Suite au communiqué de la FNE(note d'hier sur ce blog), Doninique Bussereau, secrétaire d'état aux transports a apporté des précisions. Ces propos sont loin d'être clairs, car il déclare s'opposer aux méga-camions, tout en autorisant une expérimentation sur leur usage . Pourquoi tester quelque chose dont on ne veut pas se servir ? Voici l'info donnée par la FNE :
 
 
 
M. Dominique Bussereau a souhaité préciser :
 
 Que le Gouvernement s’est opposé aux amendements favorables aux méga camions lors de la discussion parlementaire du projet de loi Grenelle I ;
 
 Qu’il a lui-même indiqué aux sénateurs qu’il était opposé à la circulation des méga camions ;
 
 Que le Gouvernement réfléchit à une simple expérimentation de manière à pouvoir répondre aux questions qui se posent sur les conséquences de la circulation des méga camions.
 
 Dans ce contexte, France Nature Environnement rappelle :
 
 Qu’elle demeure opposée à toute expérimentation des méga camions dont les conséquences négatives pour la compétitivité du fret ferroviaire sont déjà prévisibles ;
 
 Que le renforcement de la concertation en format Grenelle sur le dossier du transport routier permettrait d’éviter toute incompréhension entre les acteurs concernés ;
 
 FNE s’interroge sur les motifs d’une expérimentation, même ciblée, dès lors que le Gouvernement n’entend pas autoriser les 
méga camions sur les routes.
 
 Le message de satisfaction du député défendant les intérêts du «club du 25,25 mètres» qui se félicite de l’expérimentation de ces nouveaux camions «plus gros, plus lourds, donc plus économe en CO2 », conforte FNE dans son opposition à cette opération
Toujours plus de camions, toujours plus de CO², toujours moins de ferroviaire !
conséquences de ces pratiques d'un autre âge. De telles barbouzeries ne sont pas admissibles dans une démocratie. Les fonctions du directeur de la sécurité d'EDF, le contre-Amiral Durieux, doivent être suspendues en attendant que toute la lumière soit faite.
en carbone, à stopper la déforestation et ses émissions de CO2 et à s'adapter aux conséquences déjà désastreuses des changements climatiques. Les montants nécessaires sont évalués à 110 milliards d'euros par an, à répartir selon le principe du pollueur-payeur (responsabilité historique des émissions, consommation par habitant). Greenpeace estime ainsi que la part de l'Union Européenne doit se monter à 35 milliards d'euros annuels. Le montant peut paraître impressionnant mais reste modeste en comparaison des sommes débloquées par les pays riches du G20 pour sauver le système bancaire, comme par exemple les 1700 milliards d'euros débloqués en Europe
relance récemment adoptés sont loin d'être à la hauteur des enjeux, et la part des investissements verts y est ridiculement faible », regrette Jérôme Frignet.
collectif France Nature Environnement sort du rang en dénonçant ce "mauvais poisson d'avril".
 production d'énergie renouvelable, de fournir un accès à l'électricité verte et de développer des activités liées à la maîtrise de la consommation d'énergie.
de lutte contre le changement climatique pour les prochaines décennies. Le consensus scientifique du GIEC réuni à Paris en 2007 nous a rappelé l’urgence de la mise en place de politiques globales pour limiter à 2° le réchauffement climatique au cours du 21ème siècle.
Le WWF a décidé de lancer une mobilisation internationale avec un moment fort le 28 mars 2009 qui prévoit de toucher, dans plus de 1000 villes, près d’un milliard de personnes qui feront le geste symbolique d’éteindre leurs lumières pendant une heure.