vente, qui concerne l'installation de l'entreprise Eurobengale à proximité du golf des Poursaudes. Le conseil général a entre temps décidé de vendre cet équipement, et on suppose que la proximité de cette entreprise de pyrotechnie gène la transaction( le site comprendrait des silos de stockage de matières explosives).

    Le dénénagement est vital pour l'entreprise (voir nos notes précédentes), mais le conseil général semble prêt à la mettre en difficulté pour garder les mains libres dans ses propres transactions immobilières.

    Bernard Deom reste bien décidé à faire reconnaître son bon droit. Il continue son combat juridico-médiatique, et demande le soutien de l'opinion publique. Pour cela, il a mis en ligne une pétition sur le site d'Eurobengale :

    Voir la pétition sur le site Eurobengale