L'accord entre le PS et EELV continue à provoquer des remous au sein des partis politiques concernés.
Ce document est la base d'une alliance aux prochaines élections législatives, il interfère inévitablement avec la campagne présidentielle.
François Hollande, objet de critiques de l'UMP, doit montrer qu'il sait trancher et qu'il ne cède pas à toutes les demandes. Il maintient donc sa position favorable à l'EPR, ce qui fait que ce point reste un désaccord acté entre les deux alliés.
L'accord signé laisse de nombreuses circonscriptions aux Verts, ce qui provoque l'indignation de certains députés en place, en particulier à Paris.
L'histoire du paragraphe disparu puis réintroduit au sujet du combustible nucléaire MOX tient plus du psychodrame que de la négociation, puisqu'en fait on revient pratiquement au point de départ.
La position d'Eva Joly se trouve affaiblie, puisqu'elle n'a pas participé aux négociations. Elle garde ses positions sur l'EPR (c'est à dire l'arrêt de Flamanville) alors que l'accord ne comporte pas le même choix.
Il semble qu'elle prenne assez mal cette évolution, et qu'elle se soit retirée de la campagne pour quelques jours. Il y a même de rumeurs selon lesquelles elle abandonnerait sa candidature.
Tous ces événements marqueront la suite de la campagne présidentielle et de celle des législatives à suivre. Auront-ils servi à éclaircir le débat, et quels sont les vainqueurs de cet épisode ? Il est trop tôt pour tirer des conclusions définitives.
En fait, il y aura des primaires, comme au PS, pour désigner le (la) meilleur(e) candidat(e) parmi ceux qui se présenteront.
large, mais la position de Nicolas Hulot ne semble pas très arrêtée, et la décision d'organiser cette primaire remet tout en cause Nicolas Hulot se situe plutôt sur la définition d'une écologie "ni de droite , ni de gauche", qui risque de ne pas plaire à tout le monde au sein du mouvement et des sympathisants EE.
Le 8 mars 2010, Jean-Paul Bachy tenait une réunion de campagne électorale à Vouziers, en présence de nombreux militants socialistes, dont Claudine Ledoux, maire de Charleville-Mézières. Lors de ce meeting, l'annonce a été faite du ralliement de militants "Verts", appelant à voter pour la liste Bachy dès le premier tour. Parmi eux se trouvaient Philippe Lenice, adjoint au maire de Charleville et porte-parole "historique" des "Verts" ardennais. Cette déclaration et ses signataires furent salués chaleureusement par la salle.
Plusieurs des personnes ayant ouvertement pris position contre la liste Europe Écologie – Les Verts, foulant ainsi aux pieds le choix très largement majoritaire des adhérents verts en Champagne Ardenne, avaient vu leur adhésion suspendue par le Collège Exécutif (instance nationale de direction politique) des Verts. Cette suspension a rendu possible l’exclusion des adhérents qui n’avaient pas choisi par eux-mêmes, d’assumer honnêtement leurs choix politiques en démissionnant des Verts.
Dans la logique de la vague Europe-Ecologie, Eric Loiselet (ex PS) est désigné tête de liste en Champagne-Ardenne, et Christophe Dumont numéro un dans les Ardennes.
commun avec les diverses sensibilités internes.