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  • Un deuxième EPR : où et pourquoi ?

    Voici un article de "Ouest-France" sur le choix d'un deuxième EPR . Notons que le site de Chooz n'est même pas cité, et que ce journal qui n'est pas dirigé pas des écolos n'est pas enthousiaste devant cette décision .

     

    Niolas Sarkozy le veut. EDF adhère, même si ça coûte une fortune. Plusieurs sites nucléaires peuvent l'accueillir, notamment en Normandie.

    Analyse

    SIGE_epr_20080704_px_470__w_ouestfrance_.jpg« EDF se réjouit de l'annonce du projet d'un futur deuxième réacteur nucléaire de type EPR, en France. EDF est prêt à s'engager. » Le discours présidentiel de mercredi a poussé l'électricien à se positionner... Il n'y a pas si longtemps, pourtant, Suez et EDF, désormais concurrents sur ce créneau, étaient en désaccord sur le besoin de construire une nouvelle centrale.

    Alors que la plupart de ses réacteurs sont amortis, EDF n'était pas enthousiaste pour investir des sommes colossales (3 milliards d'euros la pièce, minimum). S'il n'avait fallu soutenir Areva dans ses projets d'exportation, il n'est pas certain que Bouygues coulerait aujourd'hui du béton à Flamanville (Manche), où se construit le premier réacteur EPR.

    Pour le second, Nicolas Sarkozy évoque la pose d'une première pierre en 2011. Où ? Si les engagements sont respectés, il n'y aura pas de nouveau site. L'EPR numéro 2 s'installera donc près d'une unité existante. Penly (Seine-Maritime), prépositionnée pour accueillir le premier EPR, semble bien placée. Flamanville se porte volontaire, mais risque de manquer d'espace. L'EPR est plus volumineux que les réacteurs actuels. D'autres options sont ouvertes, comme Tricastin (Drôme).

    La présence d'un réseau de transport électrique suffisant sera également déterminante. S'il faut construire une nouvelle ligne très haute tension (400 000 volts), le dossier risque de se corser. Sur le besoin d'un nouveau réacteur, les avis sont très partagés. Seule certitude : le suréquipement en nucléaire ne résoudra pas la crise pétrolière. Sauf à tous rouler en voiture électrique. EDF fournit 80 % de l'électricité, mais le nucléaire ne pèse que 18 % de nos besoins globaux d'énergie.

    Jean-Pierre BUISSON.

  • Borloo a de l'humour

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    J-Louis Borloo vient de recevoir le prix"humour et politique" 2008 pour avoir déclaré"Sarkosy, c'est le seul à avoir été obligé de passer par l'Elysée pour être premier ministre" . C'est vrai qu'après avoir été barré par Chirac, qui ne voulait pas de lui à Matignon, il joue bien le rôle de premier ministre depuis qu'il est élu président .

    Son humour ne s'arrête pas là . J-Louis Borloo vient de faire savoir que pour lui :

    "Un EPR de plus ou de moins, ça ne va pas changer fondamentalement la production électrique française", a déclaré le ministre sur France Inter, affirmant aussi : "C'est une idée, mais au fond c'est assez marginal".

    Il faut dire que cela nous fait beaucoup moins rire, les riverains d'une telle installation nucléaire risquent de trouver le problème pas si marginal que cela . La légereté avec laquelle le ministre, qui a en charge les engagements du Grenelle de l'environnement, prend en compte le développement du nucléaire fait froid dans le dos .

  • des jeux "verts"

    qingdao1.jpgLa Chine souhaite faire des jeux olympiques une vitrine pour monter ses capacités à organiser un événement de taille mondiale . Dans le domaine de l'écologie également, elle espère se monter exemplaire .

    Les compétitions de voile doivent se dérouler à  Qingdao, agglomération de plus de 7 millions d'habitants . Un plan d'eau de 45 hectares a été aménagé .

    Malheureusement la fête risque d'être perturbée par une algue : celle-ci s'est mis à proliférer dans la baie , gênant considérablement la préparation des épreuves . 10.000 personnes sont mobilisées pour nettoyer la mer, en espérant rendre le site propre pour le début des jeux .

    Ce type de pollution est presque toujours la conséquence de plusieurs facteurs : la température, la salinité de l'eau et surtout la pollution : des déversements non contrôlés sont une nourriture de base pour ces algues . 

    Le considérable développement industriel de la Chine l'expose à de telles catastrophes . Pour les résoudre, et mieux encore les prévenir, il ne suffira pas de mobiliser des milliers de volontaires pour présenter une image de jeux écologiques .

     

    h_4_ill_1066204_chine-algues.jpg

     

     

     Photo du haut : la situation avant ; maintenant, une prolifération bien gênante

  • greenpeace : non à l'E P R

    3 juillet 2008

    2e EPR en France : une décision stupide qui disqualifie Nicolas Sarkozy sur les dossiers énergétiques et climatiques

    Greenpeace condamne l’annonce faite aujourd’hui par le président de la République qui, en visite au Creusot, a annoncé la construction d’un deuxième réacteur nucléaire EPR sur le territoire français. « Cette décision est aberrante et stupide. Il s’agit d’une faute lourde sur le plan énergétique, économique, industriel et environnemental, déclare Yannick Jadot, responsable des campagnes de Greenpeace France. La France est une “république nucléaire”, comme d’autres sont des républiques bananières. La présidence française de l’Europe commence à peine, le lobby nucléaire est de nouveau aux manettes et le Président français, totalement disqualifié. »

    medium_non-a-l-epr.jpgUn réacteur totalement inutile. Le réacteur EPR en construction à Flamanville ne se justifiait déjà pas en termes de besoins énergétiques, la France étant en forte surcapacité nucléaire. Pour justifier ce premier EPR, l’industrie et les autorités n’ont cessé de dire qu’il fallait un prototype à tester d’ici à 2015, avant de décider d’un éventuel remplacement du parc existant à partir de 2020. C’est encore la position défendue par EDF aujourd’hui, qui répète ne pas voir l’utilité de construire de nouvelles tranches nucléaires avant 2020. « Cette décision de construire un 2e EPR tombe du ciel sans la moindre justification énergétique », déclare Frédéric Marillier, en charge de la campagne Énergie à Greenpeace France.

    Un réacteur dangereux. L’EPR est le plus puissant des réacteurs au monde (1 600 MW), il concentrera plus de radioactivité que ces prédécesseurs. De plus, l’utilisation d’un combustible spécifique à base de plutonium (le Mox), renforcera la radioactivité et la toxicité des rejets éventuels. Et concernant les déchets, ils seront certes un peu moins nombreux, mais plus radioactifs.

    file_331827_50301.jpgUn réacteur trop cher, qu’on ne sait pas construire. Les deux seuls EPR qu’Areva tente actuellement de construire rencontrent de grosses difficultés. Le chantier finlandais, entamé en 2005, affiche un dépassement budgétaire global de 1,3 à 2,2 milliards d’euros (pour un prix initial de 3,3 milliards) et ne sera terminé qu’avec deux ans de retard au moins (2011 et non 2009). Quant à l’EPR de Flamanville (Manche), il a déjà pris du retard, les travaux ayant été stoppés pendant plus d’un mois sur ordre de l’Autorité de sûreté nucléaire, suite à de nombreuses anomalies et malfaçons.

    Il existe une bien meilleure solution : l’efficacité énergétique. Pourquoi investir dans le nucléaire, alors qu’il existe des solutions plus stop_EPR_rond-00a19.jpgefficaces, plus économiques, plus sûres et plus rapides ? Isoler les logements, limiter les consommations des voitures, favoriser l’achat de produits efficaces, etc. : de telles mesures permettant de maîtriser la consommation répondent à la fois aux enjeux des changements climatiques, de la sécurité énergétique et du pouvoir d’achat des Français. Juste un exemple simple, que le gouvernement refuse de mettre en place – alors qu’il s’agit de l’une des mesures phares du Grenelle de l’environnement : l’interdiction des ampoules à incandescence d’ici à 2010. Une telle mesure permettrait à la France d’économiser une quantité d’électricité équivalente à ce que devrait produire le réacteur EPR.

    « Face à l’envolée des prix de l’énergie liée au pétrole et dans un contexte de crise budgétaire, comment accepter que le président de la République fasse un cadeau de plus de 3 milliards d’euros à Areva au lieu d’investir au service des Français, s’interroge Yannick Jadot. On ne sait même pas combien coûte un EPR, vendu pour plus de 3 milliards d’euros mais dont le prix est en train de doubler en Finlande. En revanche, on sait qu’un euro investi dans l’efficacité permet d’économiser sept fois plus d’énergie qu’un euro investi dans le nucléaire n’en produit. »

  • retard

    3eme_regiment_du_genie_les_parlementaires_ardennais_au_ministere_de_la_defense.jpgL'annonce de la nouvelle carte militaire devait être faite début juillet . Elle vient d'être reportée par le gouvernement à fin juillet . Il faut dire que depuis la parution du "livre blanc", puis le dramatique événement de Carcassonne et la démission du chef d'état-major, les relations ne sont pas au beau fixe entre l'armée et nos dirigeants politiques .

    Ce report peut être analysé sous deux angles :

    Politiquement, il est plus facile d'annoncer des choses impopulaires en pleine vacances, et il est sûr que la fermeture de beaucoup de sites va faire grincer des dents, même au sein de la majorité

    Techniquement, cela laisse un doute sur la façon dont a été pensé et organisé cette réforme: cette impression de marchandage de dernière minute ne colle pas avec un changement présenté comme fondamental et basé sur des données objectives.

    Les rumeurs laissent entendre que Charleville garderait pour le moment son régiment, mais bien malin celui qui peut affirmer qu'il connaît la décision finale .

  • libre !

    Après plus de 6 années de détention par les FARC, Ingrid Betancourt a donc été libérée hier dans la soirée . Dans cette circonstance, et à ce moment, nous souhaitons uniquement nous réjouir de son retour à la vie libre, semble-t-il en bonne forme  .

    2008-07-03T064130Z_01_NOOTR_RTRIDSP_2_OFRTP-COLOMBIE-BETANCOURT-20080703.jpg

     

  • les socialistes font monter la pression

    la préparation de la réforme de la constitution continue à faire des vagues . Pour être adopté par le congrès (sénateurs et députés réunis à Versailles) il faudra la majorité des 2/3 . L'UMP ne dispose pas de ce nombre de parlementaires, et devra donc compter sur l'appui de certains senat-interieur.jpgparlementaires de l'opposition . Parmi les conditions mises par le PS pour voter la réforme, figure la modification du mode de scrutin des sénateurs . Pour l'instant, la majorité UMP ne veut pas céder .

    C'est aussi un jeu, où chacun essaye de montrer jusqu'où il peut aller dans le compromis . Voici la dernière (?) déclaration d'un responsable du PS : 

     "Les socialistes seront unis pour voter contre la réforme des institutions", a annoncé mercredi à l'AFP André Vallini, porte-parole des députés PS, qui a claqué la porte de la commission des Lois après le refus réitéré de l'UMP de modifier le mode de scrutin sénatorial."

    Ni la majorité ni l'opposition ne veulent montrer qu'ils cèdent sur l'essentiel, sans non plus être responsable de l'échec . Ce  petit jeu risque de durer jusqu'au vote final .