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  • Mélenchon : de la dynamique à la dynamite.

    Depuis plusieurs semaines, l'ensemble des commentateurs de la campagne présidentielle notent une dynamique en faveur du candidat du Front de Gauche.

     

    Jean-Luc Mélenchon est manifestement à l'aise dans cette campagne, cela se ressent dans ses meetings, ses prises de parole et aussi dans les sondages. Il bénéficie d'une montée régulière du score qui lui est attribué au premier tour, dépassant  désormais les 10 %.

    Cette montée commence à être prise au sérieux au PS et à l'UMP. Chez les partisans de Hollande, on s'inquiète du tassement possible de son score, par un basculement vers Mélenchon. A l'inverse Sarkozy 1345926853.jpgqui voit son rival annoncé du deuxième tour en perte de vitesse, espère l'inversion des courbes qui le verrait passer en tête des sondages de premier tour. En oubliant que le report des voix à gauche semble très bon, et que la répartition dans ce camp au premier tour ne modifie pas le rapport de force du second (Sarkozy est toujours distancé)

    L'important est le message politique, qui n'est pas si nouveau par rapport notamment à celui du PCF . Pour ce dernier, le choix de Mélenchon n'a pas été si évident, car certains étaient inquiets par rapport à sa ligne politique, d'autres étaient soucieux de ne pas voir disparaître le parti en tant qu'acteur reconnu dans les luttes sociales et politiques. L'équilibre des forces  au sein du Front de Gauche s'est décalé vers le Parti de Gauche de Mélenchon, mais la base militante du Front de Gauche reste très marquée par les adhérents du PCF. Les mois à venir, avec la présidentielle puis les législatives seront décisifs pour juger du poids des composantes au sein du Front de Gauche.

    IMG_09621-290x160.jpgLa ligne politique clairement offensive de Mélenchon n'est pas pour rien dans son succès. Il retrouve une dynamique assez semblable à celle du non à Maastricht, ou même de celle créée par Besancenot à la dernière élection présidentielle.

    Ce dimanche, il a gagné son pari avec les militants du Front de Gauche. Le rassemblement de la Bastille a regroupé beaucoup de monde, et va marquer les esprits.

    Par ses thèmes de campagne et par la forme choisie, Mélenchon dynamite le cadre imposé par les deux favoris, et arrive à marginaliser le FN. Pour tout cela, il a déjà largement atteint ses objectifs. Le reste de la campagne le verra-t-il poursuivre sur cette pente ascendante ?

    Il reste un mois avant le scrutin, et un en mois beaucoup d'éléments peuvent faire que cette dynamique s'amplifie, ou au contraire qu'elle ne soit pas confirmée. La personnalisation imposée par le scrutin présidentiel rend possible des mouvements d'opinion rapides dans un sens ou dans un autre.

  • Front de Gauche : Mélenchon sera le candidat

    Après le vote de la conférence nationale du PCF, les jeux étaient pratiquement faits.

     

    Le vote à plus de 60% pour une candidature Mélenchon donnait une valeur très relative au vote des militants. Il y avait peu de risque pour la direction du parti de voir la base désavouer ses délégués. C'est avec 59% des votants que la confirmation a été faite ces derniers jours.

    Les départements donnent des résultats différenciés, avec pour les Ardennes 22,6 % pour Mélenchon images?q=tbn:ANd9GcSCfWccJOWYRPW0-oOlc7BmoL6hmhPkKmYuqU1R-8hHG4HK_Wrbuw(soit 38 voix) et 72 % pour Chassaigne (soit 121 voix). C'est un des scores les plus élevés pour Chassaigne qui a reconnu rapidement la victoire de son concurrent. Dans sa déclaration, il s'adresse à ses électeurs en ces termes :

    Parce que l’heure est grave, parce que la menace d’une régression sociale inouïe est programmée par les libéraux de tous bords, parce que les forces de l’extrême droite menacent, j’en appelle solennellement à la responsabilité politique de chaque communiste : quel qu’ait pu être notre choix pour la désignation du candidat du Front de gauche, entrons et participons sans retenue à la bataille qui s’engage.

    L’avenir de nos concitoyens, celui des peuples d’Europe et le propre avenir de chacun d’entre nous en dépend.

    Ces mots forment sa conclusion, et on comprend que la déception de certains est forte, au point de faire naître des tendances centrifuges : partir plutôt que subir Mélenchon. Même si ce risque est marginal, le PCF ne peut se permettre une hémorragie militante, si faible soit-elle. Les Ardennes compteraient 347 militants à jour de cotisation, on imagine mal une fédération réduite aux 38 militants qui ont voté Mélenchon.

    Des discussions vont se poursuivre au sein du Front de Gauche, en particulier pour les candidatures aux législatives. Le Front de Gauche voit la FASE de Clémentine Autin frapper à sa porte, ce qui est un signe encourageant pour son avenir, mais annonce aussi des débats serrés sur l'avenir de ce Front.

  • L'Union est un combat (ter)

    Au sein du Front de Gauche, les choses avancent mais rien n'est finalisé.

    Le PCF a réunion une conférence nationale ce week-end. Voici un extrait du compte-rendu de Politis :

    Quelque 670 délégués du Parti communiste, réunis à Montreuil (Seine-Saint-Denis) en conférence nationale, ont approuvé à 63,6% des suffrages le choix de Jean-Luc Mélenchon, actuel coprésident du Parti de Gauche, pour porter les couleurs du Front de gauche à la présidentielle de 2012. En contrepartie de ce choix pour lequel Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, avait déjà affiché sa préférence début avril, le PCF entend se réserver 80% des circonscriptions aux législatives. Mais rien n’est encore joué pour le député européen car cette proposition de candidature sera soumise du 16 au 18 juin au vote final des militants communistes.

     

    jean-luc-melenchon-hier-a-l-universite-de-metz-(photo-k-siari).jpgMélenchon est donc en bonne position pour obtenir la candidature du Front de Gauche. Mais il n'y aura accord que global avec un partage pour les élections législatives suivantes. Et là il reste bien des difficultés : Il y a presque accord sur le nombre des candidats par membres du Front de Gauche, avec une très nette prépondérance du PCF. Ceci traduirait la plus grande implantation locale de ce parti, et compenserait l'absence de candidat à l'élection présidentielle.

    Mais il reste à fixer les circonscriptions qui seront réservées à chaque composante. Certaines sont "gagnables", d'autres sans espoir de victoire pour le candidat FG. La négociation est loin d'être tranchée à ce sujet, et l'évolution de cette répartition sera un élément clef du choix définitif des militants du PCF les 16 17 et 18 juin prochains.

     

  • L'Union est un combat

     

    Le choix d'un candidat pour les élections présidentielles mobilise plusieurs composantes de la gauche.

     

    Nous avons regretté dans une note précédente que le choix ne se porte pas plus sur un programme et moins sur une personne.

    Au sein du PS le programme semble pratiquement bouclé, mais le choix du ou de la candidat(e) pèsera sur les orientations futures. La situation est presque comparable au sein d'Europe-Ecologie Les Verts où les orientations politiques paraissent proches au sein des différents courants, mais les choix de personnes restent des moments de tension.

    Au sein du Front de Gauche, la candidature de Mélenchon semble tenir la corde. Mais pour le PCF, il y26740542-f41b-11df-9588-0bd671db113d.jpg va aussi de la survie du nom même du parti ; sera-t-il soluble dans le FG ? Beaucoup au sein du parti ne le souhaite pas, et accorde une grande importance aux élections législatives qui vont suivre les présidentielles : c'est aussi par le maintien d'un nombre suffisant de députés que le PCF pourra continuer de tenir une place dans le paysage politique français.

    Voici un article de "Politis" sur les tractations qui ont lieu en ce moment :

     

     

    Mercredi 25 mai, le secrétaire national du PCF a convié à déjeuner quelques journalistes de la presse quotidienne et l’AFP pour leur faire part des réserves des communistes sur une candidature de Jean-Luc Mélenchon. Opération réussie : jeudi matin, le message était dans Le Parisien, Libération et l’Humanité. Egalement sur lemonde.fr avec ce titre explicite : « Le PCF pose ses conditions pour se rallier à une candidature Mélenchon pour 2012. »
    Le message du numéro un communiste tient en quatre points.


    Un rappel deux exigences et une menace

    - Le coprésident du Parti de gauche ne sera accepté par les militants communistes comme candidat pour 2012 que si un accord global (programme, législatives, dispositif de campagne) est conclu.
    - Le PCF veut une « campagne collective ». Aux yeux des communistes, Jean-Luc Mélenchon mène une précampagne trop personnelle – « Il a tout intérêt à passer du "je" au "nous" », conseille Pierre Laurent – ; ils ne veulent pas d’une « campagne individualisée » et souhaitent une direction de campagne avec des communistes visibles.
    - Le Parti de gauche a des prétentions exagérées pour les législatives ; il doit les revoir à la baisse.
    - L’accord global doit être finalisé avant l’ouverture de la conférence nationale, le 3 juin, soit dans une semaine. Sinon ce sera aux militants de trancher et ils pourraient se montrer plus durs. Cette menace est d’autant plus sérieuse qu’André Chassaigne souhaite depuis mardi que plusieurs noms soient soumis par la conférence nationale au vote des communistes, qui doit intervenir les 16, 17 et 18 juin. Une telle possibilité transformerait ce scrutin en une sorte de primaires, où malgré leurs grandes divergences stratégiques les anti-Mélenchon seraient en mesure de faire échec à la candidature du coprésident du PG.

  • La Fédération des Ardennes du PCF soutient Pierre Potron

    32723_le-logo-du-parti-communiste-francais.jpg

     

     

    Fédération des Ardennes

    12 rue Jacquemart Templeux

    08000 Charleville-Mézières

    Tel: 03.24.56.40.43      Fax:03.24.59.34.59

    E-mail : pcf08@wanadoo.fr

     

       Charleville-Mézières, le 11 février 2011

     

     

    Déclaration 

     

     

     

    Vouziers: Le PCF soutient Pierre POTRON

     

             Comme nous l’avions fait lors de la dernière élection cantonale, le PCF soutiendra, dès le premier tour, la candidature de Pierre POTRON, présentée par Ecologie-Solidarité sur le canton de Vouziers. Cet engagement du PCF confirme notre volonté d’agir pour le rassemblement, à gauche, de tous ceux qui sont porteurs des valeurs de progrès social et de développement écologique.

             Le département des Ardennes souffre d’une politique de casse qui nécessite une résistance déterminée de tous ceux qui aspirent à un véritable changement. C’est le cas de Pierre POTRON qui propose, pour le vouzinois et les Ardennes, une alternative politique crédible, respectueuse de notre environnement et de notre patrimoine, portée par une gauche combative.

     

    Sylvain DALLA ROSA

    Secrétaire départemental

  • Ardennes : le PCF fête ses 90 ans

    Une information reprise du blog de Michèle Leflon.

     

    Le PCF a quatre vingt dix ans cette année. Ces quatre vingt dix ans du PCF ont été l'occasion pour l'historien ardennais Didier Bigorgne d'écrire un livre sur l'histoire du PCF dans les Ardennes.

    Ce livre fera l'objet d'une présentation publique à laquelle vous êtes cordialement invités

    mardi 21 décembre à 18h 30

    à l'hôtel de ville de Mézières

    en présence de Henri Malberg, vétéran du PCF,

    ancien secrétaire de la Fédération de Paris du PCF.

    A cette occasion, Didier Bigorgne dédicacera son livre.

    Suivi d'un pot fraternel

    livre1.jpg

  • Régionale : union de la gauche en Champagne-Ardennes

    Le PCF a validé ses options pour les prochaines régionales.

     

     

    Au niveau national, c'est le choix du "Front de Gauche", c'est à dire de l'alliance avec le Parti de Gauche de Mélenchon, qui l'emporte.

    Mais les 425.jpgdécisions finales étaient à valider par régions, avec des marges de manœuvres importantes.

    16 régions ont confirmé cette option, et présenteront donc des listes en dehors de l'alliance avec le PS.

    4 régions ont gardé le choix de la liste commune avec le PS dès le premier tour. Parmi celles-ci se trouve la Champagne-Ardenne. D'après «L'Humanité », près de 70% des militants régionaux du PCF ont voté pour maintenir cette alliance au premier tour.

     

    214125-0032.jpg?t=2507Cette stratégie souple a l'avantage d'éviter des tensions internes, et de pouvoir sauver des sièges de conseiller régional là où le PCF est le plus faible.

    Elle a l'inconvénient de faire passer un message moins clair aux électeurs, qui vont se demander ce qui différencie un "bon PS" avec lequel on s'allie, et un "mauvais PS" que l'on affronte.

     

    Pour les militants du PCF de Champagne-Ardenne, Jean-Paul Bachy fait partie des "bons".

    Peut-être parce qu'il n'a plus sa carte de militant PS en poche ?

     

    (Photo ci-contre : Jean-Paul Bachy à l'inauguration de la foire de Vouziers 2009)